Le jambon qui voulait qu'on l'aime
Sachant l'intérêt que Bernard Laporte a toujours porté au jambon, Roselyne Bachelot s'imaginait, un peu naïvement sans doute, que l'arrivée de Bernard au sein du gouvernement pourrait se traduire par le début d'une idylle entre elle-même et le chauve le plus soûlant du monde du ballon ovale.
Manque de chance, Bernard n'est pas chasseur pour deux sous et il n'aime pas particulièrement les grosses dindes : classant son nouveau rôle de secrétaire d'Etat sur le même plan que celui d'entraîneur de l'équipe de France de rugby ou de VRP pour une marque de charcuterie, il a laissé entendre que si le boulot ne lui plaisait pas, il le quitterait (!), ce qui a fort logiquement rendu Roselyne furibarde puisqu'elle s'était mis en tête que Nanard avait accepté l'offre de Sarkozy pour se rapprocher d'elle !
Conséquence, même si la ministre de la Santé remplit surtout ses fringues, elle a tenu à rappeler à Bernard Laporte qu'être secrétaire d'Etat consistait à remplir une fonction. A la place de Laporte, on serait tenté de lui rentrer dans le lard, comme au rugby (s'il n'y avait pas la peur de rebondir...) !
Roselyne Bachelot rappelle Bernard Laporte à l'ordre
http://www.lesechos.fr/info/france/4636906.htm