Relâche (pour éviter le stress)

La faute à New York Unité Spéciale, dont je suis un inconditionnel parmi d'autres séries, il n'y aura pas de sujet ce soir, puisque j'ai, en plus d'avoir péché en regardant TF1 (rassurez-vous, je me suis scarifié de nombreuses parties du corps pour expier), passé trop de temps à répondre aux commentaires...

Résultat, ben il est tard, et si j'entame la rédaction de quelques sujets maintenant, je suis parti pour ne pas me coucher avant cinq heures du matin, chose qui a, vous le savez toutes et tous, été formellement interdite par le président de sa République.

Me pliant donc, pour une fois dans l'année (comme ça ce sera fait), à l'une des nombreuses consignes du petit Nicolas, j'ai décidé d'aller me coucher, ce qui devrait me permettre demain de mieux aborder un sujet passionnant dont on a beaucoup parlé hier dans les médias : le "stress au travail". En évitant soigneusement, avec une mauvaise foi et une somme d'efforts assez invraisemblable d'associer l'expression "harcèlement moral" à la précédente. Une autre forme de rupture tranquille j'imagine... Mais bon, nous reparlerons de tout ça demain, car si Xavier Bertrand m'a quelque peu stupéfié par la justesse de certaines de ses analyses (je vous l'assure, il n'est définitivement pas aussi débile que je le pensais), il m'a aussi passablement troué le c..., en confirmant que face à l'ampleur de la tâche à accomplir, mille Xavier Bertrand ne sauraient jamais remplacer un seul type qui a déjà mis les pieds dans une entreprise en tant que managé, puis manager, puis psychologue de service appelé à la rescousse pour ramener dans le droit chemin des Hitler en herbe qui ignorent tout de notions telles que le respect du subordonné, ou autres (un type comme moi en quelque sorte).

Bref, dans les annonces de Xavier, il y a du bon, voire du très bon... et du beaucoup moins bon, à tel point que je n'ai pas pu m'empêcher de me dire qu'avant de virer de nombreux cadres de Renault, pour ne citer que ce groupe qui est un modèle de dérapages en la matière, on devrait virer Xavier Bertrand, pour le remplacer immédiatement par un type comme moi qui suis loin d'être un modèle unique. Peut-être parce que contrairement à Bertrand, dans le passé, je ne me suis jamais accordé des délais de trois ans pour obtenir des résultats spectaculaires (oui oui) dans la lutte contre des pratiques injustifiables au boulot.

Vous me direz, il y a, dans cette assertion gratuite, un léger détail qui pourrait conduire le lecteur à penser que Xavier a raison de ne pas trop vouloir se sortir les doigts... : Bertrand est ministre, alors que moi, je suis chômdu depuis plus de quatre ans et demi ! Le monde à l'envers. Un peu comme chez Renault, avec pour conséquence les situations désastreuses que l'on peut observer aujourd'hui.

Xavier Bertrand s'empare du stress au travail
http://www.latribune.fr/info/Xavier-Bertrand-s-empare-du-stress-au-travail-~-IDBB88DCACB329574DC125740A005D1737-$Channel=Economie-$SubChannel=France