Demain, nous parlerons...
- des retournements de vestes, qui chez les socialistes prennent des allures de campagne d'essayages,
- des étranges désistements successifs de candidats UMP à la présidence du Sénat, les démissionnaires spontanés laissant le champ libre à Raffarin l'ami des Québecois (tiens-tiens),
- du dernier show de Nicolas Sarkozy chez les Américains, qui après huit ans de Bush-conneries qui ont plongé tout le pays dans le chaos, seraient prêts à boire les paroles de n'importe quel turlupin qui se prend pour une réincarnation de Sinatra.
On ne parlera pas, par contre, de la crise financière qui est loin d'être terminée, l'évolution future des cours dépendant essentiellement de ceux qui ont déjà plongé le Monde, et pas seulement l'Amérique, dans le chaos.
Il s'agissait, vous l'aurez compris, d'un petit clin d'oeil à nos amis de la BCE, visant à leur rappeler que depuis le début de la crise, il n'aura servi strictement à rien d'injecter des fonds dans le circuit financier : bouées de sauvetage lancées à dix kilomètres d'eux ou pas, il faudra bien que les débiteurs qui ont eu les yeux beaucoup plus gros que le ventre finissent par passer à la caisse, et ce jour-là, on n'entendra plus parler de "Sinatra"...
Photo : http://celinn.files.wordpress.com/2007/10/chronometre.jpg