Crise financière mondiale : Ségolène relève enfin le niveau
Allez, on essaie quand même...
L'économie mondiale étant au bord du chaos (voire dedans), on ne savait plus à quelle sainte se raccrocher pour fixer à tous une ligne claire, point de départ d'une nouvelle éthique du "prenons-nous par la main" suffisamment fédératrice pour inspirer le renouveau des plus grandes places financières internationales, une fois la crise oubliée...
Sentant, donc, que le moment était plus que jamais favorable pour émettre une énième balourdise, Ségolène Royal, devenue à la fois experte en bourse et en économie, référence absolue en matière de placements financiers et égérie des échanges commerciaux au niveau planétaire, s'est fendue d'une déclaration on ne peut plus rafraîchissante, la première en fait qui vaille la peine d'être mentionnée depuis son one woman show grotesque au Zénith, celui-là même qui avait été financé par des hurluberlus qui n'ont pas encore abandonné l'espoir de gagner un jour un caméscope numérique en envoyant des images d'une Gogolène cocaïno-schtroumpfisée à Vidéo Gag...
"Les PME ont besoin que les banques fassent leur travail."
C'est plus ou moins la déclaration que Ségolène aurait faite on ne sait pas où ni quand (on s'en fout, de toutes façons), et qui a été reprise hier soir dans le bandeau d'informations continues qui défile sur iTélé (chaîne que je ne regarde plus que par habitude, tant la nouvelle formule est un ratage total -jusqu'à la musique, à chier, de la séquence météo-).
Voyons-voyons, comment pourrions-nous commenter une telle assertion ? Tiens : "les gens intelligents ont besoin que Ségolène la boucle", par exemple.
Ca sonne pas mal (non ?).