Après la perte de 600 millions d'euros, première série de fausses démissions à la Caisse d'Epargne
Quand parle-t-on de fausses démissions ? Quand des changements de poste ou parachutages ailleurs, présentés comme d'authentiques démissions, sont également annoncés comme tels à l'ensemble des médias, sur ordre d'un président de la République qui, tout en disant n'avoir aucune autorité sur les banques privées, a tout de même permis au groupe BNP-Paribas de devenir la première banque de dépôt en Europe en rachetant Fortis Bank et Fortis Insurance Belgium (l'opération s'est négociée dans le bureau présidentiel).
Quand parle-t-on de foutage de gueule institutionnalisé ? Quand les informations relayées par la plupart des médias ne correspondent en rien à celles rapportées par d'autres. Abandonner une fonction lambda tout en restant dans un groupe (ou une mafia bancaire) où l'on se contentait de sévir, par exemple, est un très bon exemple de situation trouble qui peut s'apparenter à un foutage de gueule institutionnalisé.
Au sujet de la Caisse d'Epargne notamment, impossible de savoir ce qui s'est réellement passé hier dimanche. Il faudra donc attendre d'avoir davantage d'informations pour savoir si l'on est confrontés à de "vraies" démissions (peu probables), ou si, d'une façon à la fois fort différente et beaucoup plus certaine, l'on n'est pas confrontés à un énième cas de foutage de gueule.
Vu les comportements habituels des racailles politique et bancaire, par défaut on pencherait plutôt pour la deuxième hypothèse.
Révolution de palais aux Caisses d'Epargne
http://www.lefigaro.fr/economie/2008/10/20/04001-20081020ARTFIG00042-revolution-de-palais-aux-caisses-d-epargne-.php