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Poliblog indépendant
10 décembre 2007

Sarkozy c'est fini

Nicolas_Sarkozy___gros_planImpression que je retire de ce week-end et des quelques jours qui l'ont précédé. L'horizon semble se boucher définitivement pour Nicolas Sarkozy, depuis les émeutes de Villiers-le-Bel pendant lesquelles il était en voyage en Chine, où le chef de l'Etat s'est rendu en compagnie de ses "copains du CAC", de ministres triés sur le volet mais aussi de... sa mère et de l'un de ses fils, le contribuable français finançant à présent jusqu'aux voyages touristiques de madame Sarkozy mère, si l'on peut dire (dans la mesure où il n'y a plus de madame Sarkozy en titre)...

A peine revenu de Chine, Sarkozy l'esbroufe a immédiatement recommencé son cinoche habituel, en tentant de reprendre la main "sur tout" alors que la situation s'était déjà calmée à Villiers-le-Bel, grâce à la présence d'un bon millier de policiers.

Visite aux fonctionnaires blessés, intervention ensuite devant près de 2.000 autres policiers, pendant laquelle le chef de l'Etat n'a comme d'habitude pris aucun engagement ni défini aucune politique pour mieux prendre en compte les problèmes spécifiques à / de certaines zones de non-droit banlieues, puis intervention sur la relance du pouvoir d'achat dans la foulée, via un pathétique monologue que même les militants de droite les plus acharnés auront suivi jusqu'à la dernière seconde avant d'en arriver à la seule conclusion que tout le monde a dû partager après ça : Nicolas Sarkozy est un comique. Un nul. Une couille. Une machine à jacter avec rien derrière, un singe qui fait du vent en n'espérant même pas que ses gesticulations feront bouger quelque chose, puisque plus le temps passe, plus les "véritables" centres d'intérêt du gugusse se révèlent. Au grand jour.

Montres de luxe (jusqu'à combien déjà, 38.000 euros ?), blondes à forte poitrine ou journalistes prêtes à payer de leur personne en échange d'un vulgaire dîner non pas à la Lanterne mais aux chandelles, avec tous les fastes de l'Elysée, "vieux" et "bons" copains chefs d'entreprise qui ne créent aucun emploi en France, voyages en avion et en voitures de luxe, petits complots et gueulantes de psychopathe, et derrière ou après tout ça, rien. Le vide sidéral. Le même "vide sidéral" que celui dont on parlait pour décrire, il y a quelques mois, le programme hallucinant de nullité de Ségolène Royal, une Ségo qui était déjà la folle tordue que l'on a pu apercevor une nouvelle fois ce week-end dans Dimanche Plus, sur Canal, pendant que sur un mur d'images on voyait la binette en gros plan de l'un des "conseillers" de la perdante de l'élection présidentielle, le mouche à merdesque BHL, que tout philosophe digne de ce nom se serait fait un devoir de décapiter pour avoir osé traîner son art dans la boue s'il existait encore des philosophes chez nous... Trop occupé à se passer un énième coup de brosse à reluire sur France 2, puisqu'on parle de cet étron de la culture française, l'insignifiant BHL ne s'en est évidemment pas rendu compte (tout le contraire, comme d'habitude) : il est fini, Sarkozy. Donc inutile de s'acharner sur lui.

Rincé, ruiné, "kaputt" comme dirait Adolf. Un Adolf qui aurait pu devenir un très bon copain de Nicolas, ou plutôt l'inverse si le petit avait vécu à une autre époque, parce que les affaires... rendent fréquentable le Bush qui a couvert des centaines de bouchers en Irak, Sarkozy ayant couru ventre à terre pour aller voir l'abruti en chair et en os. Les affaires rendent fréquentable, aussi, le Poutine qui n'a même plus besoin d'ordonner pour que l'on truque des élections auxquelles il participe, et pour que l'on jette ses opposants "non agréés" derrière les barreaux (quand on ne les retrouve pas le corps truffé de balles) : Sarkozy le félicite pour son succès... Les affaires rendent encore plus fréquentable le Kadhafi qui prône les vertus du terrorisme qui frappe aveuglément, surtout les innocents, qui laisse torturer dans ses geôles, et qui utilise des êtres humains comme monnaie d'échange pour financer son retour sur la scène internationale... Sarkozy veut son pognon. Les affaires rendent même fréquentables les dirigeants de la Chine, "pays" où selon les chiffres officiels, difficilement collectés par des ONG qui peinent à suivre le rythme, on recenserait entre 1.000 et 3.000 exécutions par an (y compris les exécutions politiques ?). Sarkozy leur demande de réfléchir à des solutions alternatives, comme le meurtre au lieu de l'exécution...

Nico les aime. A tout prendre il semble même les préférer. Les tordus, les bouchers, les dictateurs, les petits crétins magouilleurs et fumeurs de marie-jeanne qui seraient morts étouffés par un bretzel, si papa ne leur avait pas permis d'être entourés d'une brochette de gros bras chargés de veiller à ce que leur stupidité ne finisse pas par avoir leur peau.

A part Bush, Poutine, Kadhafi ou les sociopathes chinois, en supposant que les deux hommes soient contemporains, Sarkozy aurait-il pu recevoir Adolf Hitler à l'Elysée ?... Why not ! Ca ferait "parler de lui sur la scène internationale", comme on dit, et puis on ne voit pas du tout ce qui pourrait s'y opposer, si tant est que l'on parle de l'Adolf d'"avant" la découverte des camps d'extermination...

Pas encore le plus gênant des constats quand on compare tout le chemin qui n'a pas été parcouru dans un certain sens depuis le 6 mai 2007 avec tout le chemin qui a été parcouru dans d'autres... qui conduisent où ? D'un côté, il y avait la voie de la France, de l'autre il y avait la voie de Nicolas Sarkozy. L'homme qui se prend pour Dieu a choisi. Qui ordonne à ses ministres de se saper pour apparaître dans les médias, même et surtout quand ils n'ont rien à dire, un peu à l'image de ces attardés de Martinon, de Jego ou d'Amara, usant de toutes les fourberies pour tenter de masquer la sinistre réalité à des Français qui commencent seulement à l'entrevoir : Nicolas Sarkozy n'est pas un tocard, il est "le" modèle du tocard, le nouveau prototype. Le tocard-étalon, celui qui permet de savoir où se situent les autres, qui pullulent autour de lui.

Tocard, dans tous les sens où l'on entend le mot dans mon dictionnaire en ligne préféré : une "personne incapable, sans valeur, sans intérêt". Un "animal dangereux" aussi, "impulsif, dont il convient de se méfier en raison de ses réactions imprévisibles". Un "cheval de course médiocre, aux performances irrégulières", ou mieux, un "concurrent incapable d'une performance". Chacune des tirades va comme un gant à l'Archinul de l'Elysée, qui se voit plutôt comme l'Archiduc de l'Europe, de la partie orientale des Etats-Unis à la partie occidentale de la Russie en passant par la moitié Nord du continent africain...

Quand on y réfléchit, on constate qu'il n'y a guère qu'aux Inuits que Nicolas Sarkozy n'a pas encore tenté d'expliqué qu'il était le maître en tout et le maître de tout, mais malgré l'omniprésence de l'animal, la période faste est terminée : sur la relance économique, sur le pouvoir d'achat, sur l'emploi comme sur la précarité, sur le logement, sur la pauvreté, sur la santé comme dans les domaines de la justice, de la sécurité intérieure et même en ce qui concerne l'image de la France qu'elle soit vue par ses propres citoyens ou vue de l'étranger, Nicolas Sarkozy n'a pas seulement démontré que son potentiel était risible ou inexistant, chaque jour l'homme a démontré que son potentiel de nuisance et de nuisance seulement était énorme.

Supposons que Nicolas Sarkozy casse sa pipe demain matin et qu'après une bonne semaine de liesse nationale, il soit question d'élire un successeur au pire président que la France ait jamais connu, bien plus nuisible que tous ses prédécesseurs réunis du fait de l'usage immodéré que le cancre fait des moyens de communication et de transport modernes... Il faudrait à un président de la République Française digne d'occuper la fonction au moins deux ans pour effacer, pour rayer définitivement des mémoires les sept mois calamiteux du début de mandat du pire pignouf qui ait jamais occupé "le poste" sous la Vème République.

C'est long, deux ans. Surtout quand on ne compte que des cancrelats pour prendre la relève du pignouf... Ainsi, dans l'émission Dimanche Plus dont je parle plus haut, le téléspectateur attentif aura eu tout le temps de remarquer que depuis la raclée qu'elle a prise au mois de mai, Ségo la dingo n'a pas changé d'un iota. Maîtrisant toujours aussi mal le français, pour commencer, ce qui était déjà une bonne raison de vouloir l'exécuter pour ceux qui comme moi redoutaient de voir la folle occuper la fonction présidentielle avant le mois de mai, même si à l'époque, on ne pouvait pas savoir qu'à la place de la stupidité de Ségo, on aurait à subir quotidiennement l'absence totale de manières d'un guignol qui ne sait jamais se tenir.

Toujours aussi demeurée, la pauvre Ségolène. Balbutiant comme une débile. Empilant les couillonnades avec la fausse confiance en soi de l'idiot qui s'ignore, et qui pense qu'il va pouvoir berner le maitre alors qu'il n'a rien révisé. Pathétique. Mais Ségo n'est vraiment plus à ça près. A présent, même ses plus fidèles supporters ont admis l'idée qu'elle avait une case en moins, voire qu'il lui manque un tiroir là-haut... Prête à chanter l'Internationale ou à faire sauter le petit Besancenot sur ses genoux pour se remettre à flots "à gauche" et qui sait, peut-être même prête à faire sauter le gros Le Pen sur ses genoux aussi, si les fesses du vieux étaient encore capables de supporter de petits galops improvisés. Après tout, le FN à présent, c'est Nicolas Sarkozy ! Et l'UMP ! Qui sous prétexte de vouloir préserver à n'importe quel prix une certaine identité nationale, la fracassent comme elle ne l'avait pas été sous le régime de... Vichy.

Aucune importance pour Ségo. La crétine ne sait toujours pas parler, refuse toujours de tremper ses mains dans le cambouis, se drape dans sa robe immaculée de Vierge du Poitou... Avant, ça m'apitoyait, mais maintenant même plus. Le complot des médias, le complot des éléphants, le complot des machos, le complot de ceux qui voudraient faire taire les militants, alors que ceux d'entre eux qui en ont un peu dans le ciboulot ont lardé de coups de couteau les portraits de la dingo dès le soir du duel qui l'avait opposée à Nicolas Sarkozy, où elle avait été en-dessous de tout... Rien à foutre de la France ! En-dehors du moi-moi-moi et du je-je-je, la Ségo de Noël est aussi allumée qu'elle l'était en pleine campagne, méprisant et crachant allègrement sur tous les cadres du parti, qui à force avaient bien dû finir par lui faire comprendre qu'ils le lui rendaient au centuple... Pauvre, minable Ségolène, passant ses journées en réunions à la mords-moi le noeud de toutes sortes, au terme desquelles elle arrive encore à se pointer, sept mois après son échec, la gueule enfarinée face à Laurence Ferrari pour oser sortir aux citoyens français que le redressement économique du pays ne peut que passer par... une défiscalisation des investissements liés à l'innovation !

Rien n'a changé finalement. Ségolène Royal fait toujours autant honte aux trisomiques, essayant perpétuellement de singer des gens qui ont eu un peu moins de chance qu'elle à la naissance, mais qui sont quand même beaucoup plus intelligents qu'elle, beaucoup plus humains aussi ! Innovation... La détraquée mentale n'imagine même pas une seconde qu'en France, la majorité des gens en entreprise "bossent", et que le reste, la masturbation pour intellos, le branlage de bulbes, la fameuse "innovation", ça ne concerne guère que les nullards qui sont incapables de gérer une entreprise et de créer des emplois dans le pays ou pire, qui ne veulent pas en créer, tous ou presque ayant le numéro personnel de... Nico Sarko dans leur Blackberry !

Tout cela me laisse pantois. Vraiment.

Que Nicolas Sarkozy soit fini, c'est une certitude. Que Ségo la dingo soit finie par contre, ça n'en est pas encore une, car il se trouve encore bien plus d'un déficient au Parti socialiste et même ailleurs pour soutenir l'infirme du cerveau, seul recours imaginable aux yeux de certains quand les larves qui osent encore prétendre qu'elles ont voix au chapitre à la tête du PS rampent en bavouillant chacune dans leur coin...

Du haut de sa suffisance, mais elle n'a justement jamais "suffi" pour faire un programme, Bayrou aura-t-il abusé suffisamment de gogos d'ici à 2012 pour que les miettes des militants du PS et le flot toujours grandissant de ceux qui ont à présent honte d'être encartés à l'UMP le portent jusqu'à la présidence de la République ? Possible... Car si toutes les conditions sont réunies pour que l'on assiste à la naissance d'un nouveau parti politique qui serait forcément promis à un avenir extraordinaire, je veux parler d'un véritable parti politique (donc pas du Modem), les chances pour que nous assistions à l'éclosion d'un tel mouvement sont quasiment nulles. A l'image de tous ceux qui ont permis que cela soit possible, qui ont même permis que cela devienne la seule "norme" : on ne crée pas un parti politique à partir de rien du tout dans un pays qui n'en compte plus aucun, donc Sarkozy ou pas, les chances de voir un jour la France se redresser sont nulles. Absolument Nulles. A l'image de Ségo, à l'image de Bayrou, à l'image de Nicolas Sarkozy aussi, et à l'image de ce que chacun d'entre eux a permis que la France devienne, Sarkozy plus que d'autres... qui ne valent pas mieux que lui.

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Commentaires
F
AUX PRESIDENTIELLES LES FRANCAIS RAISONNABLES ONT VOTE CONTRE<br /> COMME L A AFFIRME LE PRESIDENT ELU LES TARES SONT HEREDITAIRES <br /> FAITES UNE LEGERE ENQUETE SUR LE GENITEUR QUI FUIT LES TROUPES ALLIEES AU MOMENT DE LA LIBERATION DE LA HONGRIE DU NAZISME ET VOUS COMPRENDREZ TOUT
P
Ce n'est pas au niveau de quelques banlieues qu'on peut influer sur la politique de la France en matière d'emploi, qui est la clé d'absolument tout.
U
Si j'ai bien compris, il faut en effet se débrouiller par ses propres moyens .........................vue que c'est chacun pour soi comme d'hab .Je crois qu'iln'y aura pas que les banlieux qui prendront ce chemin ?
P
Inutile pour des citoyens responsables d'attendre quoique ce soit de l'Etat français, quel que soit le sujet dont on parle. L'endroit où l'on trouve la plus grande quantité de voyous au mètre carré en France est l'Assemblée Nationale (quand l'hémicycle est bien rempli, ce qui arrive rarement), car sont des criminels toutes celles tous ceux qui ne lèvent pas le petit doigt quand le président et le gouvernement abandonnent à leur sort des "banlieues" où la majorité des gens n'aspirent qu'à mener une vie normale, ce qui leur reste interdit par un Etat dont la seule raison d'être, depuis plus vingt ans, est de saigner absolument tous ses citoyens à blanc. Raison pour laquelle on trouve autant d'excréments dans le monde politique ?
O
Kadhafi pourrait fournir du pétrole et des écoles aux banlieues, comme chavez aux usa. Il en ferait une tête sarko...
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