Les caisses sont vides, mais pas pour tout le monde
Bien que je sois souvent pris spontanément d'une envie irrépressible d'éclater de rire devant certaines oeuvres d'art dites "modernes", je ne pense pas pour autant faire partie de ceux qui ont un problème particulier avec les, euh, artistes. Le fait, par exemple, d'avoir vu que François Pinault exposait dans son musée vénitien une vache coupée en tranches dans le sens de la hauteur ne m'a jamais posé de problème, dans la mesure où si j'en avais les moyens, tout simplement, je ne me rendrais pas à Venise pour m'extasier devant les merdes de Pinault.
Ce qui me dérange davantage, quand on parle des merdes de Pinault ou d'autres, tout aussi coûteuses, qui permettent à l'Etat français d'entretenir des "artistes" qui doivent rire à gorge déployée de la connerie ambiante (elle leur permet de dilapider l'argent de leurs concitoyens), c'est l'utilisation qui est faite de l'argent englouti dans les "oeuvres", qui pourrait servir à des choses un peu plus utiles comme le maintien d'écoles en zones rurales, le soutien à la création d'emplois, etc.
Bref, quand j'ai pris connaissance de cet article (*), qui explique que l'Etat ne va pas débourser moins de quatre millions d'euros pour financer la rénovation d'une des pires merdes que l'on puisse trouver actuellement dans la capitale de la France, ça m'a énervé : vous, ça vous énerve aussi ? Non parce que sinon, ça voudrait dire que c'est moi qui ai réellement un problème avec ça. Avec l' "art", comme ils disent...
(*) Buren rassuré sur l'avenir de ses colonnes
http://www.lefigaro.fr/culture/2008/01/19/03004-20080119ARTFIG00158-buren-rassure-sur-l-avenir-de-ses-colonnes.php