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Poliblog indépendant
16 septembre 2008

Super Carlos mis à mort par le Poliblog ?

Carlos_dans_ses_oeuvresUne bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, après avoir fait caca à-côté d'une Renault (cf. photo), Carlos Ghosn ne devrait pas tarder à faire son énorme baluchon pour aller détruire une autre marque de n'importe quoi...

On le pressent, car après que le Poliblog ait été l'un des premiers organes de presse libre à tenter d'ouvrir les yeux de la France sur la menace représentée par Carlos, certains journalistes de la presse auto commencent à leur tour à traîner dans le purin celui qui, hier encore, était présenté comme le sauveur de Nissan (donc pas comme un vulgaire opérateur de machine à dégraisser).

Ils sont nuls, ces journaleux... 'faut toujours tout leur expliquer !

Renault : ventes mondiales de véhicules en baisse de 5,8% en août
http://bourse.lci.fr/news.hts?urlAction=news.hts&idnews=AOF080916_00999594&numligne=5&date=080916

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Commentaires
P
Renault ? C'est déjà du passé.<br /> <br /> Bonjour et bienvenue Emmanuel,<br /> <br /> Vous avez bien fait de préciser à la fin de votre commentaire que vous êtes directeur commercial de CISDEC-CISDEC-CISDEC (je vous offre volontiers ce petit encart gratuit), sinon je crois bien que je serais encore en train de me rouler par terre de rire...<br /> <br /> La France étant encore un marché de poids (pour le moins) pour le groupe Renault, et le pouvoir d'achat des ménages ne cessant globalement de s'y effondrer (comme, du reste, dans la plupart des pays européens où Renault est implanté), le défi qu'il ne "fallait" absolument pas rater pour les constructeurs généralistes français (donc pour Renault) était d'arriver à produire des voitures plus compétitives en termes de prix de vente il y a environ, euuuh... quinze ans.<br /> <br /> Or, le moins que l'on puisse dire sur ce point comme sur beaucoup d'autres, c'est que Louis et Carlos font partie des génies qui, à la tête de Renault en tout cas, n'auront jamais accumulé que des erreurs colossales en termes de stratégie de développement, ne tenant aucun compte des évolutions globalement négatives des économies locales dont le groupe dépend entièrement, ne tenant pas davantage compte des règles les plus élémentaires dès qu'on parle gestion de produits (ne pas confondre rationalisation tendancieuse de la production et stratégies de développement d'entreprise, qui sont des savoir-faire sensiblement différents, Ghosn étant "peut-être" doué concernant le premier -et encore, on a de sérieuses raisons d'en douter-, mais n'étant assurément qu'un comique de dernière catégorie concernant le second).<br /> <br /> La qualité des Renault a augmenté ? La belle affaire... Il s'en vend si peu qu'on devait jusqu'à ce matin plus ou moins liquider une usine complète produisant le dernier modèle de Laguna, qui dès le jour de sa sortie a commencé faire un bide on ne peut plus caractéristique des productions actuelles de Renault, faute de pouvoir simplement être "vendu" ! Il faut dire que le modèle n'est "juste" pas adapté aux attentes des marchés nationaux qui exigent tous une baisse significative des prix de l'automobile, "juste" pas meilleur que ses concurrents aux yeux des mêmes marchés (sinon, il se vendrait mieux évidemment), et "juste" de trop pour la majorité des clients existants de la marque, auxquels il faut encore ajouter ceux qui roulaient en Twingo (ou Clio) et qui ne roulent déjà plus en Renault (!)... Pas besoin d'ailleurs de vous rappeler que ce dernier modèle est maintenant fabriqué à l'étranger (et longue vie à Carlos, hein) : ça fait tâche, quand on est un client français obligé de compter un ou plusieurs chômeurs dans sa famille, encore plus quand le groupe dont vous posséd"iez" une voiture fait fabriquer un modèle plus haut de gamme que vous n'aurez jamais les moyens de vous offrir dans une usine française qu'on a faite plonger, dont pour couronner le tout les ouvriers n'ont jamais demandé à être dirigés par des branques qui seraient incapables de gérer une gamme de deux mobylettes...<br /> <br /> Pire encore, si les constructeurs automobiles dont les voitures sont commercialisées dans l'hexagone ne remplissaient pas tous leurs années (depuis une quinzaine d'années, tout de même) de week-ends "spécial ceci" ou "spécial celà" pour attirer le gogo, et s'il n'y avait pas "en plus" pour leur éviter la ruine des primes d'Etat récurrentes de type balladurettes ou juppettes étendues, devenues une véritable institution chez nous grâce à des crétins finis de droite dans le seul but de retarder un chaos qui de toutes façons finira par laminer tout le secteur en France (comme d'habitude, les politiques n'auront fait qu'accélérer la chute), alors Renault ferait déjà partie des constructeurs qui auraient réussi à se faire botter le c... depuis longtemps sur leur propre marché intérieur (tout le monde le sait très bien mais la ferme depuis quinze ans), la marque au losange ne subsistant pour l'instant que parce qu'à son image, presque tous les acteurs du marché automobile européen continuent de proposer des tarifs notoirement surgonflés en France, sans commune mesure, soit dit en passant, avec leurs nouveaux coûts de production qui "auraient dû" s'effondrer, pour cause de fermetures d'usines à tire-larigot et de délocalisations massives opérées par la plupart des constructeurs européens (fermetures et délocalisations dont le comique Ghosn est un spécialiste bien connu, voire mondialement reconnu à l'heure qu'il est).<br /> <br /> Il n'arrive pourtant à l'automobile française que ce qui arrive à bon nombre d'autres secteurs, qui ne se seront eux aussi gavés que pendant peu de temps des dérapages préconisés par de "grosses têtes" qui n'ont jamais été des fanatiques du boulot (et qui n'ont pas inventé l'eau chaude non plus, circonstance particulièrement aggravante)... A force de vouloir confier la direction de grands groupes industriels, dont la force a toujours reposé sur les volumes dans le passé, à des bons à rien qui seraient infoutus de gérer la caisse de la section saucisses d'une sandwicherie de quartier, on a laissé s'installer (et même applaudi bruyamment) un système totalement vicié qui place la seule marge au sommet de toutes les préoccupations (votre commentaire en est une triste illustration), pour cause à la base de dictature des gros actionnaires (suivis depuis par la plupart des petits), ces balayures qui préfèrent s'engraisser rapidement en liquidant autant que possible, plutôt que de permettre à tous de s'engraisser en même temps, à condition bien sûr de savoir rester "patients"...<br /> <br /> Tant que les clients ont été suffisamment nantis pour acheter des produits surfacturés les yeux fermés en France, il n'y a guère eu de problèmes (quoique, en 92-93 ça a vraiment chauffé), mais à l'amorce d'une énième période de récession majeure (bien plus forte que les précédentes), alors que la France baignait pourtant dans la récession depuis une bonne vingtaine d'années, il est certain que les dégâts vont être considérables et qu'on va les observer rapidement, sans qu'il soit besoin de rajouter encore au mille-feuilles les évolutions erratiques du cours du baril, ingrédient purement anectodique dans la chute annoncée des constructeurs automobiles français, mais qui ne va quand même pas du tout arranger les affaires des petits génies de Guyancourt (ceux-là même dont l'essentiel passent leurs journées à rouler du cul entre un distributeur et les bureaux de quelques potes, dans une sorte de mosquée techno qui ferait fumer de rage la plupart des clients qui paient encore pour des Renault, s'ils visitaient les locaux délirants du Technotruc).<br /> <br /> Pour l'instant, chez Renault on se fout de tout et on fait la sourde oreille à tout (une habitude de longue date), mais le fait est que la marque ne doit "qu'aux autres constructeurs européens", dont plus d'un a misé sur le même genre de non stratégies suicidaires à long terme, de ne pas avoir vu ses ventes s'effondrer depuis le début des années 90, où en tant qu'ancien salarié du groupe, vous êtes bien placé pour savoir qu'on avait déjà dépassé le stade de la catastrophe, avec des chutes de ventes en volume et en valeur d'une ampleur telle qu'elles ont rendu providentiel (pour très peu de temps) le recours, pour le moins très précipité, aux inventions d'ineptes notoires qu'ont été la balladurette et la jupette, deux idées prétendument salvatrices qui ont "juste" fait reculer les ventes en France de Renault et de PSA de l'ordre de 5% en quelques mois (...), sans parler du déferlement de constructeurs étrangers qui a suivi la mise à mort du secteur automobile français, où l'on adorait déjà se la raconter du matin au soir (dans les DG s'entend), par des rebuts de la politique qui ne sont jamais aussi doués que lorsqu'il est question de flinguer des choses qui marchaient très bien avant qu'ils s'en occupent.<br /> <br /> Ce n'est pas une petite couche (certainement pas moins nocive que toutes celles qui ont précédé) de bonus-malus écolo borloïen à un centime d'euro, qui booste les ventes de façon tout aussi provisoire, qui sauvera le secteur automobile français de l'anéantissement vers lequel il court plus que jamais à grandes enjambées : indépendamment de ce que vous appelez la "qualité" des voitures par exemple, et qui n'est un réel sujet de préoccupation que chez les constructeurs incapables de vendre et pour les économiquement forts, à savoir ceux qui ont encore les moyens d'acheter ou de changer régulièrement de véhicule, et qui tapent presque toujours dans le moyen-haut de gamme (ces clients-là ne représentent plus du tout une majorité suffisante, en France comme dans la plupart des pays européens, pour garantir des lendemains qui chantent à Renault ou à n'importe quel constructeur en Europe), ce sont toujours les prix psychologiques et les prix de vente pratiqués qui font marcher ou chuter un modèle, avant de faire marcher ou chuter une gamme complète, puis un constructeur en entier (on ne parle bien sûr pas du plus haut de gamme, où les critères de choix des clients sont radicalement différents : trop peu nombreux, ceux-là n'offrent de toutes façons strictement aucune perspective d'avenir à un groupe généraliste comme Renault, qui s'obstine pourtant à tout faire pour tenter de rivaliser avec des constructeurs qui, eux, ne travaillent réellement pas sur les mêmes segments que les Français -bide monumental de l'Avantime, Espace définitivement cannibalisé par le Picasso et par le Scénic, sans parler de leurs concurrents directs qui viennent de l'étranger-...).<br /> <br /> Comment tout cela va-t-il se terminer ? En bain de sang pour les Français. Un bain de sang qui surviendra par exemple le jour où un Tata, ou n'importe quel autre non-Français venu d'Orient, viendra secouer le cocotier en proposant des véhicules, même de qualité moyenne, à des prix très inférieurs à ceux d'une Renault ou d'une PSA made... Alors, Carlos et ses différents homologues, destructeurs éternellement satisfaits de tout le secteur automobile européen, n'auront sans doute pas le temps de dire ouf : la vague emportera tous ceux qui ne feront pas "que" du haut, voire du très haut de gamme. Soit ça se passera en gros comme ça, soit crise économique majeure (c'est parti pour de très longues années) oblige, les ventes de Renault et d'autres constructeurs européens ne vont plus cesser de se tasser pour des années, avec cette particularité pour Renault que tout en étant déjà en difficulté grâce à la politique on ne peut plus risible de Ghosn, la marque est en outre incapable de faire face aux changements qui s'annoncent grâce au même Ghosn (inadéquation criante entre la quasi totalité des gammes proposées et les besoins à venir des marchés européens, qui exigent tous des véhicules consommant toujours moins dont le prix chuterait rapidement, et dans des proportions non-négligeables s'il vous plaît (!). Pour tenir le choc, il n'y avait qu'un seul comportement raisonnable à adopter depuis plus de quinze ans : il aurait toujours fallu faire "du volume" -les délocalisations ne se justifiant plus par la moindre explication sensée-, mais Louis et Carlos ont toujours préféré faire de la marge, au risque de mettre tous leurs salariés européens à la porte, et de contribuer fortement à ruiner leur propre clientèle ! -chacun a dégraissé bien plus que de raison et laissé arroser constamment des milliers de copains publicitaires, sans jamais adapter les gammes ni faire un quelconque travail, pourtant vital, sur les prix de vente-)...<br /> <br /> Stratégies dites "d'investissements" (t'as raison) et politiques marketing et commerciale hallucinantes obligent, tout le monde se fera croquer ou s'effondrera sur lui-même avant de comprendre ce qui lui arrive, les groupes français n'étant pas, ça aussi on le sait déjà, ceux qui ont le moins de soucis à se faire, du fait de leur mépris congénital pour les gammes dites basse et même moyenne.<br /> <br /> Chez Renault comme chez PSA, on a beau continuer à masquer son incapacité à tenir compte des réalités des différents marchés et de tendances déjà observées depuis des lustres, en dégraissant et en délocalisant toujours plus, le résultat, le jour où il faudra vraiment passer à la caisse, sera de toutes façons qu'exactement comme aujourd'hui, les grands constructeurs français n'auront en stock (et pas davantage en chantier) aucun modèle low-cost susceptible de se vendre correctement en Europe, en adéquation, pour dire les choses comme elles sont, avec les besoins prétendument "nouveaux" correspondant à des signaux pourtant très clairs, puisqu'ils ont été émis par les différents marchés depuis une bonne quinzaine d'années (voire depuis quinze à vingt ans) !<br /> <br /> Au lieu de se précipiter chaque jour davantage dans une fuite en avant qui finira par jeter tous vos ex-collègues à la rue, ou au mieux dans le giron de groupes beaucoup plus sérieux qui ne feront même pas une bouchée du losange (pas demain matin, certes, mais après demain on pourrait bien en reparler), Carlos ferait mieux d'observer à la loupe les choix beaucoup plus judicieux opérés par les rares constructeurs dont on peut dire actuellement qu'ils connaissent une récession moindre, voire qu'ils ne connaissent pas la récession (Fiat).<br /> <br /> Pour des raisons qui personnellement ne m'étonnent pas du tout, puisqu'elles sont parfaitement cohérentes avec tout le reste (de la stratégie guignolesque du losange), quand on parle de tels constructeurs chez Renault et dans l'automobile française en général, soit on dit et on part toujours du principe "qu'on ne travaille pas sur les mêmes segments qu'eux" (en tant qu'ancien de Renault, vous êtes bien placé pour savoir que c'est totalement faux), soit on dit que les voitures qu'on construit n'ont "rien à voir en termes de qualité" (ben voyons, voilà un discours qui me rappelle encore quelque chose...).<br /> <br /> En France, la seule conséquence raisonnablement envisageable de la non-politique marketing (absence pure et simple de gestion des gammes et même des produits) et commerciale (incapacité notoire à vendre sans remises, sans compter les aides gouvernementales diverses et variées) érigée en modèle par Schweitzer puis reprise ensuite par Ghosn, qui il est vrai n'ont ni l'un ni l'autre le quart des compétences nécessaires pour assurer la pérennité d'un grand groupe industriel, sera une chute continuelle de Renault, marque incapable de "faire du volume", en lançant par exemple un modèle low-cost dans des pays où la Logan, pour ne citer qu'elle, continue de rester un produit inaccessible pour une majorité de clients potentiels (pas de chance : pour gagner de l'argent quand on est constructeur automobile, il faut au moins vendre des véhicules, autrement dit faire du volume au lieu de chercher à tout prix à faire un maximum de marge "opérationnelle", comme vous écrivez très sérieusement).<br /> <br /> Carlos se prend pour un cerveau qui "aurait" une stratégie mondiale, alors même que le dégraisseur est incapable d'imposer clairement un seul modèle sur le marché (pourtant gagné d'avance) où est née la marque qu'il dirige, et qui existe depuis plus de cent ans ? Cela ne me pose aucun problème : ni moi ni aucune personne que je connais ne travaillons chez Renault.<br /> <br /> Dans la mesure où il faudrait, de toutes façons, une bonne demi-douzaine d'années pour réparer la moitié des dégâts déjà commis par Ghosn (et par Schweitzer, avant lui) à la tête d'un groupe qui ne méritait pas d'être dirigé par de tels bras cassés sur pattes, je suis pour que Carlos en reste le patron jusqu'au naufrage final.<br /> <br /> Léger détail qui me gêne, dans l"histoire, ceux qui auront perdu leur emploi (voire leur vie, au Technocentre et ailleurs) pour rien en mouillant leur chemise au service de Renault, groupe dirigé par des branques qui ne savent que licencier et plier les valoches pour préserver leur sacro-sainte "super" marge et le cour d'une action qui sans le "secours" de l'Etat se serait ratatinée sur depuis une éternité, n'auront même pas la satisfaction de voir Carlos couler avec ce qu'ils croyaient être "leur" ancienne entreprise, celle-là même qui s'est débarrassée d'eux comme on écrase de vulgaires punaises... En effet, Carlos m'a tout l'air de faire partie de ces stratèges réellement inspirés sur un point au moins qui est toujours le même, à savoir qu'ils ne font généralement pas de vieux os quand le Monde commence à comprendre de quelle manière (totalement schizophrénique, dans le cas de Renault et de son bourreau Ghosn) ils ont conduit leur propre boîte au bord de l'anéantissement.<br /> <br /> Carlos Ghosn, c'est qui, ça ? Rien du tout. Même pas un Sarkozy de l'automobile.
E
Bonjour, <br /> <br /> je suis un ancien employé de Renault, parti développer une petite entreprise, et ne partage pas du tout votre analyse.<br /> <br /> Je ne fais pas d'idôlatrie mais doit reconnaitre à M.Ghosn d'avoir ramené Renault à plus de réalités économiques, dans un contexte réellement mondialisé. <br /> <br /> Oui, la pression de l'économie est-elle sûrement très forte dorénavant chez Renault, mais la qualité des voitures a fait un bond immense et rejoint celle des constructeurs japonais, les équipes du monde entier travaillent désormais avec les mêmes méthodes que le central pour unifier la qualité des produits de par le monde.<br /> <br /> Alors, M. Ghosn, moins séduisant et plus âpre que M.Schweitzer ? Probablement. Confronté à des conditions économiques hyper dures et les gérant ? Assurément. Mégalomane ? Son prédécesseur reconnaissait qu'accepter ce poste s'est se savoir et se sentir plus à même de remplir la mission demandée qu'un autre. <br /> <br /> Et puis, sur les 3 objectifs du contrat 2009, atteindre le niveau de qualité et celui de marge opérationnelle me semble louable et surtout un arbitrage de patron, qui vise un développement pérenne et non pas la seule poursuite d'un objectif de croissance de 800 000 voitures. <br /> <br /> Alors, M. Ghosn réaliste et finalement pas si critiquable ? Oui. <br /> <br /> Cordialement, <br /> Emmanuel Reynaud<br /> Directeur commercial de CISDEC.<br /> http://www.cisdec.com
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