Nico chez les Rosbifs : TERREUR à l'Elysée !
On ne s'est pas trop épanché sur le sujet dans les médias ce mardi, toujours est-il qu'à l'Elysée, comme dirait un djeune, ce soir tout le monde flippe sa race. Grave, parce que demain, le petit Nicolas va rencontrer Elisabeth II, reine d'Angleterre et chef du Commonwealth.
Une sacrée bonne femme, la Lisbeth ! Onze ans avant que le petit Nicolas ne chie dans ses premières couches, faisant peut-être dire à Dadu qu'un petit d'homme ne pouvait pas émettre des odeurs aussi nauséabondes, elle conduisait déjà des ambulances, le volant dans une main et la clé à mollette dans l'autre (1944) ! Pas le genre de gonzesses auxquelles on peut manquer de respect, et c'est justement la raison pour laquelle tout le monde serre des fesses à l'Elysée, puisqu'on redoute le pire pour demain.
Il faut dire que vu de la France comme depuis l'étranger, partant du principe désormais acquis que le chef de son Etat fait une connerie à chaque fois qu'il pose une talonnette hors du château, on ne sait pas du tout ce que Nicolas va bien pouvoir inventer pour se faire remarquer demain : piquer une boucle à la vieille ? Eternuer au moment du baise-main, couvrant, ce serait une première dans les annales, la main d'Elisabeth d'une huitre française ? Nicolas va-t-il se détourner de la reine pour menacer, en franglais, des journalistes de leur casser la gueule, ou va-t-il plus simplement lui dire "casse-toi mamie !", pensant avoir affaire à une cousine attardée de Ségolène à cause du chapeau qu'Elisabeth ne manquera pas de sortir du grenier pour l'occasion ?
A Paris, on se perd en conjectures, pour tout dire on sue à grosses gouttes, d'autant plus que Nico va aller voir la reine avec Carla, dont certains espèrent sans doute qu'elle fera une bonne angine blanche de 24 heures... On ne sait jamais.
Plus grand motif d'inquiétude, à la veille d'un banquet où il a été convié par Elizabeth Alexandra Mary Windsor (ouf), personne n'a la moindre idée de l'endroit où est passé l'humoriste Jean-Marie Bigard, pote balourd que Nico avait emmené baiser la main du Pape, profitant de l'occase pour envoyer deux ou trois SMS... Pas question de rééditer le même genre d'impair avec une octogénaire qui dirige la bagatelle de seize Etats, alors dans l'entourage de sa Suffisance, on fait dans son froque !
Prévoyant, ou cherchant plutôt à prévenir une éventuelle catastrophe, le quotidien Le Monde a intelligemment rédigé sur son site Internet un guide rapide de "savoir-être" au contact de la reine d'Angleterre, à l'usage, on se dit forcément, du petit Nicolas. Un document court, simple à comprendre, que The American devrait arriver à imprimer, où on lui explique tout comme s'il avait trois ans. On y apprend, par exemple, qu'Elisabeth, c'est exactement comme la gastro : on ne va jamais à elle, c'est elle qui vient vers vous. Y'avait pas moyen de faire plus simple, y'a plus qu'à croiser les doigts, prier pour que Nico ne fourre pas un couvert dans sa poche, et ne rie pas non plus grassement comme avec Vladimir, quand il lui lance une grande bourrade dans le dos en lui racontant une histoire de mecs... Ca pourrait fracasser la vieille, voire la contrarier. Un truc à éviter, si on ne veut pas voir Nicolas traîné comme une carpette en-dehors de Windsor par les gusses en rouge, ceux avec le bonnet en poils qui font la gueule même quand on les chatouille sous les aisselles...
Bref, chacun a beau mouiller ou avoir déjà tâché son slip à l'Elysée, de toutes façons il est trop tard pour que le président de sa République se fasse porter pâle. Désormais, l'avenir de la France est entre les mains de... Dieu (qui pour rajouter au suspense, sauve toujours la reine).
Banquet de la reine à Windsor : quelques règles à l'usage des invités
http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/03/25/banquet-de-la-reine-a-windsor-quelques-regles-a-l-usage-des-invites_1027065_3214.html