Les Français veulent que leurs petiots rentrent ! Tout de suite !

M'sieu l'président, euh, si je puis me permettre, vous avez un sacré nomdidjû d'problème, là !

Interrogés via une question où c'est qu'on leur demandait si nos petiots y devaient rentrer ou si au contraire, y devaient continuer à cavaler dans les montagnes afghanes après des barbus qui sautent plus vite que des poux de plage et qui ont des flingues plus gros qu'eux (savent plutôt bien s'en servir en plus), les Français ont majoritairement répondu qu'ils voulaient que nos petiots rentrent !!!

Votre marge "réelle" de manoeuvre est donc assez réduite, entre la possibilité de les faire rentrer et celle de ne pas les faire rester, parce que sinon, le prochain éclat qui partira, c'est bien vous qui pourriez le recevoir entre les deux yeux (et croyez-moi, ça ne fait pas exactement la même chose que des gratouilles sous les aisselles, un éclat de quelque chose qui continue de fondre à l'intérieur de vous).

Sondage CSA pour Le Parisien (source - iTélé) :

- 55% des Français (comprendre ici "55% des sondés") veulent que nos petiots rentrent (et sans qu'un seul ne se blesse aux fesses à cause d'une aiguille à tricoter restée plantée dans un siège de l'avion par une vieille distraite par exemple, sinon ça pourrait bien barder !),

(Moi je dis que ce serait une bonne chose, attendu qu'on n'est jamais payés de retour pour aller nettoyer les chiottes des Amerloques : bien au contraire, il faut toujours se saigner aux quatre veines, et à la longue ça peut vous faire dix Macchabées -pour commencer- qui font toujours un effet désastreux, quand on rentre de reco...)

- 36% de viandards veulent que nos choux continuent de se faire tirer comme des lapins afghans,

(Mon avis : on n'a qu'à tirer quelques rafales au AK dans la bagnole des 36, pour commencer l'initiation à la "vraie" guerre... On verra bien ce que leur inspireront les trous dans le pare-brise au niveau de la tête et dans tout le reste de leur bagnole)

- 9% de séjamais se prononcent pour ne pas répondre à une question qui les dépasse (comme toutes les autres).

(Mon avis : ceux-là y disent jamais rien, donc y disent toujours oui à tout donc on s'en fout)

Moi, je ne dis rien du tout (enfin si, je dis "ramenez-les") mais le Franchouillard, lui, il ne dit pas que des conneries des fois. Et puis si on lui pose une question et qu'il fait l'effort d'y répondre, si l'on ne fait pas ce qu'il demande après on a deux fois plus d'embêtements souvent (oui oui).

Conclusion, ben faut les ram'ner M'sieur l'Président, y'a pas... (Et ne plus vous promener seul le soir à Castres).

Ramenez nos petiots !

Image - Source : http://www.hoax-slayer.com/images/marzipan-babies1.jpg

Comments

[Poliblog]

Coucou Oz. :)

"Martyr" ? Y'a une subtilité qu'a dû m'échapper... (???)

P.-S. : merci pour le commentaire je croyais que tout le monde était tombé en Afghanistan !

[ozenfant]

Pas de faire trembler les fous de dieux, qui de toutes façons ne sont accessibles à aucun raisonement logique, moral ou humain.
Mon gendre musulman modéré avait (à ma grande surprise), applaudit au massacre des 400 écoliers de Beslan... gloire de l'islam !

Simplement pour qu'ils fassent moins d'émules... mais bon, si tu veux "faire martyr", je ne suis pas contre (lol).

[Poliblog]

La victoire, c'est l'ultime carotte d'un militaire qui n'a jamais été dressé pour prendre des coups de pied au cul. En tout cas, il n'accepte jamais d'en recevoir de tout le monde sans finir par tirer dans le tas (y'a même des fois maintenant, ben il tire dans "le tas" quand il est de "trop bonne humeur" et là on rigole moins !!!) : l'inconvénient, c'est que savoir que l'on a le pouvoir d'arroser partout et le faire, même, ça n'a jamais mis personne ni à l'abri des bastos, ni à l'abri des roquettes ou obus (pas compliqué pourtant)...

Ici se pose la question des raisons de notre présence et de notre "engagement" en Afghanistan : la CIA s'est bouclée dans une pièce où elle a remplit une cuvette, elle en est sortie, ça sentait très-très-très mauvais, puis elle a demandé à l'ensemble des défenseurs du "Monde libre" de tirer la chasse, profitant du temps libre nouvellement acquis pour envoyer les enfants des autres se faire éparpiller dans un pays où quand tu te fais attraper parce que tu ne cours pas assez vite (pour ça qu'on te fait péter les pattes avec des mines ou qu'on te tire dans les genoux), on te coupe les baloches avant de te dire "bonjour".

Question : cette guerre est-elle vraiment "la nôtre" ?

Réponse : non. Ce n'est pas nous qui avons rempli la cuvette (et puis moi je suis délicat des narines en plus et si en Amérique c'est mal vu, ben je m'en fous royalement).

[ozenfant]

Au delà des paroles entendues, des voeux pieux, des lieux communs qui réjouissent la lumpen intelligensia : Depuis quand les occidentaux n’ont-il plus gagnés de guerre de pacification, lorsque ils sont loin de leurs base ?
L’époque de la canonnière contre les arc et les flèches est terminée, et bien terminée.
Gagner la guerre en Afghanistan n’est peut-être pas impossible, mais à condition de le faire avec les Afghans.
Il semble que le clan occidental ait laissé passé cette opportunité puisqu’il semble qu’aux dernières nouvelles, le peuple Afghan soit à plus de 70% contre la présence des troupes occidentales.
La semaine passée la "Rand Corporation" (une société financée par le gouvernement fédéral US) a publié une étude sur "la fin des groupes terroristes". http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2008/08/afghanistan-la.html#comments L’étude stipule : ”En 2008, il est évident que la stratégie US à été impuissante à amoindrir les capacités d‘Al Qaïda”. La RAND, note qu’une solution politique n’est pas susceptible de diminuer et à plus forte raison de mettre fin aux menaces d’Al Qaïda, mais que la résurgence de ces groupes devraient déclancher une remise en cause fondamentale de la stratégie du contre terrorisme US.
“Les efforts US devraient avoir comme ossature les négociations politiques et les renseignements“ Les forces militaires peuvent s’avérer nécessaires, mais il est préférable de développer des forces locales“.
Autrement dit, je vais ENCORE faire une citation (de Romain Rolland) que j’ai piqué à notre Mimi nationale : "Pessimisme de l'intelligence, mais optimisme de la volonté."
Autrement dit:
Je veux absolument que nos soldats gagnent cette guerre, mais l‘incompétence du commandement, ne met permet pas de croire objectivement en la victoire.