Election au poste de première secrétaire du PS : la grosse Martine soupçonnée de fraude "massive"
Comme dirait Benjamin Castaldi, c'est le buzz du jour dans l'assemblée de cloportes autrefois connue sous le nom de Parti socialiste : alors que, naturellement, personne n'aurait songé à prêter un jour la moindre intention malveillante à la vieille borgne, Martine Aubry serait plus ou moins directement accusée d'avoir bénéficié d'une fraude massive (voire de l'avoir organisée ?) lors du vote par les militants PS pour l'élection au poste de premier secrétaire.
On rappelle à ceux qui auraient déjà associé le PS à la révolution de 1789 qu'en novembre dernier (c'est pas si loin pourtant), Martine la Borgne, et néanmoins fille chérie et pas du tout pistonnée de Jacques Delors, s'était retrouvée seule face à Ségo la Dingo dans la course au siège de première secrétaire (méchamment déformé par le cul du gros François), après les désistements successifs de Benoît Hamon et de Bertrand Delanoë qui, effrayés par l'écume qui coulait des babines de Martine, tremblaient des genoux à l'idée de recevoir un coup de fer à friser dans le crêpage de chignons qui devait ensuite opposer Ségo la Dingo à Martine la Borgne.
Avec quelques dizaines de voix d'avance seulement, la quinquagénaire la moins bien ravalée du Nord de la France l'avait emporté sur la molle Ségolène, qui il est vrai n'avait pas grand-chose de plus que son aspect à peine plus féminin que celui de Martine à vendre à des militants qui auraient voté pour Frédéric Nihous si Panpan s'était porté candidat...
Dix mois après, patatra ! Dans un livre écrit par les journalistes Karim Rissouli et Antonin André, on trouverait les détails d'un scénario rocambolesque mais néanmoins diabolique qui aurait permis à la fille Delors de voler une victoire qu'elle serait loin d'avoir méritée.
Martine s'en fout. "Royalement" ! Ça fait déjà dix mois qu'elle soupèse ses bourrelets en se demandant lequel elle devrait essayer de faire fondre d'ici à 2012, elle n'a naturellement pas l'intention de s'arrêter après avoir déjà avancé d'un quart dans sa "réflexion" !
Royal s'émeut d'une éventuelle fraude lors du choix d'Aubry
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