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Poliblog indépendant
5 octobre 2007

Rachida Dati toujours en situation de manque affectif

Rachida_Dati_8Compte tenu de son habitude de porter des pantalons et de fréquenter des hommes en robe, j'aurais dû me douter que Rachida Dati avait un problème affectif... Que n'y ai-je songé plus tôt ? J'ai réalisé mon erreur en visitant la fiche consacrée à Rachida dans Wikipedia, dans laquelle c'est écrit en toutes lettres :

"La mégalomanie consiste en la surestimation de ses capacités, elle se traduit par un désir immodéré de puissance et un amour exclusif de soi. Elle peut être le signe d'un manque affectif. En psychiatrie, la mégalomanie est classée dans la famille des psychoses délirantes chroniques. On la nomme couramment Folie des grandeurs."

Tout s'explique ! Pour une raison x ou y, Rachida Dati doit souffrir d'un manque affectif qui a entraîné une psychose délirante chronique, conduisant la pauvre à surestimer ses capacités, à nourrir un désir immodéré de puissance et un amour exclusif d'elle-même et de qui vous savez.

Sans doute la raison pour laquelle Rachida fait encore parler d'elle, avec cette affaire d'un vieux proc âgé de 64 ans dont elle veut pourrir les derniers mois de boulot avant la retraite... "Conforme à l'intérêt du service de la Justice", explique la Garde des Sceaux.

L'ennui du manque affectif, c'est qu'il peut conduire à faire des boulettes. Supposons que vous soyez un ministre souffrant de psychose délirante chronique, et que vous entrepreniez de vous débarrasser discrètement d'un haut fonctionnaire au nom d'un principe plutôt fumeux et on ne peut plus anti-démocratique de parité : si vous vous faîtes prendre la main dans le sac par des collègues du magistrat qui ne sont pas d'accord c'est embêtant... Soit vous persévérez et vous vous les mettez définitivement à dos, soit vous laissez tomber et tout le monde va vous prendre pour un guignol (que vous êtes, parfois).

Vous à votre avis, Rachida elle va persévérer ou bien laisser tomber ?

Affaire Blais : nouveau coup de froid entre les magistrats et Rachida Dati
http://afp.google.com/article/ALeqM5hkJmaJl0R9UDKnkpnYB23ZKfKF8w

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Commentaires
P
Même chose pour moi olaf, j'ai entamé ma carrière d'étudiant en commerce en faisant des audits de PME pour les parties marketing et commerciale et j'en ai vu des vertes et des pas mûres, avec toujours le même genre d'accueil de la part des patrons (pas toujours la toute petite boîte). Au début, ils sont enchantés d'avoir "un regard extérieur" sur leur boîte et sur leurs activités, se montrent intéressés et même presque motivés par le truc, mais quand après quelques semaines ou quelques mois de boulot tu leur remets un rapport en béton qui sous-entend que certaines choses pourraient, éventuellement, être améliorées (manière polie pour tenter de faire avancer le schmilblick dans des boîtes dont, en réalité, on se demande parfois comment elles peuvent tourner...), euuuh, comment dire... ben les relations changent du tout au tout ! Idem dans les grosses boîtes : j'ai bossé dans des services qui évoquaient davantage la Camorra ou la plage que le goût du travail bien fait. Comme toi, et pour avoir croisé quelques étrangers venus d'ici ou d'ailleurs, je pense que ce problème de mentalités est spécifique à la France. On n'y trouve plus que des branleurs (ou pas loin), des gens qui ne savent ou ne veulent pas travailler quand ce n'est pas les deux, et qui passent le plus clair de leur temps à faire en sorte que cela ne transparaisse pas, ou alors d'autres qui passent leur journée à buller en faisant le maximum de trucs possibles aux frais de la boîte, le secteur informatique semblant être parmi les pires qui soient car il rassemble souvent tout ce que le monde du travail compte de parasites, d'escrocs professionnels et de pistonnés... souvent en lieu et place de gens qui tiennent la route, mais qui se font jeter de partout ou qui finissent par se fondre dans la masse. Terrifiant.<br /> <br /> Pour finir, c'est vrai qu'on dit de bonnes choses des Allemands en général. Beaucoup moins comiques et beaucoup plus bosseurs que les Français paraît-il. Pas trop difficile, si j'en juge d'après les nombreux Français que j'ai pu rencontrer...
O
Le canard, c'est une idée, mais j'ai pas les moyens de me défendre contre une accusation de ma boite en diffamation ou dénigrement. J'ai signalé les problèmes à un ancien collègue maintenant à l'afssaps, organisme d'état de contrôle du secteur médical. Il ira peut être leur faire une inspection, pour le moment il est débordé par l'affaire des irradiés de l'hôpital de toulouse connexe à celle d'épinal et d'autres. Il a la possibilité de fermer une boite du jour au lendemain si nécessaire.<br /> <br /> Le problème du médical, c'est qu'il est fait confiance aux sociétés. C'est quand les problèmes arrivent que l'investigation sérieuse est faite. Les tests avant mise sur le marché devraient être confirmés par des organismes d'état. C'est pas le cas pour bien des produits.<br /> <br /> Concernant mes dirigeants, j'en suis venu à penser qu'ils étaient des ordures, quelque part, terme que j'ai en général jamais employé jusqu'à aujourd'hui. Mais là, ils ont mis le seau d'eau qui fait déborder le verre. <br /> J'ai aussi été deux fois menacé de me faire casser la figure par deux guignols, des ploucs, totalement inciviques à qui j'avais demandé d'être un peu moins grossiers et respectueux des autres. Je leur ai dit de se calmer, ça n'a pas été plus loin. <br /> Quand on se fout des salariés, qu'on les paye mal, que les patients sont soumis à des gros risques, que ça fragilise la pérennité économique de la boite et pompe les ressources de la sécu, alors ça fait beaucoup.<br /> Mes expériences professionnelles ont été souvent conflictuelles du fait que mes analyses techniques n'avaient pas le charme nécessaire de ce qu'on appelle la communication, cette espèce de saloperie polluante qui permet de gagner du fric en truandant le gogo. Ma dernière expérience est la pire.<br /> <br /> Maintenant, une société allemande du secteur médical me propose un contrat bien plus généreux qu'en france( rien à voir ) et surtout des moyens de travail bien supérieurs. D'autre part, leur accueil lors du recrutement me laisse penser qu'ils sont un peu plus civilisés que ceux que j'ai vus en france. De plus ils ne mettent 10 000 ans à se décider. Bref, c'est plus motivant. Je verrai bien, mais les boites en france et leurs dirigeants, j'en ai un peu ras la soupière.
P
Quand il s'agit de la santé des gens, c'est autrement plus important qu'une bande de branleurs (ça y est, je l'ai écrit) qui traitent leurs clients d'"enculés" quand ils ont le dos tourné, ou qui passent leurs journées attablés à la table des meilleurs restaurants de la ville pour voir jusqu'où peut grimper le montant d'une note de frais qui leur sera systématiquement remboursée...<br /> <br /> Si tu en as la possibilité, n'hésites pas à rentrer dans le lard de ceux qui t'ont éjecté. De mon côté je n'ai pas pu le faire, j'arrivais en fin de CDD, et puis j'avais accepté sans broncher (j'avais la naïveté de croire que ça pourrait me servir pour intégrer la boîte définitivement) des responsabilités sans le statut ni le salaire qui allaient avec (poste de départ largement "inférieur" à ce à quoi je pouvais prétendre), alors on s'est débarrassé de moi sans vraiment d'encombres, à part une lavette qui faisait une tête de plus que moi et auquel j'avais demandé de m'accompagner dehors quelques minutes avant de partir, histoire de voir s'il oserait répéter devant moi les ragots qu'il colportait sur mon compte quand j'avais le dos tourné... J'attends encore. Ca avait quelque chose d'incroyable, de voir ce géant trembler des pieds à la tête et pisser presque dans son pantalon, incapable d'assumer le fait qu'il était un branleur doublé d'une ordure de petite envergure, trop con en plus pour ne pas se faire choper.<br /> <br /> Quand j'y réfléchis, je me dis que je n'ai jamais vraiment connu autre chose au travail. Une fois dans ma vie pourtant, j'aurais bien aimé avoir une expérience professionnelle qui se serait passée normalement, avec des gens qui n'ont pas de problème d'égo, qui respectent les autres, qui ne considèrent pas l'entreprise comme une vache à lait dont on doit tirer les pis avec une corde et un bloc de béton.<br /> <br /> C'est le même genre de mentalités dégueulasses qui ont permis aux Sarkozy et consorts d'atteindre les fonctions qu'ils occupent. Au fond, tout cela me donne envie de gerber, et je pense que c'est la vraie raison d'être d'un blog que j'essaie de rendre drôle malgré tout.
O
@ Poliblog,<br /> <br /> Il m'est arrivé récemment la même chose, dans l'industrie médicale, viré illico presto, c'était limite coup de pied au cul et sans salaire ni assedic pendant 1.5 mois, dur pour ma trésorerie, pour cause de mise à pied conservatoire. Maintenant, je vais tenter de leur rentrer dedans aux prudhommes et de les laisser en slip.<br /> Tout ça, c'est mon côté con, pour avoir transformé des produits prétenduments médicaux en produits sûrs, alors qu'ils fabriquaient de la camelote, et avoir amélioré pas mal d'autres choses. Par exemple, avant c'était 80 % de produits merdiques et dangereux, après la solution que j'avais fortement( trop peut être) préconisée, les produits étaient convenables à 100%. J'ai pas eu le temps de tout corriger, en particulier un produit susceptible de laisser passer des contaminations nosocomiales cérébrales ou des méningites.<br /> <br /> En économie, on appelle ça un effet de signal et ça dérange ceux qui n'avaient pas trouvé les solutions avant parce que trop occupés à se lustrer le nombril et celui de leur patron.<br /> <br /> Quand je parle de la réussite de dati ou du sark, c'est de la réussite en termes de signes sociaux de pouvoir. Bourdieu et d'autres sociologues ont bien vu de quoi il s'agit.
P
... dans Marianne, un petit dossier sur le piston et les passe-droits (on peut dire la corruption, aussi), dans lequel on expliquait que les journalistes professionnels ne sont pas les derniers à faire un usage immodéré du piston dans les deux sens, ce qui comme partout ailleurs empêche ceux qui n'y ont pas recours (par choix ou parce qu'ils ne connaissent personne) de percer.<br /> <br /> Pour le management j'ai (un peu) donné. Dans des groupes que je ne peux pas citer ici, on m'a confié des missions qui se sont soldées dans le meilleur des cas par des résultats plus de deux fois supérieurs à ceux d'autres équipes en tous points comparables. Résultat... j'ai été viré tellement vite que parfois je n'ai même pas eu le temps de comprendre ce qui m'arrivait : tu te pointes le matin, on te dit que ton boss veut te voir et il t'annonce à l'heure du petit déj. que tu dégages "immédiatement", que tu quittes les locaux et que tu vas rendre ta bagnole. On te paie jusqu'à la fin du contrat mais tu restes chez toi (véridique). Et pour le motif, on invente n'importe quoi, comme la fois où on m'a expliqué que j'avais "des problèmes de tenue, de comportement et de motivation" !<br /> <br /> Sérieusement Marc, en France on ne veut pas de gens qui bossent (sauf dans les usines) et encore moins de managers. L'affaire EADS en est le meilleur exemple actuellement.
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