Spéciale Obambi
Obama : sitôt l'élection remportée, le changement dans la continuité
Comme annoncé récemment dans le Poliblog, si l'on en croit des rumeurs concordantes qui se répandent depuis mardi, le quatrannat de Barack Obama s'annoncerait plutôt mal pour ce qui est du changement...
Au nombre des futurs "invités" dans l'administration de Barack, on pourrait en effet compter des personnages aussi proches des préoccupations de l'Américain moyen qu'Hillary Clinton et Al Gore (qui refuse toujours qu'on l'appelle par son vrai prénom, le même que celui de Capone) !
Plus fort encore, débauché parmi l'effectif pas du tout insignifiant des engloutisseurs de stéroïdes et des producteurs de testostérone qui avaient soutenu jusqu'au jour de son deuxième écrasement "avec bobos" la candidature de John Pinocchio McCain (on trouvait quand même dans cet effectif l'étalon italien Rocky Balboa, le copain de Sarah Connor Terminator, le lieutenant John McClane de Piège de cristal et Walker Texas Ranger, sans compter l'inspecteur Harry Callahan !), Arnie pourrait selon certains bruits lui aussi rejoindre l'administration Obama dans un poste en rapport avec le budget !
Probablement un hoax, car si Arnold est toujours marié avec Maria Shriver, nièce de feu le président démocrate JFK le vrai (rien à voir avec celui de chez nous, parti en retraite chez François Bayrou), il avait aussi déclaré pas plus tard qu'à la fin du mois d'octobre dernier que Barack Obama avait de "petits bras décharnés" et des "jambes maigrichonnes", faisant en cela référence à ce qu'il voyait comme un manque de fiabilité d'Obama face à un McCain qui avait passé cinq ans et demi à se faire fricasser les testicules par les Viets dans de minis casseroles électriques, selon les dires approximatifs de ce dernier (ah, les ravages du besoin de reconnaissance pour l'un et des anabolisants pour l'autre !)...
Reste que tout ça fait déjà tâche. Car si la présence d'Arnie au côté d'Obama est très loin d'être acquise (Arnold pourrait bien vouloir "terminer" personnellement Obama en 2012, il aura alors -déjà- 65 ans), celle de l'inspiratrice d'Anne Sinclair (épisode du zizi de William Clinton dans la bouche d'une certaine Monica) et celle d'un type qui adore laisser toutes les lumières allumées, mais qui s'est toujours passionné pour l'environnement depuis qu'il a compris qu'une telle passion pouvait se payer en dollars, sont beaucoup moins hypothétiques, l'un comme l'autre étant, contre toute attente, des rentiers plutôt appréciés d'un populo démocrate qui, comme dirait sûrement Christophe Barbier à son sujet (NDR : puisque le populo démocrate n'appartient pas à une CSP++++), serait bien infoutu de comprendre quoique ce soit à une version américaine de L'Express !
Obama, change they still can... hope ?
(Obama, le changement qu'ils peuvent toujours... espérer ?)
Schwarzenegger : Obama a des "jambes maigrichonnes" (Poliblog : Schwarzenegger a les mollets et tout le reste bourré de methandrostenolone)
http://tf1.lci.fr/infos/elections-usa/0,,4144675,00-schwarzenegger-obama-a-des-jambes-maigrichonnes-.html
Barack "Sarkozybama" : pour l'instant, il permet au moins à Nicolas Sarkozy de voir la vierge !
L'un est petit, l'autre pourrait manger sa soupe (au coca) sur la tête du premier.
L'un est vilain et marche en canard, l'autre n'est pas moche et sait se mouvoir avec élégance.
L'un est blanc, et ne tient a priori pas du tout à ce qu'on rappelle que ses parents sont des juifs d'origine hongroise et espagnole (d'ailleurs très curieusement, les journalistes français n'abordent ni ne mentionnent jamais ce détail), l'autre est métis et assume totalement son "origine" comme la nationalité kényane de son père (décédé en 1982).
Côté école, femmes et mentalité (ou morale) en général, le fossé continue de se creuser : sur les bancs, pour peu que l'on sache, l'un a été un cancre noyé sous des tonnes de notes minables, alors que l'autre est l'un des plus parfaits exemples d'élévation sociale par l'intelligence et le travail dans un pays qui saurait récompenser les deux (à voir)... Marié une première fois à la nièce du maire de Neuilly (tiens-tiens), l'un divorce d'avec sa première femme pour épouser la seconde qu'il a volée à un autre... trois jours plus tard -!-, avant finalement de voir également partir la seconde, son nouveau statut d'enclume professionnelle lui permettant alors d'épouser une fausse chanteuse riche mais ni très intelligente ni très douée pour parler, peut-être parce qu'elle a presque treize ans de moins que lui (?)... Vie nettement moins agitée pour le second, qui est marié à la même femme depuis 16 ans (il la connaît depuis 19), et offre un chien à ses deux filles pour célébrer son élection à la fonction de président des Etats-Unis d'Amérique (NDR : en 18 ans de vie commune avec C., le premier n'aurait pas déjeuné une seule fois avec ses gosses, par contre, le couple se serait offert un chien "à lui" pour lui faire boulotter des plats remplis à ras-bord de mets hors de prix -loisir qui amusait beaucoup N. et C., écrit-on ça et là-) !
Côté carrière, ça se creuse toujours... En résumé, l'un se serait élevé à la force des poings selon la légende (NDR : disons plutôt, en se planquant pendant des années dans les jupes de politiques qui avaient tous beaucoup plus de bouteille mais aussi beaucoup moins de culot que lui), alors que l'autre a presque cherché à faire l'inverse en abandonnant une carrière d'analyste financier pour devenir animateur social (!), avant de devenir ensuite rédacteur en chef de la revue Harvard Law Review (il sera diplômé de l'université précitée avec mention, donc pas comme une certaine ministre française qui malgré tout a pu entrer à l'ENM comme dans un moulin), puis enseignant en droit constitutionnel (c'est seulement dans la foulée que, poussé au cul par sa femme Michelle avec laquelle il se marie en 1992, Barack Obama se lance en politique -soit six ans seulement pour devenir président des Etats-Unis, alors qu'un autre a rampé pendant plus de trente ans pour devenir président de la République et tenir, en bout de course, à écraser tous ceux devant lesquels... "il" avait fait le choix de courber l'échine ! Ni très glorieux, ni très correct-).
Côté bulbe, pour ajouter une note de gaîté, on a affaire à deux univers séparés par un mur de béton de mille kilomètres d'épaisseur : l'un ne comprend rien à rien, se prend les talonnettes dans le tapis dès la seconde où il n'a pas ses notes sous les yeux (cf. conférence de presse en Géorgie : un vrai film !), l'autre exprime avec aisance des idées claires qui ont d'ailleurs fait une bonne partie de sa réputation (facultée conjuguée à un sens aigü de l'organisation, à un talent décrit comme certain pour les travaux d'écriture, etc.).
Côté comportement enfin, on ne fait pas plus dissemblables. L'un est colérique et violent, réputé pour des dérapages verbaux qui ne sont pas le signe d'une grande intelligence et qui respirent plutôt la maladie nerveuse que le bien-être, l'autre est calme et amical (d'ailleurs, on l'aime même quand on ne l'aime pas !), connu pour toujours arriver à noyer gentiment le poisson quand on lui pose une question qui le dérange vraiment.
En résumé, d'un côté, on a un crapaud-buffle, de l'autre on a une étoile filante : cela n'a pas empêché Nicolas Sarkozy de s'attribuer devant les rares valets qui lui sont encore fidèles le mérite d'avoir "montré l'exemple" à Barack Obama (!), en lui démontrant l'importance d'une "rupture" que, selon le fou, il conviendrait désormais d'imposer à tout le monde (bé ouais, l'animal ayant tout inventé, il a inventé la rupture...) !
Cherchez l'erreur !
A-côté d'Obama, Ségolène c'est de la m... !
Sans même que Barack Obama leur ait demandé quoique ce soit, ils sont venus et ils ont tous été là ! Toutes celles et tous ceux qui avaient les deux jambes dans le plâtre, ou trois chats dans la gorge au moment de soutenir Ségolène Royal pour l'élection présidentielle française, qui date pourtant de moins de 18 mois.
Aujourd'hui d'ailleurs, comme si l'objectif à atteindre était d'enfoncer toujours davantage une candidate qui, elle-même, a eu la formidable naïveté de se réjouir publiquement de l'élection d'Obama (un "j'aurais aimé que les socialistes français m'apportent le même soutien, une seule fois en 2007, que celui qu'ils apportent aujourd'hui à Barack Obama" aurait d'ailleurs fait jaser avant le congrès de Reims), les mêmes qui s'étaient illustrés hier par leur absence ne tarissent déjà plus d'éloges sur un homme qui, selon eux, va forcément changer la face du Monde (et la face de ta soeur, aussi)... Donc torrents de compliments de la part de Moscovici, de Dray, de Delanoë, d'Aubry et même d'un Lang dont l'âge le rapprocherait plutôt de John McCain que du 44ème président élu par les Américains. Sensiblement plus réservé, François Hollande, sur le départ, a eu la morgue typiquement hollandaise de préciser que "l'élection du président des Etats-Unis" n'était "pas l'élection du président du Monde", ce dont tout le monde s'est royalement foutu puisqu'Hollande se prenant lui pour le plus grand philosophe du Monde depuis des lustres, il pense exactement la même chose de n'importe qui sauf bien sûr lui-même.
Pour autant, qu'il me bassine ou pas, François Hollande et moi, on n'a pas du tout regardé ni entendu les mêmes choses a priori, au point que je pourrais presque me demander si on habite bien dans le même pays...
Le très insignifiant Nicolas Sarkozy buté dès le 15 de ce mois par le vrai président du Monde, incidemment, ce sera d'ailleurs l'un de nos sujets de demain.
"Le Parti socialiste salue l'élection si symbolique de Barack Obama"
(NDR : on parle du même parti qui a à peu près tout fait pour que Ségolène Royal se fasse écraser lors de la dernière élection présidentielle française)
http://presse.parti-socialiste.fr/2008/11/05/parti-socialiste-election-barack-obama/