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Poliblog indépendant
10 octobre 2007

L'HORREUR : Gilbert Sorbier victime d'une tentative de meurtre !

pomme_de_terreNon mes ami(e)s, vous ne rêvez pas, les mots ne sont pas trop forts pour qualifier le traitement criminel (ou plutôt l'absence de traitement) dont a été victime notre ami Gilbert Sorbier au CHU Lapeyronie de Montpellier, d'où le pauvre Gilbert est ressorti (dont il s'est enfui en fait) avec une tête qui ressemble vaguement à ce que vous pouvez voir en illustration !

Explication : victime d'un banal accident de scooter, Gilbert s'est polyfracturé le pif et le plancher orbital. Pour les non-initiés, je dois préciser que si j'en crois son récit, Gilbert est un peu comme moi dans ces cas-là : quand je me rentre une écharde dans la main (ou un peu n'importe quoi, comme un morceau de coquille d'huitre par exemple), si j'ai mal je n'hésite pas à m'opérer avec un couteau de bricolage. Toujours du Stanley, c'est de la bonne came, mais dûment désinfecté évidemment, avec même une lame spécialement réservée pour les "interventions" ! Comme Gilbert, qui donne l'impression que ça le "gratte" quand il se fend le crâne en deux dans le sens de la hauteur (sacré Gilbert) !

Bon reprenons. Disons que Gilbert, donc, se casse la binette en scooter, qu'il se broie la face et qu'au CHU Lapeyronie de Montpellier (quand les gens sont compétents il faut leur faire de la pub), on entreprend de le tuer dès son arrivée en le laissant pisser le sang par les narines jusqu'à ce qu'il n'en reste plus une goutte dans les veines de notre vaillant camarade !

TROP C'EST TROP ! Dans un dernier sursaut, au cours duquel il a produit un effort que nous ne pouvons que saluer, Gilbert a pu s'échapper de l'établissement, très inquiétant, où des crétins arrogants voulaient lui faire la peau (peut-être dans le dessein de compromettre l'avenir du blog des B&B, sur ordre direct de l'Elysée...).

A Gilbert, nous disons donc BRAVO, et nous lui souhaitons évidemment un prompt rétablissement, car il Nous est arrivé à Nous aussi d'avoir à souffrir du nez (ablation d'un polype), et Nous savons que cela n'a rien de drôle, sauf quand il s'agit de faire peur aux visiteurs de l'hôpital. :)

Bon d'accord, j'en ris aujourd'hui mais je riais moins quand les gens se sauvaient littéralement en me voyant arriver avec 1°) la tronche d'Elephant Man au réveil, 2°) un tuyau qui sortait du nez, 3°) le même tuyau collé sur le front, 4°) les bandages, bouts de scotch, traces de Bétadine sur la tronche + la perf. au début (pratique pour descendre dans le hall)... Ca faisait beaucoup, un peu trop pour se faire des copains à vrai dire... Bien pratique pour marcher dans les couloirs par contre, car les gens se sauvaient, du coup j'avais un peu l'impression d'être Moïse et de voir la mer s'ouvrir devant moi, mais sinon "non", vraiment ce n'est pas le genre d'expérience que je tiens à renouveler trop souvent.

Ca valait bien un sujet, pour témoigner de mon soutien à notre ami Gilbert, sujet qui du reste a parfaitement sa place dans ce blog puisqu'il est une illustration assez incroyable de la disparition d'une foule de valeurs chez nous : écoute, respect des autres, aptitude à se mettre à leur portée, souci de leur bien-être / confort... Des choses qui ne coûtent rien, malgré tout il y a encore des endroits, semble-t-il, où même pour ça, ben on n'a "pas le budget" !

Incroyable, non ?

P.-S. : Gilbert, si j'étais toi j'écrirais à l'Ordre des médecins. D'ailleurs un jour où je serai vraiment en verve (parce que c'est long), je vous parlerai de mes problèmes de dos, de la dizaine de diagnostics qu'on a établis, de ce médecin qui m'a conseillé de me mettre au cannabis pour surmonter la douleur (vraiment, on voit de tout), ou de tous les autres avec lesquels les consultations ont duré moins de trois minutes ... Edifiant, et je ne parle même pas de ce que ça a pu coûter à la Sécu, parce que (vous êtes assis ?) cinq ans après... ce n'est toujours pas terminé !

Le récit de Gilbert, sur la faillite des institutions (même avec la gueule en vrac, Gilbert remplit sa mission de blogueur !!! Chapeau bas, Môssieu !).
http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2007/10/faillite-de-nos.html

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Commentaires
P
On en est de sa poche, ça veut dire qu'on reste chez soi pour ceux dont les poches sont vides, et avec les franchises médicales ce sera pire. A ce propos, il y a une manif aujourd'hui à Paris mais les médias s'intéressent tellement au sujet qu'ils n'ont même pas dit qui y participe ni où elle va passer, bien que 27 associations soient représentées selon iTélé... Comment dire, on voudrait éviter que les gens sachent que tout le monde n'est pas d'accord, on ne s'y prendrait pas autrement. Il ne faudrait quand même pas perturber le week-end de Roselyne, dont j'ai entendu dire qu'à présent elle mange couchée... :)
O
C'est sûr que le remboursement sécu de la kine est très très bas et fait qu'ils se retrouvent eux aussi en slip si ils l'appliquent pour une heure de travail. A moins d'avoir une bonne mutuelle, ou alors peut être la cmu, pour ses bénéficiaires, complète...on en est de sa poche.
P
Je le garde... sous le coude, car on annonce la couleur dès l'onglet "Traitement" : "La nécessité pour le kinésithérapeute de se spécialiser, les séances longues et individuelles, rendent impossible le travail au tarif fixé par la sécurité sociale."<br /> <br /> "Impossible"... Je n'aurais pas trouvé mieux, comme formulation, pour annoncer discrètement que les clients sont susceptibles de repartir à poil ! :)
O
poliblog,<br /> <br /> Pour les problèmes musculo-squelettiques, il y a une approche intéressante qui est enseignée à la fac de strasbourg et pratiquée par des kinés :<br /> http://www.reconstruction-posturale.com/fr/annuaire/annuaires.php<br /> <br /> Là, il y a pas de médocs, que de la sueur et du savoir faire. Ca vaut la peine de consulter un kiné formé à cette technique pour lui demander si ça peut être efficace selon le cas. Le mieux c'est d'avoir des scéances prescrites par un médecins.
P
On aime dire du bien du système médical français dans son ensemble mais il faut peut-être avoir fait partie des "victimes" pour dire à quel point la médecine est un gigantesque bordel chez nous. J'espère, mimi, que vous continuerez à passer au travers des mailles du filet, car dans mon cas personnel c'est bien un filet qui a été tendu : les guignols étaient quasiment partout ! Généralistes, qui à dix sont capables de fournir dix interprétations différentes d'une même radio, ou scanner, ou IRM (véridique), spécialistes reconnus, parfois au niveau national, des traumatismes du rachis cervico-dorsal, de la zone scapulaire, des muscles paravertébraux, etc., pointures présumées en rhumatologie, en neurologie, en neurochirurgie, sans parler des as des centres anti-douleur, qui vous font attendre une heure dans un couloir pendant qu'ils se marrent en se racontant leur week-end alors que vous, vous souffrez le martyr et que vous vous demandez si vous pouvez vous allonger par terre... J'ai fini par laisser tomber, même la morphine que j'étais devenu capable d'aller quémander en rampant. Vous comprenez, ces messieurs craignaient que je devienne un junkie, ou que j'en sois déjà un avant, simulant à la fois une névralgie cervico-brachiale, une entorse cervicale, une hernie cervicale, rien (...), une fibromyalgie, une dépression, une lésion nerveuse indéterminée, une lésion osseuse indéterminée, un cancer, une maladie inconnue ou impossible à diagnostiquer, des problèmes relevant de la psychiatrie comme, par exemple, un syndrome de Munchausen...<br /> <br /> Dans le doute, on m'a filé pendant des mois des médicaments à haute dose qui m'ont laissé avec de gros problèmes de mémoire immédiate, de concentration (pour ça ça commence à aller mieux), etc.<br /> <br /> Alors vous comprendrez qu'ujourd'hui, les médecins, je pourrais en flinguer 90% avec le sourire, et même avec un très large sourire !<br /> <br /> Que puis-je ajouter, si ce n'est que j'ai beaucoup moins d'emmerdes depuis que je les fuis comme la peste ? Ma vie est toujours un cauchemar (niveau de souffrance physique), pourtant au moment où j'écris ces lignes, j'ai définitivement accepté l'idée que "ça" valait mieux que d'aller en parler à un médecin ! D'ailleurs, pour moi, tout a commencé grâce au cocktail de médicaments composé par l'un d'entre eux. D'une façon ou d'une autre, ce con a dû inventer le cocktail idéal pour bousiller un ou plusieurs nerfs, ou muscles. Le pire, c'est que je ne peux même plus le tuer, car à peine parti en retraite il est mort ! Je pense qu'il avait essayer de se soigner seul pour une petite grippe ... :)
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