Anna Bitton à l'heure de régler la facture

Dans le blog, plutôt intéressant et de grande qualité de Sylvain Besson, correspondant du Temps en France dont GED nous parlait cet après-midi, on obtient confirmation, sans grand étonnement du reste, que la journaliste Anna Bitton, auteure du livre Cécilia, s'est vue refuser à plusieurs reprises les demandes d'accréditation qu'elle avait soumises au château pour suivre le petit Nicolas chez les Anglois.

L'affaire, évidemment, scandalise les journalistes bien davantage que les cas, sur lesquels il n'y a rien d'intéressant à gratter, de Français habitant dans des caravanes ou des foyers pour SDF, faute de logements sociaux disponibles en nombre suffisant.

Quant à la principale intéressée, parachutée à Bruxelles où elle se serait mal reçue, cherchant désespérément un endroit où il se passerait quelque chose au lieu de regarder où elle allait atterrir, elle tirerait une tête de trois pieds de long, errant "comme une âme en peine" selon un journaliste qui la connaît (voir premier lien ci-dessous).

Quand la pauvre Anna, pour laquelle on ne peut qu'éprouver de la compassion, sera au bord du suicide, Sarkozy pourra toujours la donner à bouffer à un labrador (voir second lien). C'est, semble-t-il, le destin que le chef de son Etat réservait autrefois à ce qui l'embarrassait, lui et Cécilia ayant coutume de se marrer comme des baleines en voyant leur monstre nettoyer des plats bien remplis à la vitesse même où Nicolas vide aujourd'hui le porte-monnaie des Français...

L'affaire Bitton scandalise la presse présidentielle
http://letemps.blogs.com/paris/2008/03/laffaire-bitton.html

Sarkozy et le chien mangeur de petits fours
http://letemps.blogs.com/paris/2008/03/sarkozy-et-le-c.html

Comments

[Poliblog]

Personnage fascinant la petite Anna. N'écrit pas trop mal pour ceux qui aiment le style Arlequin, bien qu'elle soit capable de faire des choses d'excellente qualité, mais d'une naïveté si confondante qu'on aurait presque envie de lui donner des cours sur le comportement à adopter face à la vermine politique... M'est avis, par exemple, que si on lui enseignait que pour monter en grade, il faut faire comme Elkabbach et se promener toujours la bouche ouverte, elle se dirait que ce genre de discours, c'est de la blague, que le monde ne peut être ni aussi pourri, ni à ce point rempli d'ordures. Le petit break en Belgique n'aura, j'espère, pas été inutile, mais il ne changera rien à un "décalage" qui fait à la fois sa force et sa faiblesse.

[Oppossum]

Ben, voyons, Nicolas c'est Père Ubu !

Un Père Ubu qui vide même le porte monnaie des étrangers ! Trop fort !