Bolufer : heureusement qu'il montre l'exemple !
Décidément, ces temps-ci, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'une certaine idée de la morale se perd, et qu'il serait urgent de nettoyer certains cerveaux au moins, dût-on pour ce faire écraser la tête de l'improbable Jean-Paul Bolufer avec un serre-joints digne de ce nom.
Invité sur France 2 ce jeudi à midi, notre Jean-Paul n'a, en effet, rien trouvé de mieux à faire que d'expliquer au téléspectateur incrédule à quel point il était un homme exemplaire, n'ayant jamais bénéficié du plus petit passe-droit, et qui peut en plus se prévaloir d'avoir "montré l'exemple" à tous en remettant sa démission hier matin, bien qu'il ait été injustement accusé de faits dont il n'est en rien responsable !
Mais j'y pense... Doit-on réellement parler de "ça", je veux dire, de Jean-Paul Bolufer ??? Après l'affaire Manaudou et l'affaire de l'Arche de Zoé, traitées dans les deux précédents sujets, je pense que nous nous sommes suffisamment roulés dans la boue pour la fin du mois de décembre 2007, voire pour tout le mois de janvier 2008 !
Disons que dans des moments comme celui-là, je dois avouer que je n'aurais vraiment pas les épaules pour occuper une fonction comparable à celle d'Elise Lucet, qui recevait le brave Jean-Paul dans le JT de France 2 et qui a su faire preuve d'un calme olympien, face à une caricature d'être humain que plus d'un Français doit rêver en ce moment de saigner comme un goret (soit dit entre nous, même un cochon ne mérite pas le traitement qu'on devrait appliquer à Jean-Paul Bolufer).
Si j'avais été à la place d'Elise, en un éclair, je pense que je me serais levé de ma chaise, que l'emportement aidant, je n'aurais même pas "réussi" à contourner la table, et que donc je me serais retrouvé plus ou moins allongé sur la table du présentateur du JT de France 2 avec la gorge de Jean-Paul Bolufer entre mes mains, les deux pouces appuyant fermement au milieu. J'aurais serré, serré, et après qu'elle ait émis ces sons étranges, si particuliers qu'émettent les mammifères pendant qu'on est en train de les étrangler, la tête de Jean-Paul se serait renversée en avant, ou peut-être en arrière... Tout aurait été fini. On n'aurait plus entendu parler de Jean-Paul (qui du coup n'aurait plus traîné la France dans la merde) qu'au moment de se demander comment "on" fait pour se débarrasser d'un cadavre.
Malheureusement, pour des raisons qui m'échappent, mon scénario ne convient pas du tout à Jean-Paul : non seulement le personnage n'a pas honte de vivre, mais encore il n'a pas l'intention d'être le seul à "tomber" ! Confirmation pathétique de la lâcheté et de la fourberie extrêmes de l'individu, qui refuse pour l'instant de quitter son appartement (il n'y verrait aucune raison objective !) et qui va, en plus, jusqu'à exiger quasiment une enquête sur tous ceux qui bénéficient actuellement d'un logement relevant du parc de la mairie de Paris !!!
Il faut quand même oser !
D'où une question idiote : au cas où, un jour, je serais amené à croiser Jean-Paul Bolufer, dans la rue ou ailleurs, y a-t-il dans l'assistance quelqu'un qui aurait un serre-joints ?