Sarkonneries, crise, dépression généralisée... Elles réveillent ce qu'il y a de pire en chacun de nous.
Quand Domenach se fait dicter le ton de ses papiers à l'Elysée
J'ai cru cauchemarder, ce matin, en suivant la dernière émission de Ca se dispute (ça oui !) : Nicolas Domenach, pour commencer, n'a fait rien de moins que l'apologie d'un président dont la suractivité serait en train de sauver le monde. En le détruisant. A croire qu'il s'est opéré un transfert, dont on a oublié de parler, entre Marianne et Le Figaro... Quant aux seucialisses, pour la dixième fois depuis le début de l'année (parce qu'on est au mois d'octobre), Nicolas Domenach ne veut plus entendre parler d'eux : tous des larves, aurait-il dit s'il ne s'était pas contenu ! Il faut dire que même pas foutus de se mobiliser contre un "plan de sauvetage" qui est un véritable SCANDALE, les socialistes mériteraient d'être pendus à des réverbères (ce serait plus utile à la France que de laisser des ados se pendre en prison). Quant à Jean-Marc Ayrault, chef du groupe parlementaire des dernières des larves à l'Assemblée Nationale, et accessoirement celui qui avait fortement recommandé à tout le monde de s'abstenir (!), on devrait le pendre deux fois.
Quand Zemmour veut (encore !) karchériser les musulmans (ils sont responsables de tout, à commencer par la Marseillaise sifflée au stade de France)
Côté Eric Zemmour, c'est à peine mieux : celui qui se félicitait de l'arrivée, hier et tous les jours qui ont précédé, de l'arrivée d'un mec à poigne à la tête d'une République qui n'est jamais assez bonapartiste, plaiderait presque, aujourd'hui, pour un retour "à vitesse grand V" de Jacques Chirac (!), même si comme beaucoup d'autres, quand on parle des réalisations dudit Chirac, Zemmour n'arrive guère à se rappeler d'autre chose que de la prise de position du plus parisien des faux bouseux sur l'Irak, quand les Etats-Unis (déjà eux) voulaient entraîner le monde entier dans une croisade anti-muslims... Des musulmans dont on pourrait rapidement venir à croire qu'ils ont toujours été le principal problème de la France (ils seraient pires que Sarkozy), selon Zemmour, même si la France tout entière est en train d'éclater pour des raisons "présidentielles" et que, jusque dans les colonnes de Marianne, on n'arrive même plus à s'en révolter !
Quand les dépressions des autres me donnent le vertige
C'est ça une "grande dépression" : quand on n'a plus envie de rien et qu'on commence à se foutre de tout. Sauf bien sûr des histoires que l'on se raconte (ou de celle, avec un grand H, que l'on réécrit tous les jours), et qui permettent à chacun de penser que la crise, on a bien le temps de voir ce qu'elle va donner, puisqu'après tout, elle frappera d'abord les autres...
(NDR : cherche tireur expérimenté, pour loger une balle dans la tête d'un homme de très petite taille. Crédit sur 2.000 ans bienvenu.)
(c) Photo : http://www.photoshoptalent.com/images/contests/dark%20face/fullsize/dark%20face_473e6ede2cfe9.jpg