Ségolène : débile ou dingo ?
Aujourd'hui, article intéressant de notre ami Malakine sur une "Ségolène Royal en plein délire". Malakine y explique ce qu'il pense globalement du personnage et en arrive plus ou moins à une conclusion partagée aujourd'hui par un nombre grandissant d'analystes : Ségolène Royal a un grain de riz à la place du cerveau, avec encéphalite du grain.
Ce n'est évidemment pas moi qui dirai le contraire. Sous le lien, vous pourrez lire le commentaire que j'ai écrit dans le blog de Malakine : très élogieux, une habitude quand je parle de Ségo.
http://horizons.typepad.fr/accueil/2007/06/sgolne-royal-en.html
[...] Je pense que le mot "délire", choisi pour ton titre, correspond bien à la situation : Ségo refuse d'assumer un échec qui est le sien au moins autant que celui du Parti socialiste. On peut tordre la réalité dans tous les sens, le fait est que Ségolène a échoué dans tous les compartiments : en tant que candidate (qui a perdu assez nettement, bien que cela aurait pu être pire), en tant que socialiste (qui n'a pas tenu un discours socialiste auquel, du reste, elle n'a jamais adhéré : étant une arriviste pathologique, Ségo aurait pu tout aussi bien être de droite), en tant que femme (qui prétend vouloir imposer une conception nouvelle de la politique), en tant que "personne" aussi (aucune qualité de leader, aucun charisme, incapacité à rassembler, incapacité aussi à convaincre ne serait-ce que dans son petit cercle (!), etc.)... Au final, il ne reste qu'un désastre sur pattes, qui ne doit pas manger suffisamment de poisson et qui marche avec un parapapluie dans le c...
Pour tous ceux qui, comme moi, ont trouvé que Ségolène Royal n'était rien de plus qu'un dosage un peu équilibré entre la stupidité et des symptômes d'affection psychiatrique, assez tôt dans la campagne il est devenu clair qu'elle ne pouvait pas gagner l'élection présidentielle (d'ailleurs assez tôt, j'en ai parlé dans mon blog).
Une fois l'élection présidentielle perdue, je pensais que Ségolène adopterait le seul comportement qui pouvait lui permettre de se représenter en 2012, passant outre des critiques dont la plupart sont tout à fait justifiées : en surfant une nouvelle fois sur les divisions au sein du PS, en profitant de l'absence de chef qui tue le parti à petit feu, en se faisant tout simplement "oublier" pendant cinq ans, Ségolène aurait pu revenir au premier plan, sans trop de difficultés même, du moins j'en suis persuadé.
Contre toute attente (mais c'est devenu une habitude avec Ségo qui bouleverse tous les plans, surtout lorsqu'ils sont logiques), Ségo a choisi de faire l'inverse en adoptant la seule attitude qui était de nature à gravement compromettre une candidature que beaucoup voyaient, pourtant, comme une suite logique à sa candidature en 2007. C'est un véritable exploit ! Il n'y avait que Ségolène Royal pour réaliser une telle performance... dans le mauvais sens.
Ségo va donc, enfin, exaucer mon voeu et disparaître de la circulation. Le seul problème est que cela ne changera rien à la situation du Parti socialiste, un parti que Ségo aura contribué à désagréger bien plus que tous les éléphants réunis (et ça aussi, il fallait quand même le faire).
Aujourd'hui, on complète simplement la (courte) liste des seules "matières" dans lesquelles Ségolène Royal excelle vraiment : la nullité, la stupidité, l'avidité, l'hypocrisie... chacune de ces tares relevant à la fois d'une intelligence limitée et d'un cerveau qui semble définitivement malade. Ségo est un Sarkozy maladroit et qui a perdu, en version femme.
Sur une échelle de la stupidité, de l'irresponsabilité et de la mégalomanie, je placerais Ségo sur le même plan que des personnages pourtant très différents comme Marie-George Buffet, avec pour Ségo une tare supplémentaire, liée à l'impossibilité qu'elle a de s'affirmer autrement qu'en se posant en victime : la paranoïa. Sans parler de la fuite en avant qui va obligatoirement avec tout le reste.
Tout le monde porte un peu une part de responsabilité dans la lente glissade de Ségo vers la folie. Si on ne lui avait pas prêté pendant aussi longtemps des qualités qu'elle n'a jamais eues, Ségolène Royal serait restée, au mieux, une obscure fonctionnaire dont les principales occupations auraient été de tyranniser ses collaborateurs (qui sont toujours des inférieurs sur le plan de la morale parce que sur le plan intellectuel, forcément, ça se corse...) et de s'attribuer leurs bonnes idées ou réussites.
En conclusion, la fin de Ségo ne sera pas "la fin" de Ségo, car comme tout schizophrène qui se respecte, Ségolène Royal refusera toujours de baisser les armes. Ce sera juste la fin d'un mythe que tout le monde a construit et qui n'a jamais reposé sur rien de concret, surtout pas sur des militants à 20 Euros qui, sans le savoir, sont directement à l'origine de la défaite pour l'ensemble de la gauche.
De Ségo et de ses fans, il ne restera rien, mais cela ne fera qu'alléger l'atmosphère pour un temps. Jusqu'à la quatrième défaite socialiste d'affilée dans une élection présidentielle que l'on dira encore imperdable en 2012.