La baignoire de la rue de Solférino.

Il avait déjà de grandes oreilles, l'actualité de la journée montre qu'il est peut-être en train de "choper aussi la grosse tête" : François Bayrou se promènerait en disant qu'un groupe de hauts fonctionnaires socialistes l'aurait contacté, on le suppose dans le dessein peu avouable de lâcher à la fois Ségolène et le P.S.

Sans doute un banal problème de timing, car après la remontée spectaculaire amorcée par Miss Poitou dans les sondages suite à son passage sur TF1, il est probable que ceux qui songeaient à quitter la familia sont déjà moins nombreux.

François Hollande, grand spécialiste de la chasse à l'homme devant l'Eternel doit sans doute, à l'heure qu'il est, diriger personnellement un remake de ce qu'il se pratiquait au n° 93 de la rue Lauriston pendant la Seconde Guerre Mondiale, sauf qu'ici les interrogatoires doivent se dérouler dans les caves du siège du Parti Socialiste, rue de Solférino, et que ce sont des socialistes de toujours, mais légèrement compromis (comme tout socialiste qui se respecte), qui doivent subir la question. Il est probable que nous n'entendrons même pas parler des passages à tabac, des doigts coupés et des noyés qui s'entassent déjà dans un coin à l'heure où vous lisez ces lignes (?).

Afin de brouiller les pistes, et puisque l'actualité nous amène à parler du P.S. et de la Seconde Guerre Mondiale, Ségolène Royal a pris position dans l'affaire Papon, omettant bien sûr de parler du passé on ne peut plus trouble d'un certain François Mitterrand pendant la même Seconde Guerre Mondiale...