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Poliblog indépendant
5 janvier 2008

Nicolas Sarkozy : sociopathe ou psychopathe ?

HannibalC'est une information une nouvelle fois aperçue dans le blog du très réactif Allain Jules qui m'amène à me poser cette question, qui redevient d'actualité : on apprend ce soir, figurez-vous, que Nicolas Sarkozy, "avec ou sans Carla Bruni", serait actuellement en Jordanie, où il aurait été invité à titre privé (comme d'habitude) par le roi Abdallah II, dans une villa faisant partie d'un complexe proche du palais royal, qui borde la mer rouge et qui se trouve dans une zone gardée par l'armée jordanienne.

Je sais ce que vous pensez, et la réponse est : "Oui, vous avez bien lu".

Pratique, notez bien, la Jordanie (ou quelques autres non-France), pour un touriste professionnel qui ne veut pas être dérangé quand il ressent le besoin irrépressible de fuir un pays qu'il vomit : c'est beaucoup plus tranquille que Louxor, où accompagné, vous ne pouviez pas faire un pas la semaine dernière sans déclencher aussitôt une ruée de journalistes, qui se marchaient tous dessus pour prendre des photos relevant de la "politique internationale"...

Mais revenons aux choses sérieuses. Graves même, pourrais-je écrire, les propos qui suivent n'engageant bien sûr que moi.

Au début, les dérives, ou plutôt, les dérapages permanents dans le comportement de Nicolas Sarkozy m'ont presque amusés, parce que je trouvais l'homme ridicule. Bien que le soupçonnant quand même, déjà, d'être un peu taré sur les bords.

Ensuite, les mêmes dérapages, poussés un peu plus loin, ont commencé à m'énerver, parce que j'ai pensé que Nicolas Sarkozy se payait ma tête, ainsi que celle de tous les Français par la même occasion. Impression, trompeuse, d'avoir été berné par celui que j'ai dû commencer, à l'époque, à voir comme un cancrelat, refusant de m'avouer que je pensais en réalité à tout autre chose...

Toujours plus tard, les écarts de conduite de Nicolas Sarkozy ont commencé à m'inquiéter. Vraiment. D'abord parce que le rythme n'a jamais cessé de s'accélérer, mais aussi parce que celui qui, de toute évidence, commençait à devenir "incontrôlable" ou inapte à gérer ses propres jean-foutreries, allait toujours plus loin.

A la longue, un sentiment s'est installé confusément en moi, et quand j'ai pu mettre des mots sur le malaise que je ressentais, à chaque fois que Nicolas Sarkozy se comportait comme un jean-foutre ou/et traînait la France dans la fange, c'est-à-dire presque quotidiennement, j'ai compris que je commençais à penser que le type était complètement fou. Marteau. Dingue, si vous préférez, ou mûr pour l'asile psychiatrique, pour ceux qui après tout ça n'auraient toujours pas compris.

A présent, on est passés dans une autre dimension. Depuis l'affaire Bruni, pour être précis, sans parler des bruits qui l'ont précédée, mes doutes se sont transformés en certitude : Nicolas Sarkozy n'a pas une simple araignée au plafond, il n'est pas seulement irrespectueux de tout et de tout le monde, c'est un authentique malade mental, dont le niveau de dangerosité, ne serait-ce que pour une multitude de valeurs françaises et républicaines, ne cesse justement plus de les crever, les plafonds.

Aujourd'hui plus que jamais.

Ce fait étant admis, dans "mon" appréciation de la situation en tout cas, dans quelle case devrais-je ranger le président de la République Française ? Est-il plutôt psychopathe ou plutôt sociopathe, sachant qu'en l'occurence, la frontière entre la maladie mentale et le trouble de la personnalité asociale est si mince que les symptômes des deux correspondent à peu près aussi bien au cas spécifique de... Nicolas Sarkozy !

Je ne tenterai pas de répondre à cette question ici (mais je vous dirai quand même mon opinion demain dans les commentaires) : d'une part, je ne suis pas psychiatre, d'autre part, ce n'est pas à moi qu'il incombe, désormais, de "stopper" celui que je vois comme un malade mental.

Tous ceux dont ce devrait, par contre, être la mission, finiront par devoir répondre des conséquences de leur inaction.

De toutes les conséquences.


Sarkozy, psychopathe ou sociopathe ? Chacun choisira sa version. Ci-dessous, vous pourrez trouver de très bonnes définitions de la psychopathie, qui est une maladie mentale, et de la sociopathie, qui est considérée comme un trouble, très sérieux pour le moins, de la personnalité. Le plus inquiétant, dans tout ce que vous allez lire à partir de maintenant, c'est que l'on retrouve beaucoup de ce qui fait l'improbable personnalité de Nicolas Sarkozy dans chacune des définitions.

Une très bonne synthèse de la sociopathie, pour commencer :

"Les sociopathes sont parmi nous"
http://psychotherapeute.blogspot.com/2006/12/les-sociopathes-sont-parmi-nous_06.html
Voir notamment la partie : "On diagnostiquera un trouble de la personnalité antisociale si trois des comportements suivants sont diagnostiqués...".

Et une synthèse plus courte, mais tout aussi bonne, de la psychopathie (où l'on parle même, enfin presque, de la consommation réputée immodérée de chocolats qui serait faite par Nicolas Sarkozy) :

"Vous avez dit psychopathe ?"
http://www.filsantejeunes.com/Vous-avez-dit-psychopathe

Sans commentaire...

A présent, et pour finir, les liens sur le dernier voyage touristique de Sarkozy en Jordanie. C'est encore chaud.

Sarkozy est en Jordanie, avec ou sans Carla Bruni ? (dans le Nouvel Obs)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/people/20080104.OBS3480/sarkozy_est_en_jordanie_avec_ou_sans_carla_bruni.html?idfx=RSS_people

Recherche Carla Bruni désespérément (dans le blog d'Allain Jules)
http://allainjulesblog.blogspot.com/2008/01/recherche-carla-bruni-desesperement.html

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Commentaires
P
Pour le long travail de rédaction. Effrayant comme vous dîtes, car on retrouve dans le portrait brossé plus haut des personnalités antisociales en général des caractéristiques qui ne sont pas sans rappeler les travers bien connus d'un certain personnage dont nous parlons souvent dans le Poliblog, la situation étant encore plus alarmante quand on constate de plus en plus régulièrement que l'individu frappé d'un trouble de la personnalité antisociale qui tient les rênes du pouvoir a su s'entourer de gens qui étaient comparables au départ ou qui sont graduellement devenus "compatibles" avec la déraison du chef.<br /> <br /> Dans l'émission de ce midi sur Canal, dont j'oublie toujours le titre, on parlait notamment d'un article écrit dans le Point de cette semaine par Anna Bitton sur les dessous des Conseils des ministres, avec des descriptions proprement hallucinantes de scènes d'anthologie qui s'y déroulent de façon hebdomadaire, avec des ministres rivés à leur portable, qui se les piquent pour envoyer de faux SMS à Fillon pour lui reprocher de porter une cravate moche (...), et des petits papiers qui circulent constamment dans lesquels on se raconte toute sorte de conneries qui donnent aux Français mentalement moins atteints la désagréable impression d'être gouvernés par une bande de sociopathes à la limite de l'internement.<br /> <br /> Je n'ai pas encore lu cet article, mais nous en parlerons probablement dans le Poliblog, car ce que j'en ai entendu dans le passage qui lui était consacré sur Canal était tellement vertigineux que j'ai encore du mal à croire que ce que j'aie entendu puisse être vrai.<br /> <br /> J'ajoute que venant d'une personnalité aussi éclairée que la vôtre, et aussi impliquée dans la défense de ce que j'appellerais des "notions d'humanité" de base au sein d'un monde qui en manque cruellement, votre témoignage-analyse n'est pas du tout fait pour me rassurer : très sérieusement, je pense que l'état psychologique (pour rester politiquement correct) de Nicolas Sarkozy et d'une bonne proportion de ministres et secrétaires d'Etat qui forment le gouvernement en place est tout simplement incompatible avec l'exercice normal de leur fonction.<br /> <br /> A la décharge des asociaux dont on parle ici, je pense que jamais on n'aurait pu assister à un tel dérapage non contrôlé et, maintenant, généralisé, si en leur temps des mégalomanes notoires comme François Mitterrand et Jacques Chirac n'avaient pas tenu les rênes de l'Etat français dans des conditions à peine moins rocambolesques.<br /> <br /> On en reparlera. Parce qu'il est de notre "devoir" (de citoyens aimant leur pays) d'en parler.
J
Afin d’avoir idée de ce qu’est un sociopathe, vous trouverez ci-dessous un texte de Martha Stout, tiré de « Le Sociopathe à proximité / the Sociopath next door » : <br /> <br /> « Imaginez - si vous pouvez – ne pas avoir de conscience, pas du tout, aucun sentiment de culpabilité ou de remord ;, peu importe ce que vous faites, aucun sens de limitation, d'attention pour le bien-être des étrangers, des amis, ou même des membres de la famille. <br /> <br /> Imaginez aucune lutte avec la honte, pas une seule dans toute votre vie ; peu importe quel genre d'action égoïste, paresseuse, nuisible, ou immorale vous aviez fait. <br /> <br /> Et feignez que le concept de responsabilité vous soit inconnu, sauf comme un fardeau que les autres semblent accepter sans se poser de questions, comme des imbéciles crédules. <br /> <br /> Ajoutez maintenant à cette fantaisie étrange la capacité de cacher aux autres que votre conformation psychologique diffère radicalement de la leur. Puisque chacun suppose simplement que la conscience est universelle parmi les gens, cacher le fait d'être sans conscience vous est presque facile. <br /> <br /> Vous ne vous retenez pas vos désirs par la culpabilité ou la honte et vous n'êtes jamais confronté aux d'autres en raison de votre sang-froid. L'eau glacée dans vos veines est si bizarre, si complètement en dehors de leur expérience personnelle, qu'ils devinent même rarement votre condition. <br /> <br /> Autrement dit, vous êtes totalement sans contrainte interne et votre souveraine liberté de faire comme il vous plaît, sans tourment de conscience, est, fort à propos, invisible au monde. <br /> <br /> Vous pouvez faire tout, et même votre avantage étrange sur la majorité des gens, qui sont tenus en ligne par leurs consciences, restera très probablement non découvert. <br /> <br /> Comment vivrez-vous votre vie ? <br /> <br /> Que ferez-vous avec votre avantage énorme et secret et avec le handicap correspondant des autres gens (la conscience) ? <br /> <br /> La réponse dépendra en grande partie de ce que vos désirs se trouvent être, parce que les gens ne sont pas tous les mêmes. Même ceux profondément sans scrupules ne sont pas tous les mêmes. <br /> <br /> Quelques personnes - qu'elles aient une conscience ou non - favorisent le bien-être de l'inertie, tandis que d'autres sont remplies de rêves et d'ambitions folles. Quelques êtres humains sont brillants et doués, certains sont ternes et surtout, conscience ou pas, et beaucoup sont quelque part entre les deux. Il y a les gens violents et les non-violents, les individus qui sont motivés par la soif de sang et ceux qui n'ont aucun appétit de ce genre…<br /> <br /> A moins que vous ne soyez pas arrêtés par la force, vous pouvez tout faire. Si vous êtes nés au bon moment, avec un certain accès à une fortune familiale et que vous ayez un talent spécial pour exacerber la haine des autres et le sens de la privation, vous pouvez vous arranger pour tuer un grand nombre de gens peu soupçonneux. Avec assez d'argent, vous pouvez accomplir cela de loin et vous pouvez vous asseoir sans risque et observer avec satisfaction… <br /> <br /> Fou et effrayant - et réel, dans 4% environ de la population (3% pour les hommes et 1% pour les femmes). On considère que le taux de fréquence pour les désordres alimentaires anorexiques est évalué à 3,43 pour cent, jugé presque épidémique, et pourtant ce chiffre est une fraction plus faible que le taux de personnalité antisociale. <br /> <br /> Les désordres très en vue classés comme schizophrénie arrivent à seulement environ 1% de la population - un simple quart du taux de la personnalité antisociale - et les Centres pour le Contrôle de la Maladie et la Prévention disent que le taux de cancer du côlon aux Etats-Unis, considéré "élevé de façon alarmante," est d'environ 40 pour 100.000 - cent fois plus bas que le taux de la personnalité antisociale. <br /> <br /> La haute incidence de la sociopathie dans la société humaine a un effet profond sur la majorité d'entre nous qui devons, aussi, vivre sur cette planète, même ceux de nous qui n'avons pas été cliniquement détectés comme traumatisés. Les individus qui constituent ces 4% drainent nos relations, nos comptes bancaires, nos accomplissements, notre respect de soi, notre paix même sur Terre. <br /> <br /> Etonnamment pourtant, beaucoup de personnes ne connaissent rien de ce trouble, ou s'ils le connaissent, ils pensent seulement en termes de psychopathie violente - meurtriers, tueurs en série, bouchers – c'est-à-dire les gens qui ont sensiblement enfreint la loi plusieurs fois et qui, s'ils sont attrapés, seront emprisonnés, peut-être même mis à mort par notre système légal. <br /> <br /> Nous ne sommes généralement pas conscient - et d’habitude nous ne les identifions pas non plus – du grand nombre de sociopathes non-violents parmi nous, c’est à dire les gens qui ne sont pas souvent des transgresseurs flagrants de la loi et contre qui notre système légal formel fournit peu de défense. <br /> <br /> La plupart d'entre nous n'imagine pas de correspondance entre le dessein d'un génocide ethnique et, disons, mentir innocemment à son patron à propos d'un collègue. Mais la correspondance psychologique n'est pas seulement là; c'est terrifiant. Simple et profond, le lien est l'absence de mécanisme intérieur qui nous culpabilise, émotionnellement parlant, quand nous faisons un choix que nous voyons comme immoral, contraire à la morale, négligent, ou égoïste. <br /> <br /> La majorité d'entre nous se sent légèrement coupable s’il mange le dernier morceau de gâteau dans la cuisine, mais c’est sans parler de ce que nous ressentirions si nous nous mettions à faire du mal intentionnellement et méthodiquement à une autre personne. <br /> <br /> Ceux qui n'ont aucune conscience forment un groupe à part entière, qu'ils soient des tyrans homicides ou simplement des snipers sociaux impitoyables. <br /> <br /> La présence ou l'absence de conscience forme un groupe humain d’une façon probablement plus significative que l'intelligence, la race, ou même le sexe. <br /> <br /> Ce qui différencie un sociopathe qui vole de temps en temps dans les magasins de quartier de celui qui vit du travail des autres, ou de celui qui est un requin de la finance contemporain - ce qui fait encore la différence entre un voyou ordinaire et un meurtrier sociopathe - n'est rien de plus que le statut social, l'impulsion, l'intellect, la soif de sang, ou la simple occasion. <br /> <br /> Ce qui distingue tous ces gens du reste d'entre nous est un trou tout à fait vide dans le psychisme, où il devrait y avoir la plus développée de toutes les fonctions d'humanisation. » <br /> <br /> Sans commentaire, car assez effrayant…<br /> <br /> Jean-Charles Duboc
P
Welcome "Juliet Charlie Delta" ! ;)<br /> <br /> S'il existe des traductions des ouvrages que vous citez plus haut ou des liens en français permettant de mieux en appréhender les principaux enseignements, il va de soi que je suis preneur, non pas parce que ça me poserait un réel problème de m'attaquer à un bouquin en anglais (avec tout de même un petit dico à portée de la main !), mais parce que ça me ferait gagner beaucoup de temps dans une analyse (d'amateur) de ce que je suppose être la personnalité profonde de Nicolas Sarkozy. J'écris "profonde", mais on pourrait tout aussi bien parler d'insondable, tant que l'on ne se résout pas à l'envisager sous un angle... psychiatrique, ce qui soit dit entre nous est plutôt inquiétant.<br /> <br /> Les deux seuls bouquins que j'ai lus qui traitaient à peine du sujet (je ne suis pas fan des livres de ce genre), "Un mouton dans la baignoire" d'Azouz je-m'aime-Begag et "Cécilia" d'Anna Bitton, comportaient quelques descriptions de pure anthologie sur le personnage Sarkozy vu par ceux qui l'ont réellement approché, dans différents contextes où le trait dominant est la perception par les intéressés d'une personnalité quelque peu, ben, euh, asociale.<br /> <br /> A la différence de ce que dit Simone Veil, on ne sait pas trop si ce genre de révélations devraient faire froid dans le dos ou si elles devraient carrément nous glacer le sang. Disons que personnellement, j'opte pour un mélange des deux. ;)<br /> <br /> En-dehors de ça, très heureux d'avoir reçu la visite d'un "retraité" hyperactif, ancien commandant de bord qui a su redescendre de ses nuages et qui plus est, fortement impliqué sur un plan personnel dans la formation "humaine" des jeunes : un discours qu'on aimerait entendre plus souvent, venant de sources qui malheureusement restent désespérément muettes sur ce type de notions FONDAMENTALES... :(
J
Votre article est intéressant, et je me permets de vous signaler que les travaux les plus avancés concernant la psychopathie sont ceux de Robert Hare, qui a créé « l’échelle de Hare » permettant de définir une vingtaine de critères caractéristiques de la psychopathie.<br /> <br /> La version « soft » de la psychopathie est la sociopathie qui permet de définir des individus parfaitement insérés dans la société mais qui partagent un certain nombre de caractéristiques psychologiques avec les psychopathes.<br /> <br /> Je peux vous citer deux ouvrages de références sur la sociopathie : « Snakes in Suits » de Paul Babiak et Robert Hare, et « The sociopath next door » de Martha Stout.<br /> <br /> Les principales caractéristiques du psychopathe et du sociopathe sont leur manque d’humanité, leur absence d’empathie, de remords, de scrupule, en fait leur manque de conscience…<br /> <br /> Je dois avouer que j’ai été particulièrement choqué par la dernière initiative de Nicolas Sarkozy de « confier » la mémoire d'un enfant juif victime de la Shoah à un élève de CM2.<br /> <br /> Cette idée n’est rien d’autre qu’une horrible manipulation affective, et la dernière proposition de l’Elysée, que ce soit une classe entière plutôt qu’un élève à qui sera «confiée la mémoire» d’un enfant juif victime de la Shoah, ne retire rien au chantage affectif et à l’inévitable culpabilisation qui s’en suivra pour des enfants de dix ans.<br /> <br /> Parmi toutes les réactions des dirigeants politiques, la réaction la plus humaine est celle de Simone Veil : « Mon sang s’est glacé ».<br /> <br /> Et je me pose cette question : « A quelle occasion le sang d’un être humain, que la vie a aussi cruellement éprouvé dans son adolescence que Simone Veil, et qui sait ce qu’est la Shoah, peut-il se glacer ? »<br /> <br /> La réponse est celle-ci : Le sang d’une personne « se glace » lorsqu’elle se trouve face à une véritable monstruosité, face à quelque chose d’inhumain, qui l’horrifie totalement. Et le sang de Simone Veil s’est glacé lorsqu’elle a compris ce que signifiait cette proposition pour des enfants.<br /> <br /> Mais il s’est aussi vraisemblablement glacé pour une deuxième raison. <br /> <br /> En effet, comment Nicolas Sarkozy a-t-il pu utiliser la mémoire d’enfants martyrs pour monter une opération de manipulation du public dans son propre intérêt ? <br /> <br /> Car cette proposition de Nicolas Sarkozy n’est rien d’autre qu’une horrible manipulation affective. <br /> <br /> Et là, je suis inquiet pour mon pays dont le dirigeant le plus élevé prouve ainsi son manque d’humanité. <br /> <br /> Cette proposition de Nicolas Sarkozy, me consterne, m’atterre, m’horrifie.<br /> <br /> Je me demande si Nicolas Sarkozy utilise sa connaissance de l’être humain dans l’intérêt commun, ou bien si c’est pour satisfaire, au moyen de la manipulation des émotions, un besoin de pouvoir quasiment sans limite que lui apporte, d’ailleurs, la Constitution de la Vèm République.<br /> <br /> Cette initiative de Nicolas Sarkozy révèle un indéniable manque d’humanité, d’empathie, en même temps qu’une capacité à manipuler les émotions qui est tout à fait caractéristique de la sociopathie.<br /> <br /> Jean-Charles Duboc
P
J'ai lu l'article en entier. Je l'ai trouvé intéressant mais fort mal écrit. Du moins, le texte est vraiment rébarbatif à lire (le philosophe gagnerait à s'adjoindre les services d'un bon attaché de presse :) ). Sur le contenu, bien que Manuel de Dieguez Vasquez semble faire une relative fixation sur les implications internationales de la politique menée actuellement par Sarkozy, je suis plutôt d'accord avec ce qui est écrit. La réflexion sur le rôle de la peur dans la vassalisation de l'Europe et de ses dirigeants, notamment, est particulièrement intéressante. Mais tout cela reste un peu superflu à mes yeux, la politique "intérieure" conduite par Sarkozy, sans qu'il soit besoin de s'intéresser à la partie internationale, est déjà le signe d'une absence combinée, et dramatique, de connaissances, de culture, de vision, de projets en rapport avec la défense des intérêts de la nation, qui se traduisent toutes assez logiquement par un manque criant de résultats dans un contexte où le pays a clairement besoin de tout autre chose, à la fois en ce qui concerne la politique conduite qu'en ce qui concerne la manière de la conduire. Pour son comportement comme pour son action politique, pour moi il est évident que Nicolas Sarkozy relève de l'article 68-2 de la Constitution. Si l'UMP, dans son ensemble, n'était pas un parti de couards, voire de conspirateurs, nous ne devrions même pas avoir à développer ce genre de réflexions.
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