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Poliblog indépendant
27 octobre 2008

Eric Woerth confiant dans l'aptitude de la France à redresser la barre (un jour)

RiverdanceMême si le vingt septembre dernier, Christine Lagarde claironnait avec l'aplomb d'une bitte d'amarrage que "le risque systémique était derrière nous", la situation de l'économie mondiale n'a pas cessé de se détériorer depuis, entraînant des effets particulièrement ressentis dans l'hexagone, où la confiance ne fait plus partie que du vocabulaire des banquiers qui ont mis le pays à genoux (et pour cause : l'Etat les a remerciés à coups de centaines de milliards d'euros, pour avoir permis à Nicolas Sarkozy de ne pas avoir à faire face à son vrai bilan économique qui, en moins de dix-huit mois, est sans conteste le pire dans toute l'histoire de la cinquième République). La crise récessive dépressionnaire est bien là, à présent même Christine Lagarde ne le nie plus.

Maintenant, comment convenait-il de préparer les Français à ce qui les attend vraiment ? En demandant à un autre ministre, dont le bilan est aussi calamiteux que celui de Nicolas Sarkozy, de parler aux Franchouillards avec des mots simples, les seuls, croit-on, que les débiles ruinés mais rackettés quand même soient encore en mesure de comprendre.

"Il y a trop de gabegie dans l'Etat" et "les Français vont souffrir" (*) (NDR : mais pas nous) sont donc deux des expressions choisies hier par Eric Woerth, sur l'antenne de BFM TV, pour expliquer que selon les poly-multi-cerveaux du gouvernement, la croissance ne devrait pas repartir en France avant 2010.
(*) traduction libre, effectuée par le Poliblog

Une prévision d'autant plus insignifiante qu'avec le nombre d'emplois qui ne manqueront pas d'être supprimés plus ou moins directement à cause de la politique sarkozyenne fin 2008 et tout au long de l'année 2009, on voit mal où la France ira chercher des salariés qui n'auraient fait la différence, au mieux, que pour rembourser le quart des intérêts annuels de la "nouvelle" dette léguée par Nicolas Sarkozy aux Français et à tous leurs enfants à naître...

Conclusion, quand Eric Woerth assure qu'il y a trop de gabegie dans l'Etat, il veut probablement dire qu'il y a trop de sarkozystes au gouvernement (et au Parlement).

Woerth : le ralentissement va durer
http://www.leparisien.fr/economie/woerth-le-ralentissement-va-durer-26-10-2008-289930.php

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Commentaires
P
Ce qui se passe en ce moment, en France, sur le plan politique, pour moi c'est le triomphe de la vermine sur toutes les valeurs nobles de l'Humanité (et ça, c'est vraiment INTOLERABLE !).<br /> <br /> Pas le seul à penser ça du reste (a priori) : j'ai pu voir ce midi, dans l'Edition Spéciale de Canal Plus, un court reportage sur une visite de François Fillon à Manosque, et les gens qui l'ont hué, sifflé ou qui lui ont "hurlé" dessus (c'est le mot qui convient) pour exiger sa démission ne m'ont pas paru être des militants ni même des sympathisants de gauche, contrairement à ce qui a bien vite été dit (pratique...). Il semblait s'agir, plus simplement, de gens de tous bords et de tous âges qui auraient volontiers tabassé François Fillon à mort (et c'étaient pas des "jeunes") pour simplement "en être" ! S'il n'y avait pas eu un service d'ordre avec des bouchons anti-bruit dans les oreilles, pour permettre à Fillon de vomir en temps réel sur ceux qui l'apostrophaient, j'ai bien l'impression qu'on aurait ramassé le capon avec une pelle et avec un seau (c'était vraiment chauds les marrons).<br /> <br /> ...<br /> <br /> Constatant que malgré "tout", malgré ces scènes qui se multiplient et toujours pour de bonnes raisons, Sarkozy ne cesse toujours pas de se foutre ouvertement de la gueule de tous les Français, en prônant cette fois-ci un plan de sauvetage des emplois si grotesque que même un inepte notoire comme Michel Rocard ne pourrait qu'avoir envie de pisser, j'ai bien peur que ça dégénère de plus en plus ; jusqu'au jour où il y aura un véritable "incident", c'est-à-dire un, deux ou trois cadavres allongés sur le bitume. Cadavres de flics (qui n'incarnent plus aucune valeur) ? Cadavres de jeunes (rendus fous par une France qui n'aura jamais fait que les piétiner) ? Ou cadavres de Français lambdas, qui veulent plus que jamais sauver leur pays de la clique d'un Berlu franchouillard qui fait tout ce qu'il faut pour le jeter dans l'égoût ?<br /> <br /> J'en sais rien. Je sais plus rien...<br /> <br /> Je ne vois plus d'autre échappatoire à cette spirale que celle qui consisterait à guillotiner ce qui n'a jamais été rien d'autre que de la racaille politique.<br /> <br /> (Je sais, c'est mal écrit mais avec Arnold, j'ai du mal aujourd'hui.)<br /> <br /> http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20081028.OBS8146/manosque__francois_fillon_accueilli_par_des_sifflets.html
C
Non seulement on est dirigé par des larves mais des larves qui manquent d'humilité. Pourtant, nous allons tous vers le même endroit qui est le "trou". Je ne suis pas négative mais réaliste. Le fait est que l'on nous emmène en nous faisant croire que nous devons la vie à ces larves parce que, le droit qu'ils s'arrogent est un droit de servage. ET nous pauvre peuple nous croyons à ces mots qui nous empêchent de réfléchir sainement. <br /> On se dit: Il a l'air sérieux donc on fait confiance. Il emploi le bon ton, donc, il fait ce qui'l faut...et ainsi de suite..<br /> Nous faisons confiance à des larves au lieu de faire confiance à notre jugement mais n'est-ce pas l'éducation que nous avons reçue à la base?<br /> <br /> Effet pervers qui nous fait courber la tête aujourd'hui et nous fait croire que nous sommes les larves parce que nous n'osons pas croire que nous sommes tous à égalité en droit à la naissance.<br /> <br /> Nous sommes élevés dans l'idée de la pensée unique: "Les grands sont grands et les petits resteront petits". pourtant libre à nous de changer la donne, nous sommes plus nombreux et avons pour nous cette force là. Mais c'est en profondeur qu'il nous faut évoluer pour sortir de ce cercle vicieux.. Assumer notre part de responsabilité dans tout de fiasco.
P
Moi, je n'ai développé aucun produit, mais j'ai développé quantités d'outils d'analyse et de modèles de marketing. Tellement magnifiques que dans bien plus d'un cas, "on" s'est empressé de s'attribuer la paternité de mes travaux (je connais même quelques chiasses humaines qui ont fondé tout ce qui est devenu leur carrière sur des travaux réalisés par votre serviteur -tiens, on m'a même piqué une idée pour en faire un nom de boîte, une fois !-).<br /> <br /> Ca me permet d'écrire que je ne suis pas tout à fait d'accord avec ton opinion sur l'expérimentation, olaf : si tu fais une expérience au sens propre du terme, tout échec doit être vu comme une chose positive, en ce sens qu'il te permet d'affiner la démarche ou/et de choisir d'autres voies qui vont être les bonnes (au bout d'un moment, c'est fatal). La différence entre le con et le courageux (parce qu'il n'y a pas d'intelligence sans persévérance) se situe précisément là : le con lambda se satisfait de ses échecs (voire il les glorifie, comme un certain président que nous connaissons bien), alors que quitte à se planter jusqu'à la fin de ses jours, le courageux ne cessera jamais d'essayer de faire "mieux", s'exposant toujours au risque de l'échec (mais réussissant de plus en plus de choses, s'il n'est pas définitivement con).<br /> <br /> Maintenant, que faut-il déduire de tout ça ? Simplement qu'on est dirigés par des larves.<br /> <br /> :)
P
Je suis tout à fait d'accord avec toi, Oz (this was a private message). ;)
P
Rigolo : pas plus tard qu'hier, je me suis vu répondre une énormité, heuuu, ENORME, par quelqu'un qui me donnerait bien des cours sur l'évaluation des marchés et sur la fixation des prix de vente si je n'étais pas... un spécialiste des deux sujets.<br /> <br /> :)
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