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Poliblog indépendant
21 mars 2010

Négation de la défaite à droite, fusions des listes à gauche : LES INSULTES SUPRÊMES !

bras_d_honneurÇa et là, on prévoit pour ce dimanche marquant le second tour des régionales une défaite encore plus sévère pour ceux que l'on ose encore appeler les deux principaux partis politiques de France : des partis qui, ajoutés à ceux, nombreux, qui ont présenté des listes au premier tour des élections régionales n'ont même pas convaincu un Français sur deux de se rendre aux urnes (!)...

Comme ils ont eu raison, ces abstentionnistes !

Dimanche soir dernier, alors que les résultats définitifs du premier tour n'étaient pas encore connus, déjà, côté UMP, le président lui-même avait mis au point une liste d'arguments dont aucun ne tenait debout pour balayer une cinglante défaite de la majorité qui n'avait pourtant échappé à personne, mais qu'il fallait malgré tout contester par tous les moyens (y compris les plus sots : on a notamment suggéré l'idée que le vote, ayant rassemblé moins de 50% de votants, ne pouvait être considéré comme une sanction du sarkozysme), et que côté gauche, un clan mafieux de "Verts" (familia Cohn-Bendit) avait déjà pris langue avec des socialistes spécialistes des tractations de caniveau (on les appelle des "négociateurs") pour s'attribuer entre copains des sièges que les électeurs voulaient voir occupés par d'autres !

En résumé, ceux qui avaient voté socialiste pour ne pas voter Verts, mais pour porter, croyaient-ils, d'authentiques socialistes aux Conseils régionaux y trouveront des Verts en nombre suffisant pour que leur vote soit totalement dénaturé, et ceux qui avaient voté Verts, parce qu'ils ne voulaient plus voir de rentiers socialistes aux commandes des régions ont appris avec une rage teintée d'amertume et de consternation qu'ils avaient voté pour des Conseils régionaux bourrés de socialistes, des Verts félons étant appelés à y jouer le rôle de cautions écolo d'un parti qui, dans les faits, soit a toujours déféqué sur l'environnement et sur tout ce qui s'y rapporte, soit ne l'a pris en compte que comme énième argument (très ponctuellement) de campagnes qui heureusement sont toujours très limitées dans le temps (i.e. mentir comme un arracheur de dents, c'est dangereux et fatigant ; en campagne, on vit toujours dans la crainte du faux pas qui pourrait tout mettre par terre).

Je l'écris comme je le pense, si j'avais voté socialiste, armé d'une bonne demi douzaine d'oeufs pourris, j'aurais fait le déplacement spécialement pendant l'entre deux tours jusque sur n'importe quel marché pour mitrailler abondamment la première racaille socialiste (même "d'innocents" militants) qui aurait permis que je sois à nouveau le dindon d'une gigantesque farce, rejouée à chaque élection, et qui aurait dû me dissuader d'aller voter au premier tour si j'avais été mieux inspiré, et si j'avais voté pour les Verts, j'aurais inlassablement essayé de mettre la main sur Daniel Cohn-Bendit pour le renvoyer en Allemagne à coups de poings au visage et à coups pieds au cul, car s'il en était encore besoin, les événements m'auraient cette-fois ci démontré que je ne dois définitivement rien attendre d'un pédophile assumé dont le parcours n'a jamais montré qu'une seule chose : que "l'ami Dany" aurait pu (d'ailleurs il a) embrasser n'importe quelle cause, pourvu qu'elle lui permette de faire parler de lui et d'engraisser aux frais de naïfs qui Dieu seul saura jamais pourquoi le voient comme un "pote" (aurais-tu pu rouler pour l'extrême-droite, Dany ? En toute honnêteté, je suis sûr que oui).

Malgré un score minable en proportion du nombre plus que réduit de suffrages exprimés, l'extrême-droite, justement, ne s'est jamais portée aussi bien qu'avant le second tour : parce qu'elle a retrouvé son audience d'antan bien sûr, mais aussi, on se refuse encore à en parler parce que cela pourrait fâcher encore plus, parce que toutes les conditions sont réunies pour que cette fois, ceux qui croient encore en la smala Le Pen ne la lâchent plus au profit d'un couard qui s'est fait une spécialité de brailler comme Adolf, mais qui n'aura jamais agi que comme un Valls qui a du mal à saquer les noirs et d'autres et qui placera toujours la lutte contre le racisme à des millions d'années lumière derrière le maintien de ses privilèges et de ceux de ses copains.

Seule nouvelle réjouissante, dans ce paysage qui donne autant envie de vomir que d'égorger du politicard du matin au soir, l'UMP risque fort de sortir du second tour encore (beaucoup) plus affaiblie qu'elle n'est sortie du premier, sauf si... Si l'Alsace restait à droite par exemple (ce qui pourrait être considéré comme un bras d'honneur de dernière minute fait par l'UMP à toute la gauche "rassemblée"), que pourrait-on (dans la même gauche) reprocher à des candidats qui 'ont jamais défendu d'autres valeurs que leurs différents portefeuilles, ou aux électeurs d'une Alsace notoirement abandonnée à la pauvreté et à la précarité, à la criminalité et à un islamisme qui chaque jour gagne du terrain en attendant la grande confrontation autour du port de la burqa ? Certainement pas la volonté des locaux de se débarrasser de leurs problèmes, incarnés pour eux par des racailles (c'est le président lui-même qui les appelle comme ça, alors) alors que les véritables problèmes sont tout autres : en effet, Strasbourg, qui se trouve à quatre cents kilomètres de trop de Paris, ne saurait être considérée comme une ville française (elle est d'ailleurs devenue européenne), quant au PIB de la région, il vaut à peine que l'on s'y intéresse au point d'essayer de faire en Alsace quoique ce soit de politiquement inspiré (ou même de simplement responsable).

Alors, à quoi bon aller voter ce dimanche, même pour ceux qui n'auraient rien d'autre à faire de la journée ?

J'ai beau retourner la question dans tous les sens, absolument aucune réponse ne me vient à l'esprit.

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Commentaires
T
bien vu, l'analyse de l'intérieur de la tête du fou !
P
Pour bien comprendre Nicolas Sarkozy, sous réserve que cela soit encore possible puisqu'il faut dire que nous parlons ici d'un malade mental en perpétuelle mutation, il faut se rentrer dans le crâne qu'il s'agit d'abord et avant tout d'un sociopathe, qui n'a jamais travaillé de sa vie, qui ne sait ni changer la couche d'un môme, ni conduire, ni faire cuire des pâtes ou comment fonctionne un supermarché (etc.), qu'il a grandi surprotégé dans un univers de femmes où lui-même n'a jamais vraiment eu à séduire que des hommes pour monter en grade (incidemment, ça lui a appris où il faut frapper pour leur faire mal), et qu'enfin, monté avec sa grande échelle dans le fauteuil présidentiel, le p'tit juif haineux maus qui ne méprisera jamais personne autant qu'il se méprise n'a jamais eu qu'un objectif profond qui n'a malheureusement pour ceux qui l'ont élu rien à voir avec la défense des intérêts de la France : tout, dans son comportement, démontre que Nicolas Sarkozy est un bon à rien, dont le QI ne dépasse pas celui des neuf dixièmes des bigorneaux, et que sa plus grande terreur est de pouvoir apparaître aux yeux des autres et du monde comme ce qu'il a toujours été, à savoir comme un type bourré à ras bord de problèmes psychologiques, et qui se trouve inconsciemment (toujours et à raison) si inférieur à tout le monde qu'il ne peut pas s'empêcher d'écraser les autres dans une sorte de réflexe de survie car, du moins est-il obligé de le croire, ceux dont on a écrasé la tête ne peuvent plus ouvrir les yeux.<br /> <br /> Sarkozy est un fou qui se bat contre lui-même et seulement pour survivre ("durer", dira-t-on si l'on veut être très indulgent avec cet aliéné). Il n'a rien à foutre de rien (d'autre) ni des autres parce que comme la plupart des sociopathes, il n'est tout simplement pas équipé pour ça.<br /> <br /> A mon sens, il aurait dû être destitué pour raison, disons "mentale" en 2008 au plus tard, ça lui aurait évité de transformer l'Elysée en club de rencontres pour candidats à la camisole.
O
ce que j'ai toujours pensé de Sarko :<br /> <br /> "La nouveauté est que la situation générale elle-même devient absurde. Le seul moment où le chef de l’Etat a semblé efficace a été la crise financière. Or, un an et demi plus tard, la finance est repartie de plus belle, mais pas l’emploi. Du coup, l’absurdité du personnage Sarkozy et celle du système semblent se rejoindre et fusionner, faisant du chef de l’Etat le symbole de la folie des temps."<br /> <br /> http://www.liberation.fr/politiques/0101625207-l-electeur-de-droite-ne-s-y-retrouve-plus<br /> <br /> Je suis toujours sur le cul de voir que c'est lui qui est parvenu au pouvoir et qu'il représente aussi le choix de types faisant prétendument partie de l'élite. Il faudra un jour que les gens se fatiguent d'être cons et d'élire des branquignols pareils.
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