Amara contre la réintégration dans le monde du travail des demandeurs d'emploi de nationalité française
Alors que la France connaît toujours un taux de chômage record et que j'ai personnellement eu vent du cas, parmi d'autres, d'un saisonnier malgré lui qui ne parvenait même plus à trouver un emploi en saison dans la restauration, c'est avec une relative stupéfaction que j'ai appris dans un autre article du Nouvel Obs que Fadela Amara était favorable tout comme, du moins c'est ce que l'on prétend, Brice Hortefeux, à des régularisations au cas par cas pour des clandestins (et non pas "travailleurs sans-papiers") entrés ou restés illégalement sur le territoire français.
La CGT, visiblement fermement opposée elle aussi à ce que les demandeurs de nationalité française puissent trouver un emploi dans leur propre pays, aurait parrainé avec l'association "Droits devant" un peu moins de 1.000 demandes de régularisation dans la seule région parisienne (soit 5 départements). Ou quand un syndicat qui ne remplit déjà plus sa mission de défense des salariés se lance dans des croisades idéologiques sans rapport aucun avec le syndicalisme...
L'homme dont je parle au début de ce sujet, et qui aux dernières nouvelles avait été contraint de s'essayer à la maçonnerie, bien sûr sans aucune perspective d'embauche à long terme, aura, j'imagine, une petite envie d'expliquer à coups de pioche à Fadela Amara et à d'autres la réalité vécue sur le terrain par des Français quotidiennement piétinés dont on ose dire qu'ils ne veulent plus travailler dans les restaurants à aucun poste.
Sans-papiers : Amara est en accord avec Hortefeux
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20080507.OBS2901/sanspapiers__amara_est_en_accord_avec_hortefeux.html