Faut-il stopper Nicolas Sarkozy ?

La question est "dans l'air"... Après les incidents créés par un président qui, à trop vouloir descendre dans la rue, a fait du patron de la République Française un personnage qu'il est devenu possible d'apostropher, d'engueuler, de défier... bientôt de bousculer ? C'était le risque du Sarko-show, et il commence à ternir considérablement l'image d'un homme qui, quoique l'on choisisse d'en penser, a bien du mal à se tenir en société.

Portable qui sonne, visage qui se tord, index qui menace... Déjà des promesses de "bastons" à venir, quand l'objet de notre étude, à bout, ne lève pas les yeux au ciel ! Les tapotements sur l'épaule se transformeront peut-être, bientôt, en rafales de marrons dans la gueule, Sarko et ses bodyguards d'un côté, des Français qui se seront trop serrés la ceinture de l'autre. Six mois après son entrée en fonction !

Ce ne serait pas aussi grave, si ceux qui pensent que la scène pourrait se produire demain, ou le jour d'après, n'étaient pas des journalistes, qui en-dehors de toute considération politique ont une "autre" conception de ce qui est sain dans une société et de ce qui, par opposition, présente un potentiel de danger certain.

Le danger certain, est-ce le comportement de Nicolas Sarkozy ou est-ce Nicolas Sarkozy lui-même ? Lorsqu'on parle d'un président de la République en exercice, il est tentant de ne faire aucune distinction entre les deux : le comportement de Nicolas Sarkozy "est" Nicolas Sarkozy, et si l'homme va trop loin il faudra le stopper. Point.

Il en va de l'avenir de la France, de l'intérêt des Français, et même, commence-t-on à penser, de la santé mentale de Nicolas Sarkozy. Car hormis sa "politique", que personnellement je trouve aussi pauvre que grotesque, j'en suis intimement convaincu : Nicolas Sarkozy serait beaucoup plus heureux, en ce moment,  s'il pouvait se consacrer à ce qui semble être son véritable, son unique objectif dans la vie. "Faire de l'argent", comme le chef de l'Etat l'avait dit lui-même, à une époque où, il est vrai, l'arrogant pipelet ne pouvait que rêver de devenir président de la République Française.

C'est loin ! Beaucoup de choses ont changé depuis. Sarkozy aussi. S'en rend-il seulement compte ? Je n'ai pas l'impression. Et je sais aujourd'hui que ne suis pas le seul à le penser, d'ailleurs... l'ai-je jamais été ?

L'Ogre Sarkozy (où le Grand Domenach essaie, en vain, de se convaincre que la situation n'est pas si grave)
http://www.marianne2.fr/L-Ogre-Sarkozy_a80824.html?PHPSESSID=d524d0e1ebe6ca70922061dea5ce0cf2

Sarkozy, une machine à péter les plombs (là ça sent vraiment le chaud...)
http://www.marianne2.fr/Sarkozy,-une-machine-a-peter-les-plombs_a80827.html

Comments

[Poliblog]

Donc vérification de la règle n°1 de l'UMP, qui dit : "taisez-vous !".

Ici, "l'ami", on n'est pas de gauche (ni de droite, mais il faut le répéter semble-t-il), d'ailleurs je suis d'accord avec à peu près tout ce que vous dîtes sur la gauche au début de votre texte.

Tous les autres points que vous abordez par contre... ont déjà fait l'objet d'un traitement "léger ou approfondi" dans de nombreux sujets précédents du Poliblog.

Je vous écrirais bien une tartine de 35 pages pour expliciter ma position, malgré tout, mais mon café est en train de refroidir, ce qui, ovus en conviendrez, devient une perte difficile à supporter en plus du discours cent fois entendu de quelqu'un qui se réjouit du "boulot" accompli par le moulin à vent... résultats probants à l'appui, oserez-vous dire bientôt ?

Voir notamment ici, pour un bref aperçu de ce que j'aurais pu vous répondre sans le café (merci café, tu me sauves la vie !), et qui peut rendre un poil hargneux sous la fantastique présidence de Nicolas Sarkozy :

http://poliblog.canalblog.com/archives/2007/05/21/5022779.html

Arrivée d'air chaud.

[Z]

Voilà bien le discours qui caractérise la gauche : faire les choses sans les faire. Etre Président sans en avoir l'air. Agir sans brusquer personne, ce qui revient à ne rien faire, et surtout à ne pas choisir ni décider. Ne pas assumer ses décisions sauf si elles ont l'aspect gluant d'une bonté sirupeuse. Ne pas avoir l'air d'avoir le pouvoir, et ne pas en user. Se laisser marcher sur les pieds en disant merci et amen à tout, en reculant devat le premier contestataire.
Ce qui vous choque, c'est que c'est justement un vrai Président, élu pour faire bouger les choses même face aux protestations. La démocratie ? Elle s'est exprimée à 4 reprises au printemps dernier. Je suis heureux personnellement de voir un Président qui ne fait pas passer sa propre popularité avant les intérêts de la nation, et qui respecte les engagements qu'il a pris avant les élections.
Vous jugez qu'il ne fait que des conneries. Pour ma part, je n'en vois pas. Vous dites qu'il n'agit que pour le CAC. Croyez-vous qu'il y a trop de grandes entreprises en France avides de venir investir et créer des emplois en France ? Croyez-vous qu'il y a trop de riches en France impatients de venir y payer leurs impôts ? Pensez-vous que c'est en les menaçant et en leur barrant la route que les délocalisations cesseront ? 26 ans que l'on fait tout pour faire fuir les entreprises, et si on essayait de les faire revenir ? Un riche a la mobilité et les possiblités de partir. Un pauvre n'a que la possibilité de subir cette décision du riche. Et il n'y a pas que les 40 patrons du CAC, mais les millions de patrons de PME et d'artisans et indépendants qui voient les nouvelles dispositions d'un bon œil. La gauche réclame de l'emploi depuis 30 ans, et n'a jamais songé qu'à prendre aux riches, qui vont payer moins d'impôts ailleurs, et pas UN SEUL INSTANT songé à une solution qui permette de remplir les carnets de commande des entreprises pour créer de l'emploi...

[Poliblog]

Style direct ? Moi je parlerais plutôt d'un direct du droit. Pas d'accord non plus sur ce qui est dit de la gauche, la gauche ne voulant rien. Pour la chemise mouillée aussi (effet classique d'une consommation régulière d'antidépresseurs), souvent c'est le col, et quand la chemise est bleue ça fait dégueulasse. Quant à l'humanité, ben j'avoue qu'elle ne m'a jamais vraiment sauté aux yeux, attendu, peut-être, que je ne suis ni un patron du CAC ni une blonde à forte poitrine.

Reste qu'entre Chirac, l'absent, et Sarkozy, la pieuvre, il devrait exister quelque chose qui n'aurait pourtant rien des deux hommes : un président respectueux de tous, humble par rapport à la fonction, intelligent pour faire autre chose que des conneries, travailleur pour nous changer de ceux qui se contentent de seriner qu'ils le sont, avec suffisamment de poigne aussi pour nous sortir de la bouse (pas comme l'autre gonflette)... En somme, c'est un vrai président qu'il nous faut !

[Z]

Personnellement, je préfère son style direct aux faux-fuyants, au vide des idées de gauche qui veulent "une société plus juste et plus sociale", sans être fichus d'en apporter un début d'esquisse, mais ont l'impression d'avoir tout dit grâce à ces pauvres mots...
Je préfère un Président qui mouille sa chemise, qui prend des risques, qui est humain, avec ses failles et ses colères. Presque 40 ans de statue du Commandeur, froide, impassible, insensible, distante, nous ont trop habitués à ne plus savoir ce qu'est un homme au pouvoir, en prise directe avec les gens.
Est-il le seul au monde à ne pas pouvoir réagir quand on l'insulte ? Que dites-vous sur le courage de celui qui l'a insulté de loin dans l'anonymat de la foule ? Que pensez-vous du respect dû à autrui dans ces insultes ? Mon Dieu, il a osé interpeler celui qui l'a insulté pour l'obliger à dialoguer ! C'est nécessairement un tyran !
Ces commentaires abondants sur son caractère sont grotesques... Ça doit être le changement qui fait réagir la gauche. Comme tout changement d'ailleurs, elle y est allergique.

[stephane]

je suis tout à fait d'accord:il faut que ce crétin démissionne avant qu'on ne se retrouve avec une guerre civile sur les bras.
à force de provoquer tout le monde ,il va finir par créer une catastrophe