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Poliblog indépendant
18 octobre 2008

Sarkonneries, crise, dépression généralisée... Elles réveillent ce qu'il y a de pire en chacun de nous.

c_t__sombreQuand Domenach se fait dicter le ton de ses papiers à l'Elysée

J'ai cru cauchemarder, ce matin, en suivant la dernière émission de Ca se dispute (ça oui !) : Nicolas Domenach, pour commencer, n'a fait rien de moins que l'apologie d'un président dont la suractivité serait en train de sauver le monde. En le détruisant. A croire qu'il s'est opéré un transfert, dont on a oublié de parler, entre Marianne et Le Figaro... Quant aux seucialisses, pour la dixième fois depuis le début de l'année (parce qu'on est au mois d'octobre), Nicolas Domenach ne veut plus entendre parler d'eux : tous des larves, aurait-il dit s'il ne s'était pas contenu ! Il faut dire que même pas foutus de se mobiliser contre un "plan de sauvetage" qui est un véritable SCANDALE, les socialistes mériteraient d'être pendus à des réverbères (ce serait plus utile à la France que de laisser des ados se pendre en prison). Quant à Jean-Marc Ayrault, chef du groupe parlementaire des dernières des larves à l'Assemblée Nationale, et accessoirement celui qui avait fortement recommandé à tout le monde de s'abstenir (!), on devrait le pendre deux fois.

Quand Zemmour veut (encore !) karchériser les musulmans (ils sont responsables de tout, à commencer par la Marseillaise sifflée au stade de France)

Côté Eric Zemmour, c'est à peine mieux : celui qui se félicitait de l'arrivée, hier et tous les jours qui ont précédé, de l'arrivée d'un mec à poigne à la tête d'une République qui n'est jamais assez bonapartiste, plaiderait presque, aujourd'hui, pour un retour "à vitesse grand V" de Jacques Chirac (!), même si comme beaucoup d'autres, quand on parle des réalisations dudit Chirac, Zemmour n'arrive guère à se rappeler d'autre chose que de la prise de position du plus parisien des faux bouseux sur l'Irak, quand les Etats-Unis (déjà eux) voulaient entraîner le monde entier dans une croisade anti-muslims... Des musulmans dont on pourrait rapidement venir à croire qu'ils ont toujours été le principal problème de la France (ils seraient pires que Sarkozy), selon Zemmour, même si la France tout entière est en train d'éclater pour des raisons "présidentielles" et que, jusque dans les colonnes de Marianne, on n'arrive même plus à s'en révolter !

Quand les dépressions des autres me donnent le vertige

C'est ça une "grande dépression" : quand on n'a plus envie de rien et qu'on commence à se foutre de tout. Sauf bien sûr des histoires que l'on se raconte (ou de celle, avec un grand H, que l'on réécrit tous les jours), et qui permettent à chacun de penser que la crise, on a bien le temps de voir ce qu'elle va donner, puisqu'après tout, elle frappera d'abord les autres...

(NDR : cherche tireur expérimenté, pour loger une balle dans la tête d'un homme de très petite taille. Crédit sur 2.000 ans bienvenu.)

(c) Photo : http://www.photoshoptalent.com/images/contests/dark%20face/fullsize/dark%20face_473e6ede2cfe9.jpg

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Commentaires
P
Oups, j'ai fait une fausse manip, je crois bien que j'ai effacé ma précédente réponse on dirait... Bon, je t'y répondais en gros que selon moi, les intellectuels (particulièrement ceux qui proclament l'être ou qui acceptent d'être appelés ainsi) ne sont pas toujours ceux qu'on croit. L'intelligence brute n'est en rien proportionnelle à l'intelligence humaine, qui peut faire du dernier des cons le premier des intellectuels (à-côté de Nicolas Sarkozy par exemple, Arlette Laguiller fait figure de prix Nobel).<br /> <br /> A "gaüche", prenons l'exemple pathétique d'un obsédé du cul comme DSK : avant que l'on apprenne que sa principale occupation, dans la vie, était de renifler autant de culottes humides que possible (on le proclame partout sur le web, il a suffi que les Ricains allument la mèche), on pensait seulement qu'il ne s'intéressait qu'à lui et qu'il n'était même pas capable de gérer une pré-campagne présidentielle contre deux boulets du socialisme (auxquels, soit dit entre nous, je ne sais vraiment pas pourquoi on refusait de l'assimiler). A présent qu'une unique affaire (sur combien ?) au FMI commence à éclater, on sait aussi que le seul usage que Chtroskane fait de son intelligence consiste à chercher des moyens de bloquer des subordonnées dans n'importe quel coin pour leur "imposer" des rapports (= plus lourdingue que lui, soit tu meurs, soit tu demandes à ta main droite de venir te soulager sous ton bureau -ça expliquerait la goutte au nez permanente de DSK, et la boîte de Kleenex usagés que l'on retrouve chaque soir dans la poubelle de son burlingue, quand il y a passé la journée, autant dire jamais-). Avant qu'il ne couche avec Sarkozy (est-il bi ?), même si on en savait long sur les petites affaires de DSK en France, on persistait pourtant à décrire le rogaton comme un "intellectuel" par rapport à ses pairs socialistes (surtout Ségo)... Sans commentaire !<br /> <br /> Je me demande bien ce qu'Anne Sinclair va "choisir de penser" de tout ça... Impossible qu'elle ne sache rien, au sujet des supposées nombreuses femelles auxquelles DSK a dû promettre qu'il allait leur apprendre à jouir dans l'Hexagone, avant d'aller faire la même chose aux USA (sinon, pourquoi diable se taper un vieux bossu répugnant avec un oeil qui tombe ?).
O
"Libéralisme éthique"<br /> Quelque chose comme une suspension profonde du jugement, UN NON RACISME INTÉGRAL appliqué à n’importe quel type d’objet ou de sujet, UN NON RACISME INTÉGRAL qui irait dans la direction du Zen.<br /> Il a été dit que "les intellectuels se prenaient pour le ciel de la terre". Je dirais pour ma part qu’ils sont plutôt le déchet de la société.<br /> <br /> Le déchet au sens strict, c’est-à-dire QUI NE SERT À RIEN À MOINS QU’ON NE LE RÉCUPÈRE. Il y a des régimes justement ou l’on s’efforce de récupérer ce qui ne sert à rien. Le déchet organique prouve le trajet de la matière qui aboutit à lui. Le déchet humain prouve le trajet nutritif. L’intellectuel prouve lui un trajet historique dont il est en quelque sorte le déchet.<br /> Il cristallise sous forme de déchet des pulsions, des envies des complications, des blocages qui appartiennent probablement à toute la société.<br /> Les optimistes disent que l’intellectuel est un "témoin", je dirais plutôt qu’il n’est qu’une "trace". Il est inutile mais dangereux. Tout régime fort veut le mettre au pas. Son danger est d’ordre symbolique. On le traite comme une maladie surveillée, un supplément qui gêne mais que l’on garde pour fixer dans un espace contrôlé les fantaisies et les exubérances du langage...<br /> ???
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