Grand Journal : Aphatie se fait sécher en direct par un "lead" de JFK
Suite à l'analyse quelque peu discourtoise que Jean-Michel Aphatie avait faite dans une précédente émission du Grand Journal sur l'appel du 14 février lancé par divers politiques dans le dernier numéro de Marianne, Jean-François Kahn, Président du conseil d'administration du magazine, a demandé à Michel Denisot la possibilité de s'exprimer dans la même émission pour un droit de réponse dont on pensait qu'il allait être relativement pépère, le récent Abécédaire mal-pensant de JFK, malgré un dossier de promo de 697 pages publié dans Marianne, s'étant rapidement révélé comme le genre de bouquins qui font fureur dans les maisons de retraite, où malheureusement pour JFK les gens meurent plus souvent dans leur plumard que le nez dans un bouquin...
A la stupéfaction générale pourtant, ce n'est pas Jean-François Kahn qui est arrivé sur le plateau de Michel Denisot ce jeudi, mais Gengis Khan en personne, qui a ouvert le débat en commençant par sortir de son fourreau un sabre doté d'une lame d'un bon mètre de long, qu'il a consciencieusement posé sur la table devant lui en se demandant s'il allait ou non attendre quelques instants pour trancher la tête de Jean-Michel Aphatie (à ce moment-là, on a cru voir perler quelques gouttes de sueur sur le front du Kojak du Grand Journal).
En gros, JFK était venu pour reprocher à Jean-Michel de l'Omniscience d'avoir un peu trop brocardé l'initiative de politiques qui s'inquiétaient du développement constant d'une conception très personnelle du pouvoir par un Nicolas Sarkozy qui n'était pas nommément cité dans les colonnes du magazine, initiative qu'Aphatie ("recevant" justement ce soir-là Xavier Bertrand) ne s'était pas privé de railler en affirmant que selon lui, la démocratie ne courait aucun danger avec à sa tête un personnage aussi stable mentalement que Nicolas Sarkozy. De toute évidence, des gauchos jaloux de la réussite du petit Nicolas et soucieux de faire parler d'eux en brandissant une menace ridicule d'appropriation de tous les pouvoirs par ce dernier avaient décidé de faire une tête de Turc du chef de son Etat, Jean-Mimi expliquant que l'initiative, grosse comme une maison, était aussi tape-à-l'oeil que saugrenue.
Il n'en a pas fallu plus pour faire sortir Gengis de ses gonds, qu'on sait être bien huilés : après avoir d'abord rappelé à Jean-Mimi qu'on le voyait, souvent, un peu trop complaisant avec des invités de droite alors que dans le même temps, on avait coutume de le voir massacrer avec une certaine allégresse l'ensemble de ses invités de gauche, sans trop avoir l'air d'y toucher, devant le refus d'Aphatie d'avouer sa très grande faute, Khan le Terrible (ou Kahn, c'est la même chose) a empoigné son sabre et, d'un geste rapide et puissant, a fait voler la tête d'Aphatie à travers la pièce ! Tous les murs du studio en ont été repeints du sol au plafond.
C'est donc devant l'air ahuri d'un Denisot tout barbouillé du sang qui giclait encore des artères de son voisin de table que Yann Barthès a fait son entrée sur le plateau du Grand Journal, avec pour mission (difficile, hier soir !) de ramener une note de légèreté après l'un des échanges les plus animés que l'on ait jamais vus dans le Grand Journal de Canal Plus.
Pour ce qui me concerne, Aphatie, parce qu'il a eu la tête tranchée, est sorti clairement perdant de l'affrontement contre un JFK dont il avait dû sous-estimer aussi bien la hargne que la vitesse, le grand manitou de Marianne s'étant peut-être injecté en intra-veineuse deux ou trois ampoules de caféine en coulisses avant son arrivée au pas de charge sur le plateau (mais ça, on ne le saura jamais)...
Quelque peu gêné en gagnant sa place habituelle dans un silence de mort (évidemment), Yann Barthès a remarqué qu'on aurait pu entendre une mouche voler à cet instant, avant d'entamer "comme si de rien n'était" son Petit journal quotidien, pendant qu'on épongeait discrètement le visage de Denisot et qu'on enlevait le buste de Jean-Michel Aphatie resté assis sur sa chaise, la tête du journaliste restant obstinément coincée sous un pied de table sans qu'on ait pu l'en extraire avant la fin de l'émission...
Une énième preuve qu'il faut toujours se méfier des vieux, en particulier de ceux qui se baladent avec un sabre à la ceinture : désormais, ceux qui comme moi pensaient que JFK n'était plus bon qu'à sucrer les fraises auront intérêt à se tenir à carreaux ! Vu ce que le pépère arrive à faire avec une lame en tout cas, personnellement, s'il devait m'arriver de l'inviter à bouffer une Danette à la maison, il n'aurait même pas droit à une cuillère en plastique !
Jean-François Kahn et Jean-Michel Aphatie au Grand Journal : chaud !
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