Le vrai visage de Sarkozy (la France bientôt en guerre !)
C'est fait, la bête a tombé le masque, et pour ceux qui en doutaient c'est confirmé, Nicolas Sarkozy a bien un pet au casque.
Pas le petit éclat qu'on pourrait apercevoir si quelqu'un avait jeté une poignée de graviers à la face du président de la République, non, là il s'agit d'un vrai pet, limite trou béant, comme si Sarkozy avait enfoncé sa tête, qu'il croit si grosse, dans le fût d'un canon en train de tirer. Rien de tel pour prendre un obus en pleine tronche.
Hier, par le fait, le chef de "son" Etat n'a rien trouvé de mieux que d'aller rendre visite à des cheminots à Saint-Denis, pour une visite improvisée qui a vite tourné au vinaigre, un premier cheminot au moins refusant de serrer la main du président de la République devant les caméras (ouille !), un autre osant soutenir en face le regard d'un personnage qu'un moment on a pu voir comme un "fou" (re-ouille !), qui à présent semble se croire absolument tout permis.
Une authentique journée de folie, ce vendredi 26 octobre 2007. Peut-être un jour dont Nicolas Sarkozy se souviendra longtemps, et avec remords, lui qui vient de déclarer la guerre aux cheminots en les insultant presque pendant que de son côté, suivant la même ligne qui consiste à tout imposer, Eric Woerth arrivait à se mettre à dos l'ensemble des syndicats de fonctionnaires, tous appelant à une grève pour le 20 novembre qui pourrait revêtir une ampleur et une dureté jamais vues depuis les grèves de 68 !
Chapeau Sarko ! Car il ne l'aura pas volée, sa guerre, Sarko les gros bras, qui s'adresse aux cheminots comme s'ils étaient des... merdes ! Apprends-le pour pouvoir le répéter, lecteur qui ignore le séisme qui s'annonce, hier Nicolas Sarkozy n'a pas parlé "des" cheminots, il a parlé de "ça" ("ça" vit cinq ans de plus un cheminot) ! Nicolas Sarkozy n'est pas non plus allé "voir" des cheminots, il est allé en menacer une poignée après les avoir d'abord insultés ("Et vous croyez que la rue va me faire plier ?") !
"LA RUE" !......... Là où se débattent les électeurs, ces merdes dont on n'a besoin qu'à l'approche d'une élection... Ca va saigner.
Le point positif à retirer de cette journée est que les syndicats, de fonctionnaires pour commencer, ont enfin compris de quelle manière on devait "négocier" avec un Sarkozy qui se prend pour Arnold Schwarzenegger, l'homme n'ayant ni le sens de l'humour ni surtout la stature de celui dont il semblait s'être inspiré hier. C'est pourtant simple, pour obtenir quelque chose de Nicolas Sarkozy il suffit de faire du Sarkozy, c'est-à-dire d'éliminer toute idée de négociation avant même de s'être rencontrés : Sarkozy arrive ? Soit on cogne (méthode recommandée), on attaque frontalement, soit on met les bouts, et le show de ducon se termine faute de spectateurs. Ridicule, mais largement suffisant pour enrayer la non moins ridicule machine à jacter du chef de l'Etat, dont on se demandait d'ailleurs comment elle pouvait encore fonctionner.
Répétons-le (car on peut en être sûrs), ça va saigner. Personnellement, je ne miserais pas un kopeck sur le gommeux qui s'est déplacé pour aller insulter les cheminots et qui, par souci d'"efficacité" sans doute, a demandé à l'un de ses valets d'insulter d'autres fonctionnaires au même moment, mais dans un autre lieu.
Il est encore temps de faire machine arrière, Monsieur le président. Ce serait même un signe d'intelligence (pour une fois).
Dialogue tendu entre Sarkozy et des cheminots à Saint-Denis
http://www.rtlinfo.be/news/article/50162/--Dialogue+tendu+entre+Sarkozy+et+des+cheminots+%C3%A0+Saint-Denis
Salaires des fonctionnaires : la grogne syndicale monte d'un cran
http://www.edicom.ch/fr/news/international/1188_4451675.html