Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Poliblog indépendant
11 octobre 2007

Prochainement sur vos écrans, le décès de Denis Gautier-Sauvagnac

decouverte_d_un_corpsL'affaire Gautier-Sauvagnac, patron de l'UIMM qui aurait pioché quelques 15 millions d'euros dans les caisses de l'organisation patronale ne cesse plus d'enfler. On avait dans un premier temps parlé de détournements de fonds à des fins personnelles puis rapidement opté pour une autre version, tout aussi plausible, de financement occulte des syndicats, dans le but de maintenir un climat pacifique entre métallos et patrons de la branche.

Depuis que l'hypothèse d'un financement occulte des partis est officiellement avancée, associée à la possibilité d'un arrosage en règle d'hommes politiques de premier plan, les choses se gâtent à vitesse grand V pour Denis. En effet, la publication de ses comptes par le MEDEF pour les années 2005 et 2006 peut être considérée comme le signe d'un lâchage imminent de Gautier-Sauvagnac par Laurence Parisot et par d'autres qui hier prenaient la défense du "présumé innocent".

Fondamentalement, cela ne change rien pour Gautier-Sauvagnac, qui doit toujours répondre aux questions des policiers avant de répondre à celles d'un juge et qui sera peut-être tenté de manger le morceau à cette occasion, à un moment où les Français, lassés des affaires de corruption, ne seraient pas contre l'idée de voir une tête tranchée plantée au bout d'une pique.

Toutes les conditions sont donc réunies pour que nous apprenions très prochainement la disparition brutale de Denis Gautier-Sauvagnac : outre la pendaison, style Saddam Hussein, et les traditionnelles "deux" balles dans la tête, méthode Bérégovoy, celui qui est encore numéro deux du MEDEF pourrait choisir, pour mettre fin à ses problèmes judiciaires, de se boxer avant de se noyer dans un étang comme Robert Boulin ou de se jeter du haut d'une petite falaise après s'être déshabillé et immolé comme le juge Borrel, ce qui permettrait de boucler en partie un dossier susceptible de devenir encombrant pour certaines relations d'affaires du possible futur défunt...

En pleine affaire Gautier-Sauvagnac, le Medef dévoile ses comptes (= ça sent mauvais pour Denis)
http://www.latribune.fr/info/En-pleine-affaire-Gautier-Sauvagnac--le-Medef-devoile-ses-comptes-~-ID7DC77E528D47A2DEC12573700060738C

Publicité
Publicité
Commentaires
P
Les privilégiés ce sont les fonctionnaires de tous poils, le duo Sarkozy-Fillon entend passer le mammouth au lance-flammes pour le dégraisser... Le résultat on le connaît déjà, l'argent prétendument économisé sera englouti ailleurs, dans les voyages incessants des ministres par exemple. Ils tiennent si peu en place, en-dehors de Bachelot qui ne passe plus entre les portes, qu'à la longue on se demande s'ils ne boivent pas trop de café ou s'ils n'ont pas tous des hémorroïdes, la première explication pouvant d'ailleurs déboucher sur la seconde. :)
U
les tèchniques qui se voyent sont de mauvaises tèchniques dit'on ?<br /> c'est pourtant de notoriété publique ces grimaces éculées .<br /> de toute façon, ce qui rèste de réel, c'est le dementelement des institutions (état social )pour repartir dans un désèrt social (dèstructions des aquis intilérables ...........................)<br /> a propos qui sont les privilégiers ?
P
Si on vire DGS, il faut aussi virer Parisot, Sarkozy, Largadère (d'EADS), Fillon et tous ses ministres, la quasi-totalité des députés et sénateurs quelle que soit leur appartenance politique, ensuite il faut mettre Chirac et Juppé en tôle, avec certains de ceux dont on parle plus haut, etc., etc., etc.<br /> <br /> Les Français qui ont cru dans le moraliste Sarkozy en seront pour leurs frais car il s'avère que le personnage, loin de remettre de l'ordre, bat tous les records pour le piston, les passe-droits (pour reprendre le titre d'un récent dossier de Marianne), la jeanfoutrerie, etc.
O
voilà le mot qui m'est venu à propos de DGS lors d'une emission avec Calvi dans laquelle participait danielle linhardt ( sociologue du travail du cnrs ) avec qui j'ai échangé des mèls et qui m'a parue très près de la réalité du monde du travail.<br /> <br /> Ce type assenai des dogmes du haut de sa position de chefaillon de l'uimm. Si en plus il s'est mouillé dans des transactions occultes, c'est qu'il est vraiment nul et à foutre dehors avec les sanctions qui s'imposent.
Poliblog indépendant
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Poliblog indépendant
Publicité