Le président du plein emploi
Marc me demande dans un récent commentaire où j'en suis de mes recherches d'emploi (dis, tu veux vraiment me bousiller définitivement le moral toi aussi, Marc ?)... Bah, comme d'habitude : sept candidatures envoyées hier, dont six pour des postes "sous-qualifiés" (parfois très nettement par rapport à mon niveau de formation, à mes compétences, au contenu de mes expériences précédentes et aux résultats obtenus, etc.), et si je me fie à mes statistiques personnelles, que j'ai d'ailleurs cessé de renseigner depuis bien longtemps (sinon ben je me serais flingué), aucune de ces candidatures ne débouchera sur quoique ce soit de concret (même pas un entretien, vous verrez), bien qu'hier je me sois encore appliqué pour chier des lettres de motivation plus ou moins personnalisées...
J'essaie de prendre tout ça avec le sourire ('fin bon) mais là, je dois dire que je n'y arrive plus. Moins que jamais quand on rajoute tous les problèmes qui vont de paire avec le statut de chômeur professionnel, en particulier celui de tes propres parents quand ils en arrivent à te prendre pour un branleur ou un cas social (ils parlent de toi à ta femme quand tu as le dos tourné...), sans parler des "aimables" relations du conjoint qui demandent toujours à ma femme pourquoi elle reste avec le raté que, selon eux, je n'aurais jamais cessé d'être (bon sang mais c'est bien sûr, c'était donc ça !)...
Pas cool, hein ? Aussi, franchement j'aimerais que tu ne me poses plus la question, Marc. Pas ta faute ni celle de personne (quoique), mais moralement je suis au bout du bout du bout, et dans la mesure du possible, j'aimerais que ça continue de ne pas se voir, de ne pas se "comprendre" en lisant le blog, qui par moments a tendance à devenir une bouée.
... Minable.
M'enfin bon, faut penser à déconner un peu quand même : sur une autre facette du sujet, le président du plein emploi a célébré hier soir son cinquante-troisième anniversaire avec des chanteurs et teuses pendant que moi, cruelle ironie du calendrier, je célébrais, mais avec un peu moins d'enthousiasme et beaucoup moins de public aussi mon... cinquante-troisième mois de chômage (ambiance de feu à la maison, les cotillons ont volé pendant des heures et je me suis cassé la gueule plus d'une fois en me prenant les pieds dans des tonnes de serpentins).
Voilà... Une des principales raisons pour lesquelles j'ai de plus en plus envie de briser la nuque de tous les politiques, à commencer par certains en particulier.