Les vins du Rhône menacés par un nouveau parasite
Le parasite, c'est le chômeur, le précaire ou l'étudiant qui refuse désormais de se casser le dos dans les vignobles pour la somme faramineuse de 8,44 euros bruts de l'heure, hébergement et repas non compris...
La maladie, qui frappait surtout la population française (réputée pour être composée de feignasses qui refusent de travailler plus), commencerait maintenant à gangrener les tribus d'Europe de l'Est, dont les pauvres commencent aussi à traîner les pieds pour venir travailler dans les magnifiques vignobles de nos vertes contrées.
L'Agence Nationale Pour l'Emploi ne ménage pourtant pas ses efforts pour faire reculer la maladie, dans un pays où le mépris du bipède désargenté est si institutionnalisé que plus personne ne s'émeut de voir des vignerons déplorer de ne trouver personne pour travailler quelques jours par an !
Les propriétaires vont-ils être obligés d'abandonner les Weston pour les grolles pourries et de troquer la Porsche contre un tracteur ?
A coup sûr, le mythe du patron en prendrait un sacré coup !