L'HORREUR : Gilbert Sorbier victime d'une tentative de meurtre !
Non mes ami(e)s, vous ne rêvez pas, les mots ne sont pas trop forts pour qualifier le traitement criminel (ou plutôt l'absence de traitement) dont a été victime notre ami Gilbert Sorbier au CHU Lapeyronie de Montpellier, d'où le pauvre Gilbert est ressorti (dont il s'est enfui en fait) avec une tête qui ressemble vaguement à ce que vous pouvez voir en illustration !
Explication : victime d'un banal accident de scooter, Gilbert s'est polyfracturé le pif et le plancher orbital. Pour les non-initiés, je dois préciser que si j'en crois son récit, Gilbert est un peu comme moi dans ces cas-là : quand je me rentre une écharde dans la main (ou un peu n'importe quoi, comme un morceau de coquille d'huitre par exemple), si j'ai mal je n'hésite pas à m'opérer avec un couteau de bricolage. Toujours du Stanley, c'est de la bonne came, mais dûment désinfecté évidemment, avec même une lame spécialement réservée pour les "interventions" ! Comme Gilbert, qui donne l'impression que ça le "gratte" quand il se fend le crâne en deux dans le sens de la hauteur (sacré Gilbert) !
Bon reprenons. Disons que Gilbert, donc, se casse la binette en scooter, qu'il se broie la face et qu'au CHU Lapeyronie de Montpellier (quand les gens sont compétents il faut leur faire de la pub), on entreprend de le tuer dès son arrivée en le laissant pisser le sang par les narines jusqu'à ce qu'il n'en reste plus une goutte dans les veines de notre vaillant camarade !
TROP C'EST TROP ! Dans un dernier sursaut, au cours duquel il a produit un effort que nous ne pouvons que saluer, Gilbert a pu s'échapper de l'établissement, très inquiétant, où des crétins arrogants voulaient lui faire la peau (peut-être dans le dessein de compromettre l'avenir du blog des B&B, sur ordre direct de l'Elysée...).
A Gilbert, nous disons donc BRAVO, et nous lui souhaitons évidemment un prompt rétablissement, car il Nous est arrivé à Nous aussi d'avoir à souffrir du nez (ablation d'un polype), et Nous savons que cela n'a rien de drôle, sauf quand il s'agit de faire peur aux visiteurs de l'hôpital. :)
Bon d'accord, j'en ris aujourd'hui mais je riais moins quand les gens se sauvaient littéralement en me voyant arriver avec 1°) la tronche d'Elephant Man au réveil, 2°) un tuyau qui sortait du nez, 3°) le même tuyau collé sur le front, 4°) les bandages, bouts de scotch, traces de Bétadine sur la tronche + la perf. au début (pratique pour descendre dans le hall)... Ca faisait beaucoup, un peu trop pour se faire des copains à vrai dire... Bien pratique pour marcher dans les couloirs par contre, car les gens se sauvaient, du coup j'avais un peu l'impression d'être Moïse et de voir la mer s'ouvrir devant moi, mais sinon "non", vraiment ce n'est pas le genre d'expérience que je tiens à renouveler trop souvent.
Ca valait bien un sujet, pour témoigner de mon soutien à notre ami Gilbert, sujet qui du reste a parfaitement sa place dans ce blog puisqu'il est une illustration assez incroyable de la disparition d'une foule de valeurs chez nous : écoute, respect des autres, aptitude à se mettre à leur portée, souci de leur bien-être / confort... Des choses qui ne coûtent rien, malgré tout il y a encore des endroits, semble-t-il, où même pour ça, ben on n'a "pas le budget" !
Incroyable, non ?
P.-S. : Gilbert, si j'étais toi j'écrirais à l'Ordre des médecins. D'ailleurs un jour où je serai vraiment en verve (parce que c'est long), je vous parlerai de mes problèmes de dos, de la dizaine de diagnostics qu'on a établis, de ce médecin qui m'a conseillé de me mettre au cannabis pour surmonter la douleur (vraiment, on voit de tout), ou de tous les autres avec lesquels les consultations ont duré moins de trois minutes ... Edifiant, et je ne parle même pas de ce que ça a pu coûter à la Sécu, parce que (vous êtes assis ?) cinq ans après... ce n'est toujours pas terminé !
Le récit de Gilbert, sur la faillite des institutions (même avec la gueule en vrac, Gilbert remplit sa mission de blogueur !!! Chapeau bas, Môssieu !).
http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2007/10/faillite-de-nos.html