Présidentielle U.S. : Obama entre dans l'Histoire, McCain expédié en gériatrie !
C'est finalement avec une très confortable avance que Barack Obama a triomphé de John McCain au terme d'une élection qui le voit devenir 44ème président des Etats-Unis d'Amérique, et surtout premier candidat noir à accéder à la Maison Blanche : pas rien ! D'autant que pour dire la stricte vérité, le vieux McCain a purement et simplement été balayé par un Obama que tout le monde ne se risquait pas à donner vainqueur dans le monde vers 2h30 du matin, heure française...
Sanction de huit ans d'errances bushistes ? Punition d'un McCain qui, on s'est très vite empressé de le rappeler, n'a jamais été un républicain pur jus ? Gifle administrée à Palin et à tous les plombiers qui, refusant de se faire appeler Samuel, tiennent à ce qu'on les appelle Joe ? L'échec est rude, en tout cas, pour les "cerveaux" de l'équipe McCain, qui il est vrai avaient plus à voir avec ceux, inexistants, de protozoaires, qu'avec ceux d'êtres humains dont le travail se révèle décisif dans une élection nationale (toutes qualités mises à part, porté à bouts de bras par des millions de fans américains, Barack Obama en sait quelque chose). Déjà, les critiques pleuvent chez les républicains.
Nicolas Sarkozy est aux anges (*), John The Cicatrices McCain est en route pour le service soins palliatifs d'un mouroir pour vétérans mythomanes, quant à Sarah Palin, elle pourrait bien se faire dévorer vivante par l'un des ours dont elle rêvait d'éradiquer l'espèce. A présent, l'idée-même de compétition fait partie du passé (et au fait... le plombier s'est noyé).
(*) il l'aurait aussi été si John McCain avait élu, d'ailleurs on peut parier que le président français aurait rampé devant l'ancien pilote U.S. comme il a déjà rampé devant le président Obama.
Tous derrière Obama ! Même si partout, on sait d'ores et déjà que "Barack" n'apportera probablement rien d'autre qu'une révolution culturelle dans un pays qui s'effondre, et dont l'image à l'étranger ne passionne pas tant que cela des Américains qui s'inquiètent surtout pour leur porte-monnaie. C'est un fait, qu'il ait été plébiscité ou non par un taux jamais vu de votants, le 44ème président des Etats-Unis ne disposera pas avant longtemps du dixième des moyens nécessaires au rétablissement économique d'un pays qui roule des épaules plus que jamais, mais qui n'a jamais été aussi loin de pouvoir redresser la barre.
Image déplorable à l'étranger, présence hors de prix en Irak, chômage et inflation en explosion constante, millions de sans domicile jetés dans les rues par une crise des subprimes dont les principaux acteurs sont tous sortis riches et presque propres sur eux... Avant même d'avoir pris suffisamment de vitesse pour être en mesure de décoller ses roues du sol, l'avion Obama a déjà du plomb dans l'aile ! Si bien que si l'espoir et le crédit font vivre, surtout en Amérique, le premier risque d'être de courte durée, avec un Obama qui, tout compte fait, a beaucoup plus de chances de n'être qu'un Mitterrand américain que de révolutionner quoique ce soit.
Premier signe, non pas d'une révolution, mais disons plutôt d'une légère "évolution" (?) des mentalités toutefois, sur une certaine chaîne française, celui qui hier encore était "un Noir" est devenu "un métis" (...).
Autre signe aussi enthousiasmant, toujours entre guillemets, pour des Français qui se sont relativement passionnés pour cette élection (surtout à la fin), ce soir nous nous intéresserons à ce que représente vraiment l'élection de Barack Obama pour Nicolas Sarkozy... Une caricature de président littéralement torpillée, dans l'esprit, par le succès inattendu d'Obama, dont les chaînes info ont d'ailleurs, sans particulièrement le rechercher, clairement démontré tout au long de la nuit dernière qu'il ne représentait absolument aucune espèce de valeur en France.