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Poliblog indépendant
1 septembre 2007

Tout ce que Sarkozy n'a pas "vu" à Bois d'Arcy

Nicolas_Sarkozy_chez_Michel_EdouardEn visite au centre commercial de Bois d'Arcy dans les Yvelines, le président de la République a partagé aujourd'hui avec beaucoup d'émotion quelques moments de la vie ordinaire d'un Français modèle (un poil riche puisqu'il va faire ses courses chez Leclerc).

Ne poussant pas de chariot parce qu'il avait oublié de se munir du petit porte-clé en forme de pièce que tous les citoyens portent sur eux, le chef de l'Etat s'est promené dans les rayons en compagnie de Michel-Edouard Leclerc, qui c'est bien connu accompagne personnellement chacun des clients qui se rendent dans ses magasins.

Nicolas a parlé avec des citoyens, a serré des mains, tripoté des DVD, et a ensuite laissé entendre à tous ceux qui étaient présents qu'il allait botter le cul des patrons des grands groupes de distribution (excepté Michel-Edouard puisque futé, celui-ci l'accompagnait) pour que ceux-ci cessent de voler les Français.

Nicolas veut totalement réformer la loi Galland et mettre, entre autres, un terme à la pratique dite des marges arrières, principe qui permet aux distributeurs de voler leurs fournisseurs en exigeant le versement de sommes souvent rondelettes de leur part au nom de ce qu'il est convenu d'appeler une "coopération" commerciale : tu me paies, je mets tes produits en rayon ; si tu me paies bien, il devient même possible que j'envisage de faire un effort de présentation pour tes produits, mais si tu ne me paies pas ou pas assez par contre, il se pourrait que j'oublie tous les matins de sortir tes produits de la réserve, etc.

Pas un mot sur d'autres pratiques illégales mais très courantes en grande distribution, comme le délotage, ni sur les pratiques des chefs de rayon qui, en plus des marges arrières, exigent toutes sortes de cadeaux de la part de leurs fournisseurs pour passer commande : mon ancien camarade Népomucène (pas son vrai prénom), qui était devenu chef de rayon chez... disons un grand distributeur très connu, après avoir connu une ascension rapide "parce qu'il avait le profil" (c'était un sociopathe qui prenait son pied en humiliant ceux qui avaient le malheur de travailler dans son équipe), ne dirait certainement pas le contraire si je le fréquentais toujours.

A son arrivée dans le groupe X, on l'avait envoyé effectuer un stage de formation au cours duquel on lui avait appris le métier de chef de rayon, tel qu'on le concevait au sein du groupe : il s'agissait, pour le (petit) chef, de traiter aussi mal que possible tout ce qui ressemblait à un être humain, à l'exception bien sûr de la hiérarchie et des collaborateurs de même niveau qui devaient faire la même chose. Grosso modo, le boulot essentiel du "CR" était de jouer les durs, les sans coeur, d'insulter et de marcher sur ses subordonnés du matin au soir, d'utiliser toutes les "armes" mises à sa disposition ou pas pour les faire filer droit, le tout dans le but d'exercer sur eux une emprise qui devait bien sûr se traduire par une meilleure productivité dans le travail...

Népomucène m'avait d'abord expliqué le contenu de son stage et je n'en avais pas cru mes oreilles, jusqu'à ce qu'il me donne des supports de cours qu'il avait reçus en double, me précisant bien que les informations qu'il mettait à ma disposition ne devaient filtrer au-dehors sous aucun prétexte.

Pourquoi ne devaient-elles pas filtrer, ces fameuses informations ? Parce qu'on lisait, noir sur blanc dans des sortes de classeurs, ce que le "groupe" apprenait à Népomucène. Mieux que de le lui suggérer fortement, on exigeait notamment de lui qu'il massacre les minables que les fournisseurs envoyaient à sa rencontre, et quand il les rencontrait son boulot était simple. Toujours commencer par dire "non", quoiqu'on puisse lui proposer. Ensuite, laisser le type (ou la femme) baisser son pantalon, puis son slip, puis enlever ses chaussettes pour poser le tout sur son bureau... Le début d'un entretien devait se faire sans lui, en quelque sorte. On lui conseillait notamment (tout est véridique) de poser ses pieds sur son bureau, ou/et de se curer les ongles pendant que l'autre parlait, en précisant qu'il pouvait jeter ses rognures sous le nez des fournisseurs... Ensuite, début de la phase dite "de négociation commerciale" : Népomucène devait regarder son interlocuteur de haut (de préférence comme un animal qu'on va abattre parce qu'il pue), puis trouver la faille, le défaut... Un bouton sur lequel il fallait qu'il appuie en le choisissant de manière à être sûr que ce serait extrêmement douloureux pour la personne qu'il avait en face de lui.

"Noir sur blanc", on exigeait de Népomucène (et de tous ses collègues de même niveau sur l'ensemble du territoire national) qu'il critique le physique du vendeur qui venait faire "la carpette" à chaque fois que cela était possible, parce qu'il était payé pour ça, et rien que dans cette courte (mais importante) phase de l'entretien, notre "ami" avait déjà tous les droits : critiquer la couleur de peau de son interlocuteur, critiquer ses vêtements, critiquer la manière dont ses cheveux étaient arrangés ou la manière dont ses ongles étaient taillés (avec des remarques du type "c'est vraiment très laid ce que vous portez, comment faîtes-vous pour sortir comme ça ?" ou "je trouve ça sale", etc.)... On l'invitait même, fortement, à pratiquer l'"autoformation", à aller toujours plus loin, ou toujours plus bas diraient ceux qui n'ont "pas le profil"...

Par exemple, on recommandait à Népomucène de toujours mettre en exergue la plus petite particularité physique de son interlocuteur, en la commentant comme une... horrible difformité : une oreille à peine plus décollée que l'autre, des narines un peu volumineuses, c'était du pain béni pour le chef de rayon qui devait faire baisser le prix de la marchandise à acheter jusqu'à ce que le fournisseur se barre en pleurant, ou avec la crainte d'être licencié ! Plus ça pouvait faire mal, plus il fallait appuyer. On l'encourageait, donc, à cracher aussi sur la religion de ses interlocuteurs, quand ceux-ci portaient un quelconque signe d'appartenance à une confession ou à une autre, ladite confession n'ayant d'ailleurs aucune importance... Mais je ne vais pas passer la nuit à écrire sur le sujet.

Pour arrondir ses fins de mois donc, Népomucène était tenu (et il adorait ça) de traîner les autres dans la boue, d'insulter les femmes de ménage, de faire cavaler les pousse-palettes jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus tenir sur leurs jambes, et quand c'était fait, il leur disait (dépassant volontiers ce qui était recommandé dans le "manuel") qu'ils n'étaient que des larves, des bons à rien, des parasites aussi nuisibles que répugnants, à l'image de cette "connasse" de Brigitte ou de Yasmina qui avait fait tomber un petit bidon de produit lave-glace en rayon quelques minutes plus tôt...

"Répugnant", un mot que Népomucène adorait employer à toutes les sauces. Il ne se cachait pas de prendre son pied en le criant constamment, à l'adresse de celles ou de ceux qui avaient une tâche minuscule sur leur blouse, un ongle sale ou de la poussière sur leurs lunettes...

Rien à voir avec le type que j'avais connu en école de commerce. Népomucène, qui avait déjà l'air à moitié taré à l'époque, était devenu complètement fou, et évidemment sa boîte y était pour beaucoup. Il était surexcité en permanence, prêt à s'embarquer dans les projets les plus délirants, hurlant de rire d'un air moqueur (c'était devenu un automatisme) quand il voyait une grand-mère tomber dans la rue, ou se gargarisant devant moi de la façon dont il avait fait pleurer une merde (comprendre une smicarde) qui bossait pour lui. Il me parlait même de ce qu'il appelait ses "records", quand il arrivait à pousser presque au suicide, en l'espace d'une seule journée, plusieurs personnes qui se levaient très tôt pour venir bosser le matin, qui gagnaient des clopinettes et qui n'avaient pas le temps de s'occuper de leurs gosses ni de leur vie parce qu'elles avaient trois, quatre heures de transport dans la journée.

Rien à foutre d'eux, rien à foutre de leurs problèmes, jamais le monstre ne se demandait si ses victimes pouvaient seulement avoir une fierté, une famille, des passions : c'étaient des merdes, et leurs gosses étaient "des rats", ou "des p'tits rats" quand Népomucène était d'humeur taquine...

Quand, incrédule, je demandais à Népomucène s'il n'avait pas le sentiment d'aller trop loin, voire beaucoup trop loin, il me répondait que tout ça n'était pas grave, que ce n'était qu'un jeu (!) : il était "payé pour jouer les méchants", et les autres, selon lui, étaient authentiquement des merdes, qui n'avaient d'autre utilité que de lui servir à se distraire entre deux visites de fournisseurs... Il les massacrait à leur tour, avec autant d'enthousiasme que certains gosses torturent les petits animaux.

Ah, je me rends compte que j'ai encore dérapé... Je parlais donc de la façon dont Népomucène arrondissait ses fins de mois. Eh bien c'est très simple, disons pour résumer que chaque comportement asocial de Népomucène vis-à-vis d'un subordonné était bien vu du patron, du chef de dep (département) ou du directeur de magasin qui était au sommet de la pyramide. Pour tout dire, c'est l'inverse qui aurait été mal vu, et même très mal vu ! Dans la distribution, on est là pour faire du chiffre, pas du sentiment ! Pour être bien vu, il fallait donc écraser les autres, les humilier à chaque fois que cela était possible en les rabaissant constamment, en les critiquant toujours, en les broyant... En en faisant tout ce que l'on voulait finalement. On était alors "bien vu", et le fait d'être bien vu déclenchait l'obtention de primes, dont le montant variait en fonction des infamies que l'on faisait subir aux autres, en fonction aussi des affinités que l'on avait su créer avec le patron (suceurs bienvenus).

Autre moyen, le plus important et le plus utilisé dans tout le groupe, d'arrondir ses fins de mois pour un chef de rayon, la torture des fournisseurs : autorisée, recommandée et même enseignée par la hiérarchie. C'était une sorte de rituel, racontait Népomucène. Les fournisseurs, il y avait ceux qui arrivaient la queue entre les jambes, d'autres qui arrivaient en sachant qu'il allait falloir "casquer" ou d'autres encore, des fous, qui venaient en pensant qu'ils allaient en découdre avec lui, mais qu'il traîtait par le mépris le plus profond puisqu'il les foutait dehors au bout de quelques secondes (jamais physiquement, car bien qu'étant assez grand Népomucène était bien trop lâche pour ça)...

En la matière, Népomucène semblait se débrouiller plutôt bien : il faisait "tomber" une à trois télés par mois, des magnétoscopes (y'avait pas encore de lecteurs de DVD, donc ça a dû changer), des fauteuils en cuir, des tables basses, toutes sortes de trucs qu'il aurait eu difficilement les moyens de se payer dans les quantités où il les recevait pour rien. La description du butin du psychopathe était l'un des trucs les plus hallucinants que j'ai jamais entendus : en plus des "gros" trucs, il y avait des cafetières électriques, des stylos par boîtes de 100, des accessoires de bureau, des calculettes, des Mont Blanc, des montres, des couteaux de prix (inquiétant avec un taré pareil), des coffrets de vin, des paniers de confiseries, des modèles en série limitée de sac pour Madame, des portefeuilles ou porte-chèques... Presque rien de tout ça chez lui, car à la longue il ne savait plus quoi faire de ses prises de guerre, alors tout partait chez sa mère, chez ses supérieurs qui en croquaient aussi quand ils n'exigeaient pas leur part (il fallait souvent les servir en premier), ou chez des amis à droite à gauche, parfois chez des gens qu'il s'était mis à fréquenter depuis qu'il était devenu aussi taré qu'eux...

En parlant de morale dans la grande distribution, on ne lui a probablement pas parlé de tout ça, aujourd'hui, à Nicolas Sarkozy (chez Michel-Edouard) !

On ne lui a probablement pas parlé, non plus, de l'ouverture du magasin Y de Pezland (attendu que je ne peux pas rapporter les vrais noms des groupes, des personnes ou des lieux ici, pour des raisons que vous comprenez bien) !

Le deal est simple : la marque Y obtient toutes les autorisations administratives pour faire construire un nouveau magasin dans la ville de Pezland. Disons que ça se passe entre 1995 et 2000... Le magasin est déjà construit quand j'interviens dans l'histoire, et il ne reste que les travaux de finition à faire. Ca avance plutôt vite. De mon côté, je prospecte sur le terrain pour aller voir les futurs clients de l'enseigne, leur vendre la salade maison (le concept et autres conneries du même genre, je leur dis que c'est nous qu'on a les plus grosses, etc.). Le temps passe et le magasin finit par être terminé. Du sol au plafond en passant par les linéaires, tout est prêt pour accueillir les tonnes de marchandises qui vont être mises en rayon pour le jour de l'ouverture, en prévision de laquelle on a fait un battage sans précédent dans toute la région.

On annonce donc la date "officielle" d'ouverture du "magasin Y de Pezland" à tout le monde, et le jour dit je me pointe le matin pour accueillir les clients, mais là... STUPEUR, on m'informe que le magasin est fermé avant d'avoir été ouvert !!!

Comme tous les autres commerciaux, je suis scié ! Plus haut dans le texte, je fais le mariol en parlant de mon boulot, mais dans la réalité je suis plutôt l'inverse. Disons un performer, le gars qui aime se dépasser... Ce que les trouducs qui en chient des bouquins appellent un "excellent" commercial, un vendeur d'élite, le gars qui se pointe chez un client qui le reçoit avec un fusil à canon scié à la main et qui repart à chaque fois ou presque avec des traces de rouge à lèvres sur tout le corps. Bref, je ne vous raconte pas ma vie. Disons que sur le terrain, j'en ai bavé des ronds de chapeau pour aller voir tous les clients qui vont se pointer dans une demi-heure. J'ai marné, moi, Madame (ou Monsieur) ! Sué sang et eau, pour que mes bien-aimés clients viennent nous voir en courant, les poches remplies de billets (ça compte quand même), et dépensent chez nous tout ce qu'ils ont gagné dans le mois et qu'ils avaient déjà prévu de dépenser ailleurs ! Alors quand on m'annonce que le magasin n'ouvre pas, je suis vert. "Green", même !

Alors je mène ma petite enquête, pendant que la matinée se déroule (triste, puisque le magasin est fermé). A force de persévérance et de ruses de sioux, je finis par me faire expliquer, entre deux clients qui arrivent et auxquels il faut expliquer qu'on est désolés mais que l'ouverture est remise à plus tard (en leur tendant une bouteille de champagne), que le magasin de Pezland où je me trouve ne peut pas ouvrir parce que le groupe Y n'a pas reçu l'autorisation administrative d'ouverture, qu'on attend toujours de la part du ministère de "Ceci" et que tout le monde considérait évidemment comme acquise (toutes les autres autorisations ayant été délivrées sans la plus petite anicroche) !

Quelques minutes plus tard, le "vrai" secret tombe : on me dit en chuchotant presque que le groupe Y a déjà craché une fortune pour obtenir, seulement par oral et seulement sur le principe, la garantie par le ministre lui-même que l'autorisation d'ouverture lui serait accordée le jour dit, seulement voilà... Le bruit court à présent que le ministre veut une rallonge, et que le montant demandé est si exorbitant que dans un accès de rage, les dirigeants du groupe lui ont immédiatement dit d'aller se faire enculer ! (Ambiance...)

Inutile de vous dire que le ministre l'a mal pris ! Alors le contact est rompu. Les patrons du groupe ont eu beau lui avoir présenté des excuses, à présent il fait la sourde oreille, fait dire qu'il est injoignable, joue le pourrissement pour toucher la somme exigée en sachant bien que l'entreprise, n'ayant pas le choix, finira bien par cracher.

J'aimerais bien vous dire "le plus terrible, c'est qu'il a raison", mais non, le plus "logique", c'est qu'il a raison ! Un jour où plus personne ne s'y attendait, comme par magie, le magasin ouvre, et sans jamais s'attarder sur le sujet (c'est toujours un "secret"...), on apprend discrètement à ceux qui étaient dans la confidence que la transaction a fini par se faire. Pas le choix, c'était ça ou le magasin n'ouvrait jamais.

On m'expliquera ensuite que pour passer outre le ministre qui en croque, le groupe a déjà prévu de faire ses prochaines ouvertures de magasins aussi loin que possible de Paris, en s'assurant même, d'abord, le soutien d'élus locaux, qui en croqueront peut-être eux aussi mais qui ne seront jamais aussi gourmands que l'engloutisseur de pots de vin de la capitale !

Vérification faite, je pense que j'ai peut-être retrouvé le nom de ce ministre ou très haut fonctionnaire de l'Etat français. Si je ne me trompe pas de personne, il a déjà été impliqué dans d'autres affaires du même genre, mais soit les poursuites ont été interrompues, soit il a toujours été blanchi, bien que la presse ait parlé d'une certaine affaire à une certaine époque...

A-t-il été candidat à la présidence de la République au cours des six dernières années ? Je ne dis pas oui, je ne dis pas non. De toutes façons, il faut toujours vous méfier de ce que vous lisez sur le web. Malgré force détails qui pourraient facilement vous conduire à penser que tout ce que j'écris est vrai, tout ce que j'écris pourrait très bien être faux. Aussi bien sur la grande distribution que sur le fonctionnement a priori "normal" des rapports entre politiques et grands distributeurs depuis 1962, année d'ouverture du premier hyper en France par Carrefour à Sainte-Geneviève des Bois.

Donc, considérez que je n'ai rien écrit, que vous n'avez rien lu ou que tout ce que vous avez lu est faux, et revenons à la visite de Nicolas Sarkozy chez Michel-Edouard Leclerc à Bois d'Arcy.

Eh bien je crois que quelque part, on en a déjà fait le tour... A part qu'en sortant du magasin Leclerc où il était ce matin, il paraît que le président de la République aurait demandé qui étaient les personnes en uniforme moche qui se trouvaient toutes à-côté d'un meuble vers l'entrée du magasin.

On a expliqué à Sarkozy que c'était la sortie du magasin, et non pas l'entrée. Que les personnes étaient des "caissières", et qu'elles étaient là pour faire payer les clients en fonction de ce qu'ils avaient pris dans les rayons... Sarkozy ne semblant rien comprendre, un type lui a expliqué que la principale différence entre le métro et l'hypermarché, c'est que dans le métro on paie avant d'entrer alors qu'à l'hyper on paie avant de sortir. Rien n'y a fait. Le président a dit qu'il avait mal au crâne et tout le monde est parti, sauf les caissières évidemment, qui n'ont rien demandé au chef de l'Etat.

Etonnant, car si l'on en croit l'article paru sur le site web de TF1 (deuxième lien ci-dessous), le coquin a réussi à carotter à Michel-Edouard trois pots de pâte à tartiner et deux DVD !!!

Il est fort, ce Nicolas... Admirable !

Distribution: Sarkozy veut réformer la loi Galland avant fin 2007
http://afp.google.com/article/ALeqM5g9UJe4G5DQ_eb0EhRmxNHzo0_1pQ

Pouvoir d'achat : Système U se défend
http://tf1.lci.fr/infos/economie/consommation/0,,3534131,00-pouvoir-achat-grande-distribution-defend-.html

Sarkozy, en tête de gondole, sur le terrain du pouvoir d'achat
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/275615.FR.php

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Commentaires
P
Merci pour le tuyau ! ;-)
O
J'ai envoyé à l'adresse mèl" contactez l'auteur " du site deux docs( fichiers joints ) d'une grève de la distrib qui a tourné au pugilat puis direction hosto et police. Ce qui n'est pas dit dans la doc, c'est qu'une employée a signalé un chapardeur à sa direction, cette dernière a tabassé le klepto dans son bureau et a demandé à l'employée d'y prendre part, ce qu'elle a refusé, récompense : deux tartes sur sa binette, sans témoins gênants bien sûr. Du Zola, j'vous dis...
P
On raconte aussi des choses, comment dire, peut élogieuses aussi sur la restauration rapide. Voir notamment ici, où vu de l'intérieur on nous explique pourquoi ce n'est pas bien (a-t-on besoin de le rappeler ?) de considérer ceux qui tiennent la caisse au McDo ou au Quick comme des "inférieurs"...<br /> <br /> http://reverdenouveau.canalblog.com/archives/2007/08/22/5970555.html
F
J'ai relayé ton excellent billet sur mon blog.<br /> Même si les conditions de travail ne sont pas aussi dégradantes dans les bureaux, la formation du CR est implicitement dispensée à tous les niveaux de management de la grande distribution.
P
CR, au fond, je pense que c'est un état d'esprit : dans la vie, il y a ceux qui ne méritent pas de vivre et qui passent leur temps à rabaisser les autres, et ceux qui n'ont pas de problèmes d'égo et qui devraient avoir le droit de travailler dans des conditions normales, à défaut de toujours pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Dans les moments de grande tristesse que nous inspire une réalité qui est fort différente, n'oublions pas de rendre grâce à celui qui a remplacé Dieu, car vue la vitesse à laquelle le chef de l'Etat terrasse les problèmes, je pense que celui du harcèlement sous toutes ses formes sera réglé d'ici à la fin du mois ! :)<br /> <br /> Merci pour l'appréciation filaplomb ! ;-)
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