Chine : Sarkozy sympathise au nom de la France avec les... exécuteurs, tortionnaires, violeurs, affameurs, pollueurs, etc.

27 novembre 2007

Chine : Sarkozy sympathise au nom de la France avec les... exécuteurs, tortionnaires, violeurs, affameurs, pollueurs, etc.

Il y a déjà un certain temps que je nourris des doutes sur la santé mentale de Nicolas Sarkozy. Si pour l'instant les bulletins de santé officiels de l'Elysée ne font état d'aucun désordre psychiatrique chez le président de la République, il n'en demeure pas moins qu'il est permis s'interroger sur la conception très personnelle que l'homme semble se faire du rôle d'un chef d'Etat.

Ainsi, à l'occasion de son voyage en Chine, Nicolas Sarkozy a tout bonnement convié des "potes" à l'accompagner, car l'homme se trouvant omniscient, il semble plus que jamais penser qu'il n'a besoin de personne pour conduire des affaires qui ne sont plus du tout celles de la France, mais les siennes. Les patrons du CAC ? A la botte de Sarkozy quand ils y trouvent leur intérêt. Même eux font désormais partie du décor, pour un président dont on dit qu'il signe des contrats et qu'il ramène des commandes, mais qui passe en réalité ses journées à buller, ne résolvant aucun des problèmes de la France, quand il n'en crée pas de nouveaux (qui ne s'étaient jamais posés avant lui).

Qu'en penseront les smicards dont on est pour la deuxième nuit consécutive en train de brûler les voitures à Villiers-le-Bel ?

Eternelle justification de Sarkozy, mille fois remise sur la table depuis le mois de mai, les Français m'ont élu. En m'élisant président de la République, ils ont clairement témoigné leur volonté de voir des changements s'opérer, et ces changements, je suis là pour les mettre en oeuvre. Pratique... Car mis bout à bout, les arguments, tous discutables, permettent de faire "changer" à peu près ce que l'on veut (et de ne surtout pas toucher au reste). Y compris le comportement du président de la République, qui emmène à présent sa mère et l'un de ses rejetons en Chine, aux frais du contribuable, qu'on ne remerciera même pas de se saigner aux quatre veines pour financer les voyages touristiques de la smala Sarkozy puisqu'il a toujours été là pour satisfaire bon gré mal gré jusqu'aux plus petits caprices des pires déviants du monde politique, Nicolas Sarkozy n'étant pas à proprement parler le plus discret dans la catégorie.

Qui aurait dit, il y a seulement six mois, que le président Sarkozy se comporterait aussi vite comme s'il avait toujours considéré les Français comme moins que quantité négligeable ? Ceux qui ont fait des bonds dès l'annonce de la soirée au Fouquet's, peut-être... Qui aurait pu dresser la liste, hallucinante, de ceux qui ont été conviés par la Sarkö Airlines à venir voir de près ceux qui cautionnent en ne faisant rien pour l'empêcher la sodomisation des opposants politiques, qui grouillent dans les prisons chinoises, avec des matraques électriques ?

Voyons l'échantillon d'humanité... En partie. Dans le rôle du batracien de service, David Martinon, qui compte autant de doubles mentons qu'il compte de bougies sur son gâteau d'anniversaire, et pour lequel le rôle de porte-parole de l'Elysée se borne à dire "je ne sais pas" avec, en prime, une voix qui chevrotte et qui en dit long sur le degré de terreur que lui inspire le patron du château.

Dans le rôle du bossu et faux-cul, dont tout le monde veut planter la tête au bout d'une pique au Québec, Jean-Pierre Raffarin, qui ne fait évidemment aucune publicité autour de l'affaire, et qui accompagne Sarkozy en tant qu'ancien chef du gouvernement. On aurait pu lui préférer le moraliste et ami des hémophiles Laurent Fabius (ou le presque ex-taulard Alain Juppé, ou Jospin le roi du suicide manqué), mais Laurent refuse toujours ostensiblement de rejoindre le gouvernement de la "rupture", alors... privé de voyage !

Dans le rôle du multi-récidiviste des délits en tous genres, avec notamment une affaire de fellation sous la menace d'une arme de poing qui fera l'objet d'un dépôt puis d'un retrait de plainte, Patrick Balkany, ami intime de Sarkozy qui a longtemps terrorisé la ville dont il était le maire, et qui non content d'être une honte pour l'ensemble de la race humaine a maintenant ses entrées à l'Elysée (normal, quand le Conseil municipal de Levallois dispense le bon Patrick de rembourser les sommes énormes qu'il doit à la mairie pour des employés municipaux qu'elle payait mais qui bossaient chez lui).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Balkany

Dans le rôle du théoricien de Prisu, Henri Guaino, emmené par Sarko dans ses valoches pour préparer quelque argumentaire de vente au travers duquel le porte-plume de la Sarkozie va essayer d'expliquer aux Français pourquoi il faut brader la France aux investisseurs asiatiques... Pas le travail le plus facile au service du fabricant de poudre aux yeux de l'Elysée, mais fidèle à son habitude, Guaino trouvera sans doute dans les bouquins des autres deux ou trois idées à recopier pour mettre un petit laïus au point.

Dans le rôle du charclo toujours fier de lui, Jean-Louis Borloo, retenu pour accompagner le chef de l'Etat parce qu'il est ministre de l'Ecologie, et parce que Sarkozy entend bien convaincre les Chinois de faire tout ce que la France n'a jamais fait pour préserver son environnement. Ce sera d'autant plus facile que les Chinois ne sont même pas assez évolués pour prendre soin des êtres humains, alors l'environnement... on en parlera. Avantage des yeux bridés, qui font que l'on ne sait jamais si le Chinois vous sourit ou s'il est en train de se payer votre tête.

Dans le rôle des mannequins de vitrine peu onéreux enfin, Lagarde et Dati : Largarde emmenée dans le cadre de sa fonction de ministre de l'Economie, qui ne pipe pas mot sur le travail des enfants, Dati emmenée en tant que souriante ministre de la Justice que l'on n'aura aucun besoin de pousser pour qu'elle oublie de parler des expropriations sauvages, de la torture, des jeunes filles tuées ou mutilées au cours de viols commis en réunion par les membres du Parti dans les campagnes, des exécutions sommaires, etc.

C'est beau la Chine. Un grand pays, un nouveau partenaire dont la France aurait tout intérêt à se rapprocher. Une destination idéale pour Sarkozy aussi, car les gens qui disposent de moyens en rapport avec ceux des amis du président de la République peuvent y faire à peu près ce qu'ils veulent : pas de lois, plus de règles, juste des "opportunités de développement"... qui rapportent du pognon, seule religion de Sarko.

L'idéal pour un président qui n'est pas pressé de rentrer en France, car si Nicolas Sarkozy a oublié les Français, pas pendant trois jours mais depuis plus de six mois, les Français, eux, n'ont pas oublié les promesses mirobolantes faites par le candidat qui, une fois en fonction, a catégoriquement refusé d'augmenter le SMIC, estimant que le faible effectif de Français travaillant encore suffisait largement pour couvrir la vie de nabab de monsieur, de ses amis et à présent de sa mère et de son fils.

Quand tu veux, tu reviens, Nicolas. Et pour une fois, aies au moins le courage de dire en face aux Français ce que tu penses réellement d'eux. Si toutefois tu en penses quelque chose.

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