Durcissement de la grève des cheminots : les lèche-pompes volent au secours de la bande à Sarko
Argh, sale journée pour le chef de son Etat... Non seulement ces saletés de cheminots refusent ostensiblement de reprendre le travail, mais encore les autres saletés que sont les fonctionnaires dans leur ensemble se sont correctement mobilisés pour leur journée annuelle de grognonnerie ! Pour mettre fin au bazar, les lèche-pompes de la Sarkozie (voir avec quelle application ils ont nettoyé cette paire de chaussures du président de la République) ont dû mettre les mains dans le cambouis, et chacun y est allé de son petit couplet pour traîner les grévistes dans la boue.
Toujours Chevalier dans l'ordre des lèche-pompes (en dépit d'une persévérance admirable, qui aurait dû lui valoir d'être fait au moins Officier depuis belle lurette), Jean-Pierre Pernaut s'est longuement défoulé sur les cheminots en diffusant dans le JT de 13 heures des reportages qui ont toujours présenté des Français "à bout", tous (de même que Jean-Pierre) hurlant leur haine des gueules grises et disant qu'il serait temps de saigner une bonne fois pour toutes ces jean-foutres qui n'hésitent pas à prendre tout le pays en otage ! (GRRRAOU !)
Officier dans le même ordre des lèche-pompes (uniquement parce que certains sont persuadés qu'il est plus intelligent que Pernaut, mais franchement ça peut se discuter), Jean-Marc Sylvestre en a remis une couche en mettant, lui, l'accent sur ce que la grève des cheminots va coûter à une France qui "non", n'a pas été ruinée par les cadeaux fiscaux de Nicolas Sarkozy (de la propagande de sales gauchisses) ! (RE-GRRRAOU !)
Enfin, simple porte-écu dans l'ordre des lèche-pompes (le triste individu n'est que le directeur de la rédaction de L'Express, journal dont je ne me sers même pas pour emballer mes épluchures de légumes), Christophe Barbier a fait des pieds, des mains et surtout de la langue pour servir une sorte de cocktail-maison aux téléspectateurs qui ont eu à subir sa dernière analyse, probablement sur LCI (?)... Manque de chance, Barbier zézaye toujours autant, la faute à un poil que je suppose être un poil provenant de la toison pubienne de Nicolas Sarkozy et qui est resté coincé entre ses dents de devant depuis... bah on s'en fout. Or donc, à cause du poil, personne n'a rien compris de ce que Cricri voulait dire (surtout pas moi, qui me suis bouché les oreilles quand Barbant est apparu dans le poste), ce qui n'est pas très grave puisque ceux qui voudraient avoir un aperçu du truc peuvent toujours relire les deux paragraphes précédents jusqu'à ce que mort s'ensuive (pas sa faute, mais souvent Barbier se contente de répéter ce qu'il entend ailleurs, et au final il endort bien plus souvent qu'il ne donne envie de faire GRRRAOU).
KOIKIGNADON ? Seraient-ce des signes que quelque chose ne va plus à l'Elysée ? Un porte-flingue lambda aurait-il pu donner l'ordre aux lèche-pompes de déferler en troupeau pour pousser les courageux salariés gênés par les grèves à dépecer vivantes les ignobles créatures que sont les cheminots ?... Probable, mais il ne faut pas que cela se sache : officiellement, Nicolas Sarkozy en personne l'a d'ailleurs rappelé aujourd'hui, le cheminot est une créature extraordinaire, mais... qu'il convient de protéger contre elle-même ! En version imagée, il ne faut pas hésiter à lui péter la gueule avant qu'il se fasse du mal.
Comment appelle-t-on ça au lycée, déjà ? Ah oui, le "processus dialectique". Thèse : au départ, on est tous dingues du cheminot. Antithèse : on n'aime pas que le cheminot profite des tendres sentiments que nous nourrissons envers lui pour nous casser les bonbons (quand c'est le cas, on n'aime plus cette saloperie). Synthèse : c'est nous qu'on va casser les bonbons du cheminot (à coups de genou), pour éviter qu'il ne nous casse les nôtres. Simple. Et puisque c'est dans son intérêt, il finira bien par comprendre...
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