JO de Pékin : Sarkozy, le pleutre dont tout le monde se gausse en Europe et même aux Etats-Unis, pris de vitesse par Brown
Je me trouvais dans un endroit, disons, "X", quand est apparu sur l'écran d'une télévision la binette de Nicolas Sarkozy, réaffirmant que concernant sa participation ou non participation à la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin, il pensait qu'il était urgent de réfléchir. De façon pondérée.
C'est alors que, de façon moins pondérée, ont fusé de partout des propos fleuris comme "ta gueule, toi !", "espèce de merde !", ou "t'as pas de couilles !", signifiant, je suppose, que quelques-uns de nos concitoyens voient d'un mauvais oeil les minables tergiversations du président du pays dit des droits de l'Homme dès lors qu'il s'agit de prendre une décision qui pour une fois serait un signe de courage politique.
Les Anglais, malgré la pauvreté qui les frappe, la précarité qui les mine, et leurs dents pourries qu'ils s'arrachent désormais avec des pinces, mais qui font malgré tout tellement envie à Nicolas Sarkozy qu'il a décidé de faire partager leur rupture tranquille à tous les Français, n'ont dans leur malheur ni la malchance ni le grand déshonneur d'avoir un dirigeant aussi pleutre que le nôtre : n'attendant ni que George Bush continue indéfiniment de se gratter le menton, ni que Nicolas Sarkozy continue inlassablement de se gratter une autre partie du corps plus en rapport avec sa hauteur, Gordon Brown a annoncé hier soir qu'il n'assisterait pas à la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin.
Et hop, emballé c'est pesé.
Ca me rappelle un peu l'époque, pas si lointaine, où outre-Manche il y avait Winston Churchill, fier de voir son perroquet insulter les Nazis et qui promettait à Adolf que les Anglais se battraient comme des lions pour défendre chaque pouce carré de leur île, alors que de ce côté-ci de la Manche, nous on avait le Maréchal Pétain, fier que personne ne sache qu'il pissait dans son uniforme, entre les rares apparitions où le vieillard se montrait invariablement comme un parkinsonien totalement dépourvu de couilles.
Les temps changent, les hérauts restent... Par moments. Dommage qu'ils soient aujourd'hui encore d'un côté de la Manche où on ne les attendait pas.
Gordon Brown n'ira pas à la cérémonie
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