Quand MAM se défend d'avoir dit ce qu'elle a dit
Bon, on ne va pas faire un petit sujet sur tous les faits d'actu. du jour et des précédents (on fera plutôt une sorte de ragoût géant ce soir), mais quand même, il fallait que je vous dise que conviée ce matin à s'expliquer, sur les propos qu'elle aurait tenus au sujet d'une nécessaire rééducation des Tunisiens avant la fuite de Ben Ali, devant la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Michèle Alliot-Marie a affirmé haut et fort qu'elle n'avait jamais dit ce qu'elle a dit et qu'elle ne voulait pas, non plus, donner à ses propos l'unique sens que beaucoup avaient cru devoir leur donner.
En clair, si vous voulez, c'est un peu comme si j'écrivais ici que Nicolas Sarkozy est un handicapé cérébral doublé d'une incommensurable feignasse, qui passe sa vie à se promener aux frais de tous les Français (y compris ceux des DOM-TOM), pour écrire dans les lignes suivantes que Nicolas Sarkozy est le mariage le plus réussi que l'on ait jamais vu entre une remarquable intelligence et une passion du travail qui tutoie l'amour fou, l'intelligence de Nicky étant toujours mise au service du travail, au point que la poupée de l'Elysée risquerait fort de crever de surmenage avant la fin de la semaine en cours si l'on en croit ses copains de l'UMP !
Ca sonne vrai, quoi.
A part ça, parce qu'à mon avis il convient de le rajouter puisque nous en sommes à parler de ce sujet précis, MAM a dit avoir été si horrifiée par le comportement des forces de l'ordre tirant sur la foule en Tunisie, qu'il a fallu qu'elle change de culotte et même de tailleur (il était trempé de larmes) avant de reparaître pour crier toute l'émotion que cette ignominie lui avait fait ressentir.
On y croit on y croit. Et on est fiers de toi, MAM : il était temps que tu fasses taire ces ragôts répugnants !