I'll be back. Euuuh, I AM back !
L'auteur vous prie de bien vouloir l'excuser pour cette interruption momentanée du service, mais en ce moment, dans le cadre de ma lutte quotidienne contre la névralgie de Bidule, je sers pour une énième fois de cobaye à un doc qui s'est dit qu'on devrait augmenter la dose d'un médicament dont je dois taire le nom ici, histoire de voir si ça finir par me faire sortir les yeux des orbites, ou si ça va me faire pousser les orteils ou les dents...
Y'a du mieux sur certains plans, c'est sûr, mais y'a aussi du moins bien sur d'autres.
Ces derniers temps par exemple, je ne sais pas s'il y a vraiment un rapport, mais toujours est-il que j'ai été submergé par une énorme vague de mépris, qui m'a conduit à penser que la politique, dans notre pays, ne valait même plus la peine d'être commentée.
Le postulat est simple : vous prenez un amputé de la tête, vous lui confiez un mandat ou un portefeuille x ou y (voire z, pour les plus abrutis de la bande), et vous obtenez la France de 2009 : une singerie de Nation et une caricature de démocratie, à la tête de laquelle ne règnent que des hommes sans tête et sans c..., qui ne savent se faire faire que des couleurs et des manucures à la Nicolette, ou/et qui se font maquiller comme des geishas qui reviennent tout juste d'une semaine de "boulot" à se faire dorer les bourrelets sur le pont du yacht d'une copine, disons des créatures mi-couineuses mi-grosses pognes, du genre Nico-je-me-la-raconte-Kadhafi...
On me l'a fait remarquer récemment, d'ailleurs ; pour la deuxième fois, un fidèle lecteur du Poliblog, que vous me permettrez de saluer bien bas ici (il le mérite : il a très bon goût, il pense carrément que je devrais faire "écrivain" !) m'a demandé : "mais boudiou d'boudiou de nom d'une bouse, qu'est-ce que tu as après Sarkozy, à la fin ? Qu'est-ce qu'il t'a fait ?". J'étais bien embêté... Après un dixième de seconde d'intense réflexion, j'ai répondu que ce que Nicolas Sarkozy "m'avait" fait, que ce que Nicolas Sarkozy avait fait surtout à "mon" pays, qui n'est pas celui de tout le monde, c'était d'être venu au Monde. Une raison bien suffisante pour ne pas supporter le Hobbit, en tout cas d'après moi, mais passons...
Or donc, avec mon nouveau traitement, y'a du mieux, car je peux écrire, mais y'a aussi du moins bien, car j'ai eu beaucoup moins envie qu'avant ces derniers temps. Je suppose que c'est un peu comme l'histoire du Malabar® vert, que je regardais avec envie derrière la glace, chez le marchand de journaux à-côté de l'école lorsque j'étais merdeux... J'en ai eu très envie, jusqu'au jour où j'ai cumulé assez de centimes (vingt au moins !) pour m'en offrir un ! Bref, je me suis offert mon Malabar® (sans contracter de prêt s'il vous plaît, je l'ai payé cash), j'ai fait des bulles, puis après, ben rien. Il ne s'est rien passé du tout.
En ce moment, bah c'est un peu pareil tout en étant complètement différent. Par exemple, c'est curieux, mais depuis que j'ai arrêté d'écrire, il n'a jamais plu autant de compliments sur moi (!). Alors peut-être que, quelque part, j'ai un peu chopé le melon. Toujours est-il que je me suis dit, à un certain moment, "à quoi bon faire indéfiniment la preuve de mon art, puisqu'il est universellement reconnu ?" :) Non j'exagère. En réalité, ben le médoc dont on a augmenté la posologie un peu trop vite peut-être, il a des effets bizarres, que j'ai encore du mal à contrôler.
'faut dire que je prends quatre fois la dose que le gars qui a du goût dont je parle plus haut, qui lui aussi a souffert d'un Arnold, et qui s'en est débarrassé avec, si vous suivez bien, le quart de la dose du même médicament x que je prends aujourd'hui...
Quatre fois plus, ça fait beaucoup. Même pour l'auteur du Poliblog, qu'aux confins de l'Asie, on appelait la Montagne de Fer dans une vie antérieure.
'fin bon, on se fout de tout ça. Je vous raconte un petit bout de ma life pour vous dire que non, je n'ai pas un baobab qui a poussé dans la main, non, je n'ai pas décidé de me ranger des voitures non plus, et non, je n'ai jamais rien eu de particulier "contre" Nicolas Sarkozy : la créature fait juste partie de ces êtres qui n'ont même pas d'intérêt pour perpétuer l'espère humaine, et dont le principal tort est d'être venus au Monde (flûte, je vais aller en taule, et mon gosse de cinq mois et des bananes ne pourra même pas m'y apporter d'oranges ! -quoique, vu le gabarit, il pourrait se faufiler entre les barreaux, ce petit filou-). Pas de quoi fouetter un militant UMP en somme, même si, j'avoue, c'est une chose qui ne me déplairait pas (surtout le p'tit gros, en plus je suis sûr qu'il en redemanderait, le vil coquin).
L'antisarkozysme, notez, c'est un concept plutôt évolutif, surtout par les temps qui courent, où un certain nombre, parmi ceux qui se promenaient constamment avec le nez entre les fesses du petit Nicolas, commencent à trouver que leur appendice nasal n'est pas aussi propre qu'ils le pensaient, et qu'à bien y réfléchir, il ne sent pas très bon non plus...
Ca doit vouloir dire que le vent tourne.
ENFIN !