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Poliblog indépendant
22 février 2008

Grand Journal : Aphatie se fait sécher en direct par un "lead" de JFK

knockout__resized_Suite à l'analyse quelque peu discourtoise que Jean-Michel Aphatie avait faite dans une précédente émission du Grand Journal sur l'appel du 14 février lancé par divers politiques dans le dernier numéro de Marianne, Jean-François Kahn, Président du conseil d'administration du magazine, a demandé à Michel Denisot la possibilité de s'exprimer dans la même émission pour un droit de réponse dont on pensait qu'il allait être relativement pépère, le récent Abécédaire mal-pensant de JFK, malgré un dossier de promo de 697 pages publié dans Marianne, s'étant rapidement révélé comme le genre de bouquins qui font fureur dans les maisons de retraite, où malheureusement pour JFK les gens meurent plus souvent dans leur plumard que le nez dans un bouquin...

A la stupéfaction générale pourtant, ce n'est pas Jean-François Kahn qui est arrivé sur le plateau de Michel Denisot ce jeudi, mais Gengis Khan en personne, qui a ouvert le débat en commençant par sortir de son fourreau un sabre doté d'une lame d'un bon mètre de long, qu'il a consciencieusement posé sur la table devant lui en se demandant s'il allait ou non attendre quelques instants pour trancher la tête de Jean-Michel Aphatie (à ce moment-là, on a cru voir perler quelques gouttes de sueur sur le front du Kojak du Grand Journal).

En gros, JFK était venu pour reprocher à Jean-Michel de l'Omniscience d'avoir un peu trop brocardé l'initiative de politiques qui s'inquiétaient du développement constant d'une conception très personnelle du pouvoir par un Nicolas Sarkozy qui n'était pas nommément cité dans les colonnes du magazine, initiative qu'Aphatie ("recevant" justement ce soir-là Xavier Bertrand) ne s'était pas privé de railler en affirmant que selon lui, la démocratie ne courait aucun danger avec à sa tête un personnage aussi stable mentalement que Nicolas Sarkozy. De toute évidence, des gauchos jaloux de la réussite du petit Nicolas et soucieux de faire parler d'eux en brandissant une menace ridicule d'appropriation de tous les pouvoirs par ce dernier avaient décidé de faire une tête de Turc du chef de son Etat, Jean-Mimi expliquant que l'initiative, grosse comme une maison, était aussi tape-à-l'oeil que saugrenue.

Il n'en a pas fallu plus pour faire sortir Gengis de ses gonds, qu'on sait être bien huilés : après avoir d'abord rappelé à Jean-Mimi qu'on le voyait, souvent, un peu trop complaisant avec des invités de droite alors que dans le même temps, on avait coutume de le voir massacrer avec une certaine allégresse l'ensemble de ses invités de gauche, sans trop avoir l'air d'y toucher, devant le refus d'Aphatie d'avouer sa très grande faute, Khan le Terrible (ou Kahn, c'est la même chose) a empoigné son sabre et, d'un geste rapide et puissant, a fait voler la tête d'Aphatie à travers la pièce ! Tous les murs du studio en ont été repeints du sol au plafond.

C'est donc devant l'air ahuri d'un Denisot tout barbouillé du sang qui giclait encore des artères de son voisin de table que Yann Barthès a fait son entrée sur le plateau du Grand Journal, avec pour mission (difficile, hier soir !) de ramener une note de légèreté après l'un des échanges les plus animés que l'on ait jamais vus dans le Grand Journal de Canal Plus.

Pour ce qui me concerne, Aphatie, parce qu'il a eu la tête tranchée, est sorti clairement perdant de l'affrontement contre un JFK dont il avait dû sous-estimer aussi bien la hargne que la vitesse, le grand manitou de Marianne s'étant peut-être injecté en intra-veineuse deux ou trois ampoules de caféine en coulisses avant son arrivée au pas de charge sur le plateau (mais ça, on ne le saura jamais)...

Quelque peu gêné en gagnant sa place habituelle dans un silence de mort (évidemment), Yann Barthès a remarqué qu'on aurait pu entendre une mouche voler à cet instant, avant d'entamer "comme si de rien n'était" son Petit journal quotidien, pendant qu'on épongeait discrètement le visage de Denisot et qu'on enlevait le buste de Jean-Michel Aphatie resté assis sur sa chaise, la tête du journaliste restant obstinément coincée sous un pied de table sans qu'on ait pu l'en extraire avant la fin de l'émission...

Une énième preuve qu'il faut toujours se méfier des vieux, en particulier de ceux qui se baladent avec un sabre à la ceinture : désormais, ceux qui comme moi pensaient que JFK n'était plus bon qu'à sucrer les fraises auront intérêt à se tenir à carreaux ! Vu ce que le pépère arrive à faire avec une lame en tout cas, personnellement, s'il devait m'arriver de l'inviter à bouffer une Danette à la maison, il n'aurait même pas droit à une cuillère en plastique !

Jean-François Kahn et Jean-Michel Aphatie au Grand Journal : chaud !
http://www.leblogtvnews.com/article-16908887.html

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Commentaires
P
Sans que je sois naturellement en mesure de faire des révélations fracassantes sur le personnage Aphatie, il me semble que depuis la mise au placard quelque peu brutale d'Elkabbach et de Duhamel, le scénario que l'on évoquait ça et là en parlant d'un Aphatie qui rêvait de devenir le number one au point de ne pas en dormir la nuit commence à prendre forme... : pas un mauvais journaliste politique, loin de là, mais plus le temps passe, plus notre ami me paraît faire preuve d'une déférence qui n'a rien de déontologique vis-à vis des invités de droite, qu'il n'oublie jamais d'épargner de diverses manières dans le Grand Journal, alors que par opposition, il semble éprouver une réelle jouissance à démolir ses invités de gauche, un plaisir nécessaire peut-être à son équilibre (?) ou à l'accomplissement de projets peu éthiques dont Aphatie lui-même ne semble pas vraiment être conscient (tendance à se prendre pour le Pape du journalisme politique), et qui pourraient lui permettre de jouer le rôle de caution morale d'une droite qui en a bien besoin et qui ne serait pas du tout pour lui déplaire...<br /> <br /> Une sorte d'anti (Ali) Baddou, qui pour moi n'a plus vraiment sa place dans le Grand Journal, a fortiori quand dans l'émission on se targue de ne jamais nourrir de préférences d'aucune sorte, ce qui, clairement, est totalement faux. Le cas d'Ali Baddou notamment, qui oeuvre dans le sens opposé, n'est à mon sens pas fondamentalement différent de celui d'Aphatie, car le moraliste de gauche en studio fait souvent preuve d'une attitude exactement inverse, en cirant outrageusement les pompes ou escaprins des invités de gauche de l'émission, alors que parallèlement, ses interventions "contre" des invités de droite fleurent un peu un goût bien mal contenu pour l'exécution publique de ceux dont la famille politique ne lui revient décidément pas...<br /> <br /> Au final, il y a pas mal de mou dans tout ça, même si Denisot semble pleinement se satisfaire d'avoir d'un côté un démolisseur d'invités de gauche, qui n'hésite pas à recourir à des procédés pas toujours très journalistiques, en se disant probablement que les "attaques" d'Aphatie qui ne veulent pas dire pas leur nom sont compensées par les dérapages, dans un autre sens, d'un Baddou qui a vraiment un problème avec tout ce qui sent la droite d'une manière ou d'une autre.<br /> <br /> Bref, il serait temps de recadrer un peu tout ça, même si Aphatie, plus que Baddou, semble se foutre royalement de ce que l'on peut penser de son "génie", puisqu'il paraît depuis belle lurette viser une destinée bien supérieure à celle de chroniqueur de luxe pour le Grand Journal, dans lequel il cherche maintenant essentiellement à briller, contrairement toujours à Baddou qui se laisse visiblement déborder par ce qui apparaît plus comme des sentiments, et qui se sert plutôt de ses passages pour se livrer à des attaques que je trouve souvent plus personnelles qu'autre chose (Aphatie y a aussi volontiers recours, du reste).
P
Comme quoi JFK avait intégralement raison ! L’émission de début juin dernier en est la preuve.<br /> Dans cette émission APATHIE a jeté un Livre à la poubelle parce que son contenu ne lui plaisait pas (incroyable !!!). En outre, il «littéralement» (sans mauvais jeu de mot déplacé) craché sur un de ses Confrère, Paul AMAR.<br /> Ces deux attitudes sont à vomir.<br /> Je suis abonné à C+ depuis sa création, soit depuis 24 années sans discontinuité et ce, malgré les différentes évictions de certains Dirigeants historiques, de Journalistes et d’Animateurs dans les périodes chiraquienne et sarkozyenne.<br /> Mais à la rentrée prochaine de septembre 2008, si Michel DENISOT devait conserver dans son Equipe APATHIE, il est bien évident que je résilierais immédiatement et définitivement mon abonnement à C+.<br /> J’ai déjà informé Michel DENISOT de mon intention en lui envoyant un mail (et pour lequel il doit s’en foutre royalement). Je suis encore dans l’attente de sa réponse. Je vous tiendrai évidemment informés de la réaction ou de la non-réaction de C+ et de celle de Michel DENISOT en particulier.<br /> Heureusement que nous avons encore en France beaucoup de Journalistes tels que Jean-François KAHN et Paul AMAR (que je ne connais bien-évidemment personnellement pas et avec lesquels je ne partage bien-évidemment pas toutes les analyses).<br /> Bien cordialement à Toutes et à Tous.
P
Puisque tu voulais que je l'écrive, ben dans cette émission, Denisot a démontré qu'il n'était pas franchement capable de faire la loi sur son propre plateau quand les choses dégénèrent un peu. Quant à Ariane, l'impression qu'elle me fait est que quoiqu'il arrive, ce sont toujours ses collègues qui ont raison, quel que soit le sujet. Dans certains métiers, on appelle ça baisser son froc, dans le journalisme en général on appelle ça l'esprit de corps. Du côté de chez JFK enfin, j'imagine qu'on appelle ça une certaine forme de petitesse.
O
Je réïtère mes propos laissés plus haut (lol)
P
Si j'ai un peugrossi le trait, je dois convenir pour rester honnête que Gengis Khan a su faire preuve d'un calme relatif alors qu'Aphatie, et ça a dû péter à la gueule de beaucoup de monde hier soir, ne suppporte pas la plus petite contradiction. Cela éclaire le personnage sous un jour qui n'est pas particulièrement reluisant, bien que je parle ici d'un journaliste dont je maintiens que j'ai souvent apprécié les analyses, parfois impertinentes et que l'on ne retrouve pas ailleurs. Le principal problème que me pose Jean-Mimi, tout le monde l'aura compris, c'est la sale habitude qu'il a contractée, assez progressivement, de faire des gâteries à ses invités de droite en n'hésitant pas à disparaître sous la table alors que quand il s'adresse à des invités de gauche, c'est plutôt le genre lancer de tartes à la crême farcies au plomb qui prend le dessus. Pour moi en tout cas, l'évolution a été nette et j'avoue que j'ai du mal à vraiment me l'expliquer, même si à l'image d'Aphatie, si j'avais un invité de gauche en face de moi, je pense que la première chose qui me viendrait spontanément à l'esprit serait d'avoir envie de me payer sa tête, au propre comme au figuré. ;)
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