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Poliblog indépendant
19 janvier 2008

Nicolas Sarkozy : le fou a-t-il jamais eu le moindre projet ?

pet_scan___schizophr_nieCommentaire très intéressant de notre ami Malakine dans le dernier sujet, où je vous faisais part d'un bruit qui court allègrement en ce moment et qui dit que les candidats UMP aux municipales, en général, apprécieraient que Nicolas Sarkozy ne s'occupe PAS de faire leur promotion sur le plan local ! Est-ce à dire que dans les campagnes "aussi", on considère déjà que The American est cramé sur le plan politique ? L'ensemble du non-Paris aurait-il remarqué, comme nous, qu'il ne se trouve plus guère qu'une poignée de lâches et de journalistes plus ou moins aux ordres pour essayer de trouver une ligne politique derrière ce qui n'aura jamais été que de l'agitation, venant d'un président qui semble maintenant aussi incapable de gouverner qu'il est incapable d'obtenir des résultats ?

Voyons ce que l'on pense, ce que l'on dit de Nicolas Sarkozy du côté de la Franche-Comté :

Sarkozy l'épouvantail

Ce que tu dis sur l'attitude des candidats aux municipales est exact. Chez moi, le député UMP qui s'apprêtait à faire une campagne d'étiquette vient subitement de changer de stratégie en annoncant une campagne locale. Du coup, nous on a décidé de lui coller de force l'image de Sarko en ne parlant plus de lui que sous le vocable "le candidat sarkozyste"... Avec un peu de chance, ça fera fuir les mamies et les ouvriers.

Ca m'arrangerait bien que Sarko nous ponde encore un ou deux délires dans le mois qui vient, mais depuis cet été, avec sa hamburger-party avec GW Bush, la visite de Kadhafi, les ronds de jambes au Pape et l'idylle avec Carla Bruni, il en a tellement fait qu'on ne voit pas ce qu'il pourrait ajouter. Déclarer la guerre à l'Iran ?

http://poliblog.canalblog.com/archives/2008/01/18/7602252.html#comments

C'est dur ! Et pourtant, Malakine n'aura fait que résumer dans son deuxième paragraphe à peu près tout ce qui s'est passé en France depuis le mois d'août 2007... Augmentation du pouvoir d'achat ? Zéro. Moralisation du capitalisme financier ? Moins mille. Etapes franchies vers l' "objectif" du plein emploi ? Zéro. Restauration de valeurs morales dont la France a toujours eu besoin, et que mai 68 aurait piétinées selon l'ex-candidat Sarkozy ? Moins mille. On arrête la liste, inutile de gaspiller du courant pour rien.

Pour autant, constater l'échec, voire la nullité de Nicolas Sarkozy en tant que chef de l'Etat ne fait pas avancer le schmilblick. Depuis plus de six mois, tout le monde en est réduit à essayer de trouver ce que le chef de l'Etat va inventer pour détruire ou/et salir un peu plus l'image de la France, seule condition qui permette encore au schizophrène de faire passer comme des lettres à la poste des mesures ahurissantes de vilenie comme la suppression prochaine de la publicité sur les chaînes publiques... Sans rapport aucun avec la situation et les besoins actuels du pays, en contradiction totale, même, avec les valeurs de compétitivité et de mise à mort nécessaire de l'assistanat dont Sarkozy n'avait pas cessé de nous rebattre les oreilles depuis plus d'un an (!).

Qui s'en émeut ? Personne, en tout cas parmi ceux qui ont le pouvoir d'être entendus quand ils s'émeuvent de quelque chose, ce qui par la grâce de Nicolas Sarkozy n'arrive plus beaucoup depuis le 6 mai 2007 à 20 heures... Le silence coupable de ceux qui pourraient stopper Nicolas Sarkozy n'y changera rien : demain, on pourra toujours lire ce genre de "non-projet", de fausse politique et de fausses justifications morales qui vont avec de nombreuses manières, les plus basiques étant souvent les meilleures.

D'abord, on sait que l'année 2007 aura été une année noire pour le groupe TF1 (dont le groupe Bouygues, du nom de l'ami du président de la République, est le principal actionnaire), les parts de marché de la chaîne ne cessant de reculer au profit d'autres chaînes hertziennes et des chaînes du câble et de la TNT. De façon inéluctable, sans réaction rapide d'un gouvernement qui se montre plus prompt à agir que jamais dès lors qu'il sagit de défendre les intérêts des amis personnels du chef de l'Etat, TF1 s'exposait à voir ses recettes publicitaires diminuer... Problème résolu ! Mais pas par TF1, par Nicolas Sarkozy. Une véritable honte. Qui sera pourtant passée quasiment inaperçue, la nouvelle en elle-même n'étant qu'une nouvelle parmi beaucoup d'autres, l'ensemble formant ce qu'il est convenu d'appeler l' "actualité", en tout cas pour les journalistes parisiens qui tiennent à leur poste...

L'actualité justement, avec Nicolas Sarkozy elle va trop vite, et quand elle va trop vite, ben on ne l'analyse pas. Ce qui est pourtant plus intéressant encore dans ce projet parmi d'autres, tout simplement mafieux, de Nicolas Sarkozy, c'est que rien ne pourrait le justifier en-dehors de la volonté schizophrénique de l'homme d'étendre son emprise sur un réseau où le but de chacun est d'engraisser jusqu'à l'explosion. On pourra s'étonner, notamment, du zèle extraordinaire qu'auront déployé depuis l'annonce, le 8 janvier dernier (conférence de presse où Sarkozy avait révélé son projet à la grande surprise de tous, y compris Albanel), des gens qu'en temps normal on n'avait pas coutume de voir penchés au-dessus d'une calculette : moins d'une semaine après l'annonce par le président de la République de son projet de mettre fin à la publicité sur les chaînes du groupe France télévisions, "on" avait déjà calculé que la dernière "croisade morale" (!) de Nicolas Sarkozy serait impossible à financer dans les conditions annoncées avec un peu trop d'empressement par l'ancien avocat d'affaires, qui à sa décharge n'a jamais été amené à gérer une vulgaire croissanterie (la gestion d'une ville comme Neuilly, ou d'un ministère comme celui de l'Intérieur, se bornant à trouver des moyens de dépenser jusqu'au dernier sou de l'argent versé par les contribuables pour que la ville ou le ministère fonctionne : n'importe quel con pourrait le faire)...

Révélation donc, Nicolas Sarkozy n'a jamais géré une croissanterie... Comment, dès lors, l'homme pourrait-il gérer un pays tout entier ? La question est sans intérêt, de même que toutes celles qui précèdent : au sujet de la suppression de la publicité sur les chaînes de télévision publique, "sans diminution du budget de ces dernières", il ne s'agit pas d'un projet au sens propre du mot, le cinquantième des conditions nécessaires à la réalisation de l'idée n'étant pas réuni... Il s'agit, beaucoup plus simplement, d'une décision arbitraire prise par le valet d'un clan mafieux pour servir les intérêts de l'organisation criminelle dont il fait partie.

Opinion qui peut toujours se discuter, évidemment, d'ailleurs supposons que nous ne soyons pas d'accord avec l'affirmation qui précède... Quels seraient, alors, les "projets" de Nicolas Sarkozy sur des questions un peu plus sérieuses comme l'emploi, le pouvoir d'achat, la santé, la sécurité, l'éducation, etc. ? La réponse est simple, quel que soit le thème il n'y a aucun projet.

Il n'y a, en fait, jamais eu de projet. Pas le moindre. Ces jours-ci, on pourra le découvrir, ou le redécouvrir pour ceux qui s'en étaient aperçus mais qui avaient pu l'oublier, en lisant les premières pages du livre d'Anna Bitton ("Cécilia"), que j'ai justement commencé à lire hier soir : sidérant ! En lisant entre les lignes, on y apprend que Nicolas Sarkozy n'a jamais été un gestionnaire, qu'il n'a même jamais été un avocat, et qu'il a encore moins fait de politique depuis le jour où il est venu au monde, le seul, l'unique sujet qui ait jamais intéressé Nicolas Sarkozy étant... Nicolas Sarkozy.

Décrit dans le livre d'Anna Bitton (toujours en lisant entre les lignes) comme un modèle, tout simplement incroyable, de type qui serait toujours incapable de mettre une talonnette devant l'autre s'il n'y avait pas eu Cécilia, ni tout une cour autour de lui pour s'extasier d'une si merveilleuse prouesse (oh, Nicolas, comme tu marches bien avec tes talonnettes !)...

Complètement fou, ce livre d'Anna Bitton. On y lit des propos tenus par Cécilia sur Nicolas et sur son entourage (NDR : l'ex première dame n'ayant pas pu faire interdire le livre, on part du principe que les propos et faits rapportés par Anna Bitton sont véridiques), mais aussi des propos tenus "sur" Cécilia par Nicolas Sarkozy et par son entourage, et l'ensemble est... complètement schizophrénique !

Edifiant, en tout cas, sur la personnalité de Nicolas Sarkozy, y compris dans les premières dizaines de pages où l'on ne peut pourtant pas lire les passages qui ont été le plus cités dans tous les médias. Ce qui n'est pas le moins sidérant, dans le livre d'Anna Bitton, c'est le sentiment qui ressort au fil des pages que la "journaliste", elle-même, est assez loin d'avoir inventé l'eau chaude (...) : innocemment, sans donner à un quelconque moment le sentiment de se rendre "réellement" compte de la gravité de ce qu'elle écrit, Anna Bitton fout Cécilia et Nicolas à poil. Nous ouvre les coulisses d'un monde où absolument rien n'a de sens. Il y a juste un malade mental, Nicolas, qui ne supporte pas la solitude, qui ne supporte pas non plus qu'on lui résiste, qui ne fréquente que des carpettes ou une majorité d'arrivistes tarés comme lui, et autour du fou, ou plutôt du faux couple de fous quand Cécilia n'est pas en Amérique avec Richard Attias, des clans qui s'entremêlent ou qui se déchirent, les plus hardis étant ceux qui n'ont plus honte de démontrer à tous qu'ils ont compris la seule façon dont l'ensemble fonctionnait ("avec" Sarkozy, puisqu'on ne peut rien faire sans "Lui"...).

Petits récits dont on fait le tour assez rapidement, car Anna n'écrit pas très bien et donne, surtout, l'impression qu'elle ne comprend pas grand-chose aux personnalités, terribles (relevant pour beaucoup de la psychiatrie), dont elle nous relate les aventures... bien minables le plus souvent : pour exister, pour ne pas être méprisable aux yeux d'un Sarkozy qui traite jusqu'à sa femme de "conne", mais qui jure qu'elle est "géniale" quand il parle d'elle à d'autres, il faut sucer. Toute la saucisse. Jusqu'à ne plus être considéré comme un vulgaire pion par le taré, objectif après lequel tout le monde court désespérément, mais que personne n'atteint jamais, car si on fait l'effort de se rassembler jusqu'à quatre heures du matin, parfois, autour du malade qui s'emmerde pour le voir chanter des airs de karaoké joués par son pote (d'alors) Barbelivien, on ne le fait que par lâcheté : Sarkozy est fou. Tout le monde le sait, tout le monde fait avec, et tout le monde la ferme, parce que personne n'a le cran de se mettre le cinglé à dos.

C'est du moins la première chose que l'on découvre au travers du livre, plutôt moyen par ailleurs, d'Anna Bitton : le personnage Nicolas Sarkozy est tellement paumé, tellement minable, tellement pathétique, tellement ridicule, tellement inapte à se construire une vie simplement "normale" que tout le monde n'a pu que se rendre compte qu'il était complètement taré, longtemps avant que l'inadapté ne devienne candidat à la présidence de la République Française... Bien entendu, on sort lessivé de ce genre de lecture. Avec l'envie d'aller plus loin, certes, mais aussi avec la certitude, ou crainte sourde si vous préférez, de découvrir que la suite sera forcément pire que tout ce que l'on a déjà lu.

Cécilia, la gonzesse du titre ? Une énième malade mentale, plutôt plus déjantée que les autres, que ses connaissances ont, incidemment, un don particulier pour descendre en flammes, tant l'ex première dame s'est construit un personnage dans lequel tout a toujours sonné faux (ou "folle")... A aucun moment Bitton ne semble mesurer la véritable portée de ce qu'elle écrit, quand elle écrit sur Cécilia comme une journaliste de Closer qui aurait posé son cerveau dans un cendrier avant de se mettre au boulot... Qu'importe pour nous, le contenu y est quand même, en tout cas pour ceux qui liront le bouquin comme, probablement, il doit être lu pour devenir intéressant : arrivés comme moi à la page 63, ceux-là penseront peut-être que Cécilia Sarkozy est une malade, une erreur, voire une horreur de la nature, qui aura vainement (forcément) essayé de ne faire qu'un avec un type qui, probablement, a toujours eu le plus grand mal à se supporter lui-même (alors les autres...).

Une fois achevée, cette interminable digression nous ramène à la question que se pose Malakine ces temps-ci, dont on comprend à quel point elle peut paraître dérisoire quand on pénètre dans l'intimité de la bande à Sarko... : qu'est-ce que Nicolas Sarkozy va pondre au cours des jours, des semaines qui viennent ? La question n'est en fait pas celle qu'il faudrait se poser ! "Nicolas Sarkozy a-t-il", voire "est-il seulement capable de concevoir des projets un tant soit peu en rapport avec la réalité ?" (ou la défense des intérêts de la France, des Français, etc.) serait plus approprié !

Que répondrais-je à une telle question, là tout de suite ? Eh bien c'est simple. Avant d'entamer le livre d'Anna Bitton, j'aurais répondu que je pensais que "non", Nicolas Sarkozy n'avait aucun projet. Après avoir commencé à lire le livre par contre, je dois dire que j'ai légèrement révisé mon opinion, qui pourrait désormais se traduire ainsi : "non, je suis certain que Nicolas Sarkozy n'a aucun projet pour la France". J'ajouterais : "Je suis également certain que Nicolas Sarkozy est incapable de concevoir un projet qui serait en rapport, même éloigné, avec une réalité autre que la sienne, le principal problème que me pose le bonhomme étant que "sa" réalité n'est celle de personne d'autre..." (énième définition de la folie)

La seule chose que l'on puisse attendre de la part d'une caricature d'être humain comme Nicolas Sarkozy sur le plan du comportement, sur le plan de la morale, sur le plan professionnel ou sur n'importe quel autre plan, c'est qu'il continue de se comporter en caricature : si Nicolas Sarkozy n'a aucune espèce de projet pour la France, c'est tout simplement parce que la France, les Français, les résultats qui pourraient être obtenus "au bénéfice" d'un peuple qui ne demande pas mieux... Rien de tout cela n'existe pour Nicolas Sarkozy. Un taré au sens étymologique du terme, au sujet duquel plus d'un lecteur du livre d'Anna Bitton aura vite fait de croire que le seul projet qui l'intéresse ne se résumera jamais qu'à lui-même.

Bref... A interner d'urgence, et avec lui toute la clique de cloportes qui n'ont rien fait pour l'éliminer, car avec ce genre d'individu la fin justifie tous les moyens (NDR : d'ailleurs, à sa façon, Albert (Einstein) l'avait écrit : "Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.").

Illustration : type d'image produite par une TEP (ou "pet scan"), montrant les effets de la schizophrénie sur un cerveau humain.

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Commentaires
P
= explosion de la croissance. L'ennui, c'est qu'on est contraint de rester devant nos écrans à discuter comme des gens qui s'emmerdent pendant que d'autres s'enrichissent en démolissant le pays. Par exemple, je serais bien curieux de savoir combien la commission Attali aura coûté au total, "frais" compris... Ca a bien dû nous coûter un point de croissance !<br /> :(
O
Tu nous refais toujours là même !<br /> <br /> Quand je dis qu'à un moment j'ai failli faire la même connerie que toi... je fais allusion aux proposition du Pdt de la commission économique (J. ARTHUIS) qui reprennait une bonne partie du plan Gilbert Sorbier (lol).<br /> <br /> Malheureusement ce plan social (détaxe du travail) a été abandonné dès que ce con de Fabius a élevé le ton CONTRE ce plan.... Fabius (tu rends compte !) !<br /> Sarkozy s'est sauvé comme un lapin effrayé pour ne pas perdre 4 ou 5% de voix.<br /> Bien fait pour sa gueule, maintenant il en à perdu 25 (%).
P
Il y aurait beaucoup à dire sur les sondages qui donnent encore environ 45% de "Français" (=sondés) satisfaits de Sarkozy ou de son action. Ceci dit, dans mon cas mon objectif n'était pas de voter pour Sarkozy mais de sortir Ségo à n'importe quel prix. Stupide, mais j'assume. En me mordant les doigts, comme beaucoup j'imagine.
B
Plutôt que de choisir entre la peste ou le choléra en se trouvant des excuses pour se convaincre de son choix, il y avait l'alternative du vote nul, blanc, voire même l'abstention. Pour la première fois, il y a eu des commentaires journalistiques sur l'importance des votes nuls etc. Si tous les gens comme vous s'y étaient mis aussi, ça nous aurait évité d'entendre à longueur de temps que "53% des Français" ont choisi Sarkozy. Il aurait eu un peu moins de mousse. Car en plus c'est faux : ce qui compte vraiment ce sont les 30% qui l'ont choisi dès le début. Je parie que 80% de ces 30% s'en mordent les doigts aujourd'hui.
P
Personnellement, je redoutais justement que Sarkozy tienne ses promesses de campagne, dans la mesure où je trouvais son programme présidentiel complètement con, voire dangereux. A l'approche du vote malgré tout, je n'ai pas hésité longtemps entre la stupidité de Sarkozy et la folie de Royal... Aucun remords, je pense que Ségo aurait juste eu besoin de plus de temps pour vider totalement les caisses, et que sur tous les autres plans, rien n'aurait changé pour les Français. Avec Sarkozy, donc, c'est pire, mais ça risque d'être plus court. Avec un peu de chance, l'âne va arriver à dresser tellement de gens contre lui qu'on ne sera pas près d'avoir un énergumène du même calibre à la présidence. Tout ce que j'espère en attendant, c'est que Ségo se fera laminer d'ici à 2012, et que la gauche comme la droite seront capables de sortir des candidats dignes d'occuper la fonction (on peut toujours rêver). :(
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