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Poliblog indépendant
14 mars 2008

Le sujet que je ne ferai pas (sans doute)

coffre_fortJe sais, j'avais promis hier un sujet sur le stress au travail, qui devait surtout parler de techniques de management pour tout dire, mais je me suis rendu compte en entamant la rédaction de l'article associé que le travail d'écriture allait prendre des heures, chacune de mes expériences, en tant que managé ou manager, pouvant presque faire l'objet d'un bouquin.

J'ai malgré tout commencé à écrire quelque chose, quelque chose d'assez long même, mais je reporte le projet pour l'instant, d'abord parce que je ne sais pas trop sous quelle forme je "devrais" écrire ce type de texte (avec des anecdotes croustillantes, comme l'article sur la visite de Sarkozy au magasin Leclerc de Bois d'Arcy par exemple ? -*-), ensuite parce que je fais partie de ceux qui pensent que les compétences doivent se vendre.

...

Ca va paraître surréaliste ou très suffisant de ma part à certains, c'est sûr, mais c'est un fait, en écrivant un article ou ce que vous voulez sur le stress au travail, j'aurais du mal, dans mon souci habituel d'être didactique, à ne pas lâcher par-ci par-là des secrets "maison" de management, le plus souvent personnels, et qui ne se vendent même pas à prix d'or dans les entreprises qui sont vraiment en quête de résultats (beaucoup ne l'étant pas mais assurant le contraire), la plupart faisant appel à des consultants ou spécialistes qui ne peuvent se prévaloir d'aucune réussite seulement comparable à celles que j'aie pu obtenir dans bon nombre de boîtes, travaillant en plus dans des secteurs radicalement différents (!)... Peur du plagiat. Ennuyeux.

Pour vous donner un ordre d'idées, l'article dont je rêvais, mais que je ne ferai finalement pas, aurait pu dévoiler les ficelles du gars qui arrive dans une entreprise un matin et qui obtient en une semaine des résultats qu'une équipe d'une dizaine de cadres n'a pas obtenus en quatre ans, parce que tout le monde est stressé pour de mauvaises raisons (une histoire vécue où j'ai tenu le rôle du "héros" : contrat non reconduit après que tous les objectifs aient été atteints et même largement dépassés en... six semaines, avec management en permanence d'un effectif de trente-cinq à quarante personnes). Ou les ficelles, à peine différentes, du gars dont les équipes de terrain produisent, tout en "prenant leur pied" dans leur travail, des résultats équivalant au double de ceux qui sont obtenus par d'autres équipes comparables en tous points et qui, cerise sur le gâteau, travaillent toutes sur des secteurs beaucoup plus faciles ('fallait quand même le faire, ça aussi...).

Délicat, pour moi, de parler de tout ça, d'ouvrir le boîtier pour mettre le mécanisme à nu et de vous dire par la même occasion quelles prouesses j'ai souvent (oui oui) accomplies pour des entreprises qui, parce qu'on est en France, m'ont remercié en ne renouvelant jamais mon contrat, les gens restant en place n'omettant par contre que rarement de s'attribuer l'intégralité de mes travaux, résultats, modes d'emplois, argumentaires et autres...

Hic jacet lepus... Ca m'a rapporté quoi, tout ça ? Aucune place, rien. Parfois des millions d'euros pour les gens que j'ai "servis" (notamment dans le recouvrement en B2B), mais pour moi, plus de quatre ans de chômdu, avec un cv aujourd'hui tellement rempli de trous qu'on jurerait le cerveau d'un certain président, vu bien sûr sur l'écran de 21 pouces relié à un microscope à balayage électronique.

Bref, même si elles ne me servent plus guère qu'à être parfois fier de moi quand je me regarde encore dans une glace (ce qui arrive rarement), moi, l'ex "meilleur manager" ou l'ex "meilleur élément" des groupes A, B, C, D, E, F, G, H, etc., je dois vous avouer que l'idée de balancer ici, pour rien, des techniques que je pourrais vendre demain matin une fortune dans des boîtounettes comme Renault ou Airbus m'ennuie. Ce serait, quelque part, l'abandon de la dernière chose que je possède vraiment, ma personnalité. Celle du gars qui a toujours marné, réfléchi, préparé, qui a toujours respecté les autres quand ils le méritaient (= qui a parfois détruit ceux qui le méritaient sans la moindre seconde d'hésitation aussi), qui en a aidé plus d'un(e) quand d'autres lui auraient tourné le dos ou n'auraient rien vu, qui a porté des équipes entières à bouts de bras quand d'autres ont cru qu'on ne les leur avait "offertes" que pour qu'ils puissent les piétiner, etc.

Bah... Finalement, je m'aperçois que j'ai tout dit quand même. Dans le paragraphe qui précède. Le stress au travail, ça n'existe pas. Ce qui existe, ce sont les contraintes que l'on (s')impose en ignorant que toute contrainte nuit à la productivité, et surtout les dévastations que l'on cause quand on permet, comme je l'ai écrit hier, à des Hitler en puissance de poursuivre leurs génocides personnels en toute tranquillité, et dans 99% des cas en toute impunité dans le cercle pseudo-familial de l'entreprise, comme chez Renault (ou Peugeot), Airbus, Continental et autres...

Pas besoin de creuser sur ces différents cas pour être certain qu'on trouverait exactement le même genre d'incompétents notoires et (ou) de dictateurs et (ou) de mégalomanes en puissance à l'origine d'échecs cuisants comme ceux des Renault Avantime (ou Vel Satis, ou Laguna), comme celui de la 1007, qui est une insulte à tout ce que l'intelligence humaine a su produire en matière de marketing depuis un siècle, comme l'échec aussi de l'A380, avec à la tête d'Airbus des Lagardère qui ne savent même pas parler correctement dans leur langue maternelle ou en allemand, ou celui, à peine différent, de l'usine Continental de Clairoix, dont l'équipe dirigeante devrait être collée contre un mur les yeux bandés pour une suite que je n'ai sans doute pas besoin de préciser...

A l'origine de chacune de ces "affaires", on trouvera toujours, sans doute, la suffisance des uns et l'incompétence des autres, quand les deux ne sont pas réunies au sein de ce qu'il est maintenant convenu d'appeler le top management, "top" surtout dès qu'il s'agit de briser des vies de salarié(e)s et de désintégrer tout ce que d'autres se sont échinés à bâtir, aussi humblement que patiemment, en posant pierre après pierre au lieu de se prendre pour des dieux.

Ce n'est pas que je ne veux pas, je ne peux pas vous parler de tout ça, simplement parce que moi-même, qui ai si souvent travaillé "avec de l'humain", comme osent dire encore certains, je suis incapable d'évaluer le prix de ce que j'ai appris, compris, et j'oserais dire "expérimenté". Le prix de ce que je sais ou de ce que je suis en somme. Un ancien connard parmi beaucoup d'autres, mais un connard qui su vaincre ses a priori sur un tas de choses, sur les autres surtout.

Paradoxalement, un très bon manager comme moi pourtant, ça ne représente aucune espèce de valeur dans un pays de tarés et d'arriérés complets comme la France, où l'on ne jure que par le contenu du cv, et où depuis l'apparition des "DRH", on confie presque exclusivement à des gens qui sont viciés à la base la responsabilité de "gérer", de "manager" pour mieux... plomber les entreprises, à commencer par celles qui ne jurent justement que par l'obtention de résultats.

J'ai beau y réfléchir, en fait je ne vois pas ce que je pourrais écrire de vraiment intéressant sur le sujet du stress au travail sans me trahir. J'ai retourné pas mal de questions dans tous les sens et il y a, disons, des choses dont je ne peux pas parler ici. Non pas qu'elles soient trop précieuses pour être partagées, bien au contraire, mais simplement, elles se monnaient et surtout, elles se copient. Sauf bien sûr dans les boîtes où l'on dépense des sommes astronomiques pour massacrer l'entreprise elle-même, en commençant toujours par massacrer la "ressource humaine", invariablement celle dont on peut se passer le plus facilement dans un monde où le montant des stock-options qu'ils ont engrangées est la seule chose qui soit encore capable de retenir un peu l'attention des patrons du CAC...

(*) Tout ce que Sarkozy n'a pas "vu" à Bois d'Arcy
http://poliblog.canalblog.com/archives/2007/09/01/6064275.html

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Commentaires
M
Je lis avec beaucoup d'intérêt les posts qui concernent la RD et les conditions du travail en entreprise en Allemagne (chez Malakine aussi).<br /> Je voudrais poser une question "triviale" (non péjoratif) . Les rapports entre collègues là-bas sont-ils faciles, agréables, dénués de sous-entendus où l'on peut percevoir une sorte de "concurrence"?<br /> <br /> Je n'y connais pas grand chose en RD mais ce que je sais par expérience, c'est que, lorsque l'on sèche sur un os concernant n'importe quel domaine, c'est souvent en dehors du lieu de travail que l'on trouve la solution.
O
Le temps de présence, naivement appelé temps de travail, est un indicateur totalement obsolète donc qui relève de la croyance. Le temps de travail pour de la main d'oeuvre à la chaine de fabrication de chaussures ou autres, ça marche à peu près. Mais pour tout ce qui relève de la réflexion et de l'information, ça n'a aucune valeur. Personnellement, je dois bien constater que j'ai pu en très peu de temps trouver des solutions à des problèmes persistant depuis des années. Sans même à avoir à rester 6 heures le cul vissé à un bureau. C'est même souvent en dehors du bureau que je réfléchissais le mieux et trouvait des solutions presque facilement et avec un certain plaisir. Donc la conception du travail productif immatériel est un vrai problème actuellement, donc comme tout gros problème peu en parlent et encore moins en parlent sans délirer.<br /> <br /> C'est pourtant le fondement d'une évolution qui peut nous permettre de sortir de la crise sociale et économique actuelle. Mais non, on préfère creuser toujours le même sillon qui ne mène à rien parce que c'est le seul qu'on connait.
P
Eh bé... Vu ce que j'écrivais dans le sujet plus haut, je m'attendais à un petit raz-de-marée de commentaires assassins du genre : "non mais, pour qui il se prend celui-là !"... Même pas ! Ce qui me fait dire qu'on a vraiment un problème chez nous avec tout ce qui touche à la rentabilité dans le travail, dont même ceux qui, comme moi, prônent toujours pour une certaine forme de liberté sont parfaitement conscients.<br /> <br /> Dans ce contexte, il était logique que les commentaires dévient vers la notion de productivité, dont beaucoup sont convaincus qu'elle découle principalement de l'organisation du travail alors qu'une fois en situation, il s'avère que c'est toujours la motivation des individus qui fait la différence, différence qui peut être énorme.<br /> <br /> Le soir où j'ai écrit ce sujet (dur-dur), ça faisait déjà quatre à cinq jours qu'Arnold avait pris les commandes. Si j'avais été plus en forme, j'aurais parlé de quelques-une de mes "aventures professionnellement édifiantes", comme celle où en un jour (oui oui), j'ai fait en intérim, toujours pour à peu près le SMIC, le travail qu'un cadre, ingénieur commercial dans une boîte comme on en trouve des centaines de milliers en France, n'avait pas fait en... un an et demi. Un jour... Soit même pas huit heures, puisqu'en réalité il m'avait fallu à peu près six heures (et pas mal de coups de fil surtout) pour "mettre à jour la BD" de notre ami, qui arrivait à sortir la quantité mirifique, dans le meilleur des cas, d'environ une opportunité d'affaire par mois. En un jour j'ai remis à plat toute sa base de contacts et en ai trouvé beaucoup de nouveaux, je me suis fait communiquer le nom de décideurs que le "trouduc" n'avait pas identifiés chez ses prospects puisqu'il n'était même pas capable de localiser les bons interlocuteurs (décideurs) chez les clients, et j'ai même eu le temps de lui préparer des fiches complètes sur trois ou quatre opportunités d'affaires à saisir immédiatement, avec des prospects qui avaient un besoin concret à la seconde où je les ai appelés et d'autres qui avaient des projets à plus long terme (!)... Une PME tout à fait "normale" (ou ordinaire), si je me réfère à mes autres expériences. De l'aveu du patron de la boîte, qui au départ avait tablé sur une mission de trois jours pour faire le tour du même fichier clients (boulot bouclé, donc, en six heures...), j'avais été tellement performant qu'il m'avait royalement proposé de travailler en intérim... un jour par mois dans son entreprise (ça ne s'invente pas) : ça en dit long sur les notions d'investissement personnel, de (vrai) goût pour les résultats et de volonté ou d'aptitude à en produire chez nous.<br /> <br /> @olaf : la productivité, vu de mon côté qui est surtout celui d'un "faiseur de résultats", indépendamment du fait que je fasse mention dans ce que je dis à des expériences où j'ai été managé ou manager, c'est surtout une question, expression que je reprends le plus souvent quand on en parle, d'investissement personnel : chez nous, on part du principe que les gens doivent maîtriser un certain nombre de techniques pour être efficaces (ce qui se traduit par un diplôme, des expériences que l'on exige de trouver chez les postulants, etc.) alors que généralement, ce postulat de départ est totalement faux. On a depuis longtemps oublié que bon nombre de métiers, même "complexes", pouvaient s'apprendre sur le tas, et que s'il est vrai que certains naissent avec des aptitudes "supérieures" à celles des autres dans certains domaines (ne pas oublier que la réciproque est toujours vraie d'ailleurs, c'est commencer à devenir intelligent), ce qui fait la différence quand on parle de productivité est surtout l'aptitude des gens à tirer des enseignements de leurs expériences. Il y a ceux qui ont envie d'apprendre et les autres. Ceux qui ont des problèmes d'égo à résoudre et qui le font au travail et les autres. Ceux qui sont mégalos et les autres. Ceux qui considèrent que leurs semblables sont des merdes et les autres, etc. Si dès le départ on est confronté, comme c'est de plus en plus souvent le cas dans le management, à des gens qui n'ont aucune intention de bosser, qui n'ont pas le sentiment de devoir fournir quelque chose en échange de leur salaire, et qui souvent aussi ont en plus des problèmes de personnalité (voire psychologiques, comme la pseudo-ivresse du pouvoir) qui atteignent un degré tel qu'on ne peut rien attendre d'eux en les casant dans un poste de manager (y compris en leur offrant des formations à la pelle), on se retrouve confronté à des cas d'entreprises proprement hallucinants, face à des contextes où bien loin de toute notion de productivité, on n'est plus qu'en présence d'équipes qui n'arrivent plus, ou n'ont plus aucune envie de s'investir, soumises aux agressions de déviants spécialistes du harcèlement moral.<br /> <br /> Ainsi Groucho, dans mon cas personnel je ne peux pas dire (du tout) que j'aie rencontré une majorité de managers "moyens". J'ai plutôt rencontré une majorité de managers nuls (disons le mot) qui "non-évoluaient" tous dans des contextes similaires, à savoir qu'eux-mêmes ignoraient qu'ils étaient nuls ou feignaient de l'ignorer (à peu près du 50/50), et qu'il en était de même dans le reste de l'entreprise, bien peu d'entre elles étant capables, pour une multitude de raisons, de reconnaître qu'elles emploient des couilles dans des postes de management (certains pensant même que cela présente un certain nombre d'avantages, comme la facilité à leur faire faire ce que l'on veut, etc.).<br /> <br /> Personnellement, si on m'avait confié une responsabilité, disons, deux, trois crans au-dessus de celles que j'ai occupées dans certaines entreprises où j'ai travaillé, la plupart du temps tous les salariés seraient restés en place à de très rares exceptions près, mais dans les équipes de direction par contre, la proportion de gens qui auraient dégagé dès le premier jour ou en moins d'une semaine aurait été de l'ordre de... 80%, toujours pour "insuffisance professionnelle", harcèlement moral caractérisé ou motifs très approchants.<br /> <br /> Je pourrais tenir le même type de discours à Oz : si dans l'artisanat, par exemple, l'activité des gens ne dépendait pas directement de leur investissement personnel et de l'activité qu'il faut bien produire pour générer des bénéfices, je serais tenté de classer la majorité des petits patrons dans la catégorie des moyens ou des mauvais, tout en précisant que dans mon esprit, les gens qui sont "naturellement doués" pour faire des affaires (ou du business) n'existent pas : la vraie performance commerciale ou marketing, c'est-à-dire celle où sans trop te forcer tu obtiens le double des résultats de tes voisins, c'est toujours le résultat d'un travail où le comportement vis-à-vis de tes clients ou prospects compte au moins autant que la maîtrise des techniques de vente, de communication, etc. A l'heure où une majorité de FAI, par exemple, misent sur la productivité horaire dans des centres d'appels totalement déshumanisés exportés au Maroc ou ailleurs, il reste plus que jamais VRAI que rien ne remplace la qualité du contact humain. Là où beaucoup d'escrocs vendent à prix d'or des prestations de conseil qui font plonger les entreprises qui croient à fond dans les vertus des différentes salades qu'on leur vend (toujours pour des montants astronomiques), les problèmes se posent en général rapidement pour les clients qui se trouvent confrontés à des hémorragies de clients qui mettent les bouts et que, pour s'enfoncer toujours davantage dans la connerie collective, on préfère appeler "volatilité", ou autre sornette du même genre, les vendeurs comme les acheteurs de ce type de prestations étant souvent trop mauvais ou/et fainéants pour comprendre et admettre que pour faire à la fois de la qualité et de la quantité, on n'a pas le choix, on "doit" mettre en place des équipes qui aient envie de travailler (et les gens ne se motivent pas avec des horaires qui changent tous les jours, ni avec des tortionnaires en herbe qui roulent du cul entre les bureaux et n'arrivent pas à prendre leur pied au boulot autrement qu'en humiliant ou insultant des téléconseillers payés des clopinettes, etc.).<br /> <br /> Pour Yann enfin, de mon côté je dois dire qu'il est rare que je m'intéresse à l'économie. Si je m'y intéresse aussi peu d'ailleurs, c'est probablement parce que mon parcours personnel m'a toujours incité à raisonner en termes d'unités de production, et à constater que les recettes qui marchent sont toujours plus ou moins facilement transposables d'une entreprise à une autre, d'un service à un autre, etc. Quelle que soit l'entreprise, sa taille, son activité (même de production ou de services), quelles que soient ses spécificités, son histoire, etc., il existe des méthodes de management qui produisent des résultats tangibles et rapides (voire immédiats) et d'autres qui produisent invariablement une chute, à plus ou moins brève échéance, de tous les résultats, l'"humain" restant toujours au centre de tout alors que dans les entreprises françaises on a pris l'habitude, pour couvrir sa propre nullité, de toujours rejeter la responsabilité de ses échecs sur des créations de l'esprit comme une "conjoncture défavorable", une "météo peu clémente", etc.<br /> <br /> Mon opinion, ma religion en fait, c'est que l'entreprise, en tant qu'entité de production, est toujours une organisation beaucoup moins complexe qu'on le dit, une majorité de cons raffolant paradoxalement des discours qui la complexifient puisque ces derniers leur permettent justement de masquer leurs insuffisances, leur absence de goût pour le travail, etc.<br /> <br /> Par exemple, et même dans les secteurs de production, j'ai toujours trouvé totalement obsolète (voire débile) la notion de temps de travail hebdomadaire ou mensuel, de nombreuses expériences dont on fait tout pour ne pas parler aujourd'hui démontrant que la productivité, ou rentabilité, est tout sauf une question de temps de travail, certaines personnes arrivant à produire en une heure ce que d'autres vont produire en seize, en trente-deux, ou parfois en plusieurs centaines d'heure (véridique, c'est d'ailleurs particulièrement vrai dès qu'on parle d'efficacité en termes de management).<br /> <br /> Tout ça me conduit à penser qu'avec des ignares qui ne connaissent rien de la "vraie" rentabilité, d'abord parce qu'ils n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise ou parce qu'ils n'ont jamais rien réussi "de vraiment tangible" par eux-mêmes comme les Sarkozy, Fillon, Bertrand, Lagaffe et consorts, on va vraiment dans le mur à vitesse grand V. On se trouve, grosso modo, ballotés au gré des conneries des uns et des autres dans un pays qui est géré comme d'autres gèrent des groupes comme Airbus ou Renault, à savoir comme des liquidateurs dont l'absence de compétences et l'inaptitude à produire des résultats sont très perceptibles depuis déjà dix mois, sans que personne ne creuse sur le sujet d'ailleurs...<br /> <br /> Des Sarkozy, j'en ai rencontré des tas dans des entreprises et dans des services qui ont tous coulé comme des pierres, plus d'une boîte ayant d'ailleurs mis la clé sous la porte alors qu'à mon niveau (généralement petit à l'époque) j'avais essayé de mettre en garde par-ci par-là sur ce qui était en train de se passer.<br /> <br /> Mais bon, comme il n'y a pas que l'entreprise dans la vie, on va s'arrêter là sur le sujet pour l'instant. Si Arnold le permet, je vais essayer de suivre le conseil de Bonbon et on va revenir à des choses plus rigolotes.<br /> <br /> ;)
O
encore arnold qui se la joue. <br /> <br /> J'ai fait un com sur le sujet récemment. En résumé, il faut y mettre l'artillerie lourde pour le faire baisser d'un ton, voire plus. L'explication dans le com...
P
Pas du tout en état de lire ni d'écrire ce soir, d'ailleurs toute la journée a été, comment dire... ben elle a pas été. Espérons que ça ira mieux demain. ;)
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