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Poliblog indépendant
7 avril 2008

Politique mise à part... Pas mal pour un lundi !

enfant_souriantBon, puisque vous me posez tous la question, mon entretien de recrutement de cet après-midi s'est bien déroulé (a priori). Tant mieux, car la journée avait particulièrement mal commencé, avec une attaque en règle d'Arnold puissance Arnold qui m'a réveillé à peu près à l'heure... où je me suis couché, et qui m'a fait passer une nuit d'enfer. Jolie consolation quand même, avec la chute de milliers de flocons qui dans la nuit ont recouvert tout le paysage d'un épais manteau blanc. Moins chouette par contre, le manteau immaculé avait déjà laissé la place, ce matin, à des espaces de terre humide, parsemés de brins d'herbe que j'entendais chouiner depuis ma fenêtre : "p'tain, on s'les gêle !".

Ensuite, lever habituel ou presque : obligé de m'agripper aux meubles pour aller me servir mon petit déj'. Il y avait de fortes chances que la journée se passe on ne peut plus mal... Heureusement, la magie des médocs a fait son effet. J'ai ingurgité à peu près tout ce qui pouvait me permettre d'être dans un état présentable pour quatorze heures, heure du rendez-vous que j'ai été à un demi-doigt d'annuler plusieurs fois dans la matinée, et quand j'ai quitté la maison, Madame Poliblog, qui était rentrée déjeuner, m'a dit que sur le plan de l'apparence au moins je faisais un candidat tout à fait acceptable : cool !

Rencontre, ensuite, dont je n'ai pas vraiment mesuré la durée avec une eurcruteuse, aux lunettes particulièrement bizarres, mais qui pour une fois n'avait pas l'air complètement à la masse. Une fois l'entretien terminé, mon petit doigt m'a dit que l'entrevue s'était bien passée mais qu'elle aurait peut-être pu mieux se passer encore (?) : pas évident (du tout) de se vendre quand on a un cv rempli de trous, avec des tas d'expériences différentes, souvent courtes, qu'on ne peut quasiment rien faire sans médocs et qu'on approche des cinq ans de chômdu...

Aucune idée de ce que tout ça va donner, je n'aurai pas de nouvelles avant deux semaines. Pour un poste de cadre pas franchement bien payé, mais qui me permettrait au moins de redevenir "quelqu'un" dans la vraie vie. C'est déjà pas mal par les temps qui courent, c'est même très bien. Pour une fois je suis fier de moi.

Oh j'oubliais... J'ai vu des copains des bonzes dans le métro, dont un avec un petit drapeau qui ressemblait fort aux drapeaux tibétains que j'ai vus à la TV ce matin. Il n'y avait pas de bleus dans le coin, donc personne ne lui est tombé sur le râble. En marchant d'un bon pas vers Saint-Lazare, d'ailleurs, j'ai eu la curieuse impression que personne n'avait rien à foutre du Tibet, ni des Tibétains, ni du yéti dont on ne sait toujours pas s'il vit là-bas où si les chinois l'ont jeté en prison dans les années cinquante...

Ca fait du retard à rattraper sur l'actu !

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Commentaires
P
Dis-moi Oz, c'est pas pour dire du mal, hein, mais cette citation d'Albert, si ça ne fait pas 3.000 fois que tu la sors... :) M'enfin bon, c'est pas écrit méchamment. Disons qu'un peu de renouvellement ne serait pas malvenu, d'autant que les citations que tu nous apprends ne manquent pas de sel en général. ;)
P
Dans le passé, je peux même dire jusqu'à il y a peu, je ne concevais pas de passer ma vie en restant le cul vissé derrière un ordi. J'aime bien le contact avec les gens, c'est toujours enrichissant, bien en accord aussi avec ma vision de la vie en général puisque mon expérience m'a maintes fois démontré qu'on avait, statistiquement, autant de chances de rencontrer des gens sympas et intéressants que de rencontrer de sombres crétin(e)s, dont on se dit après quelques minutes d'entretien qu'il faudrait les euthanasier. Il y a en a qui ne savent pas s'enrichir au contact des cons, comme ceux qui bossent avec Sarkozy par exemple, moi je n'ai jamais eu ce problème. J'ai toujours eu de la compassion pour le con (mon côté dalaï lama), et toujours vu dans sa fréquentation une chance de le sortir pour quelques minutes de sa triste condition. J'ai été heureux de m'être frotté au con même après certains entretiens qui se sont passés relativement mal, voire très mal. Quand j'arrive à en faire douter un, voire à le faire réfléchir quelques secondes sur un de ses nombreux a priori (!), je me dis que le combat contre la connerie n'est pas perdu... C'est, comme beaucoup d'autres choses, une question de patience et de tolérance, un tout petit peu d'intelligence, et un travail qui peut être très soutenu pour ramener le con dans le droit chemin... Depuis qu'Arnold est devenu mon meilleur pote par contre, genre "Harry, un ami qui vous veut du bien", ça a changé. Aujourd'hui, je suis passé à une situation inverse, où l'angoisse m'étreint (sans doute plus que je veux bien me l'avouer) quand je pense que je pourrais occuper un poste "de terrain". D'autant plus que dans le groupe où j'ai eu mon entretien, pour ne parler que de celui-là, si ma candidature était retenue je serais amené à travailler avec des gens que j'ai déjà rencontrés en tant que candidat, et qui font partie de la catégorie de chiasses humaines que selon moi on aurait dû noyer à la naissance. Tout ça me fait réfléchir sur ce que je "pourrais" faire aujourd'hui, professionnellement parlant, sachant que pour l'instant je dois encore consulter mon copain Arnold tous les matins pour savoir ce que j'aurai "le droit" de faire dans la journée... Le gars qui n'a rien à perdre et qui ne sait pas du tout où aller ni quoi faire, en somme : tu as mis le doigt exactement là où il fallait en parlant d'un boulot où je pourrais me permettre d'être HS des journées entières. Dommage que ce soit tombé sur moi, cette saloperie (mais bon, tous ceux qui en sont frappés le disent), "avant", cest-à-dire il y a longtemps maintenant, j'étais le modèle du mec productif, efficace, qui te règle en deux coups les gros des "problèmes" que personne n'arrive à résoudre, souvent parce qu'en réalité personne n'avait vraiment essayé... Une grande perte pour l'économie française, que je sois devenu inactif. Euh pardon, poids mort en langage sarkozien.<br /> <br /> :(
O
En ce moment, sur mon blog, je suis en discussion avec un physicien.<br /> Nous discutons justement sur la pratique et la théorie (au sujet de "l'économique").<br /> Il m'a sortit une blague d'Einstein que j'affectione particulièrement car elle reflète la VIE: <br /> "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !"
M
Comment ça "sans que tu puisse influer sur quoique ce soit" ? Tu ne crois donc pas à la puissance de la pensée, à la force de la prière ? <br /> <br /> Ce n'est peut-être pas plus mal au fond. Tu te prives certainement d'une chance de succès, mais tu t'épargne des cas de conscience et de la culpabilité de ne pas penser assez droit. <br /> <br /> Pendant toute ma campagne, mes pensées alternaient entre "je veux gagner pour être maître du monde" et "vivement que ces conneries se terminent que je puisse reprendre ma petite vie pépère"<br /> <br /> Alors, honnêtement, si tu croyais en la force de la prière, tu exprimerais le souhait de l'avoir ce boulot ou bien non ? <br /> <br /> En fait, c'est un boulot comme le mien qu'il te faudrait : Un job où il faut juste réfléchir et écrire, où tu as le temps de le faire, où tu peux même te permettre d'être HS des journées entières ... ;-)
P
Rien n'est joué (houlà non), il y a d'autres candidats qui ne présentent pas autant de "désavantages" que l'auteur du Poliblog... Quant au travail à faire, j'avoue que je m'en fous un peu, c'est surtout un climat d'entreprise que je recherche, avec quand même un minimum de pépètes à la clé. Le poste, de commercial, est, disons, nettement sous-qualifié par rapport à ce que j'ai déjà fait, et si la rémunération est correcte sans plus si l'on s'en tient au contenu du poste proprement dit, par contre le fixe est minable pour un poste de niveau cadre (encore plus pour moi qui ai pété des scores un peu partout, y compris dans des secteurs dont je ne connaissais rien). Le fait que la femme aux verres de lunettes en losange que j'ai rencontrée ait été plutôt évasive sur la part variable ne m'a pas, non plus, incité à grimper aux rideaux, même si j'ai su ne pas le montrer je pense. Bref, comme souvent après ce genre d'entretiens, j'ai l'impression qu'un petit truc a cloché, sans pouvoir mettre le doigt dessus (demain peut-être, quand j'aurai mûri le bousin). M'enfin bon, après plus de quatre ans à se les tourner, on ne va pas se plaindre d'avoir décroché un entretien pour un poste qui tient à peu près la route (un miracle, en plus la nana m'a appelé le 1er avril, si bien que même ma moitié m'a dit que ça sentait le poisson :). Là où j'ai été filou, voire pas très correct, c'est quand j'ai omis de préciser à mon interlocutrice que plus de 50% du temps, à cause d'Arnold, en ce moment je serais tout à fait incapable de faire un boulot, même simple, même en sédentaire... C'est surtout à ce sujet-là que moi je croise les doigts, parce que finalement, le type de boulot importe peu quand tu ne peux pas le faire. Dans mes rêves, je crois toujours à une amélioration spectaculaire, du genre le cauchemar éveillé qui s'arrêterait du jour au lendemain, mais on n'est pas dans une bande dessinée. Moralité, je ne sais franchement pas ce que je vais faire en cas de réponse négative ou même... positive (il y aurait alors au moins trois autres entretiens avec simulations, tests, rencontres avec les pontes du gourbi, etc.). Il faudrait que je sois en état d'assurer tous les jours, et pour l'instant on en est à des années-lumière. Si la réponse est négative, évidemment ça n'ira pas non plus. Finalement, on y revient toujours, il n'y a que les copains du petit Nicolas ou de barons locaux, qui sévissent encore partout, qui n'ont jamais à s'en faire pour leur avenir dans le pays de l'égalité. :( Bon et puis pour finir et pour être tout à fait franc, concernant mon entretien de cet après-midi, il faut être réaliste : il y a plus de 90% de chances que ma candidature ne soit même pas retenue pour une seconde étape. Peut-être ça qui a cloché finalement dans l'entretien (?) : je me suis trouvé en face d'une ancienne graphologue, reconvertie dans la sélection des candidats pour l'ensemble de son groupe, qui m'a donné le sentiment d'être le genre de nana qui, sans tendre de pièges, ne peut pas s'empêcher de vouloir percer la cuirasse, pour voir ce qu'il y a dans les entrailles du candidat. Je pense que l'entretien que nous avons eu a pu être un peu frustrant pour elle, à ce niveau-là, parce qu'en-dehors de mon état de santé, qui est nettement pire que ce que je lui ai décrit (il a bien fallu qu'on aborde le sujet, à cause de l'énorme trou dans le cv), je ne lui ai rien caché. Pas fait le beau, pas fait le cake, pas fait le mariol non plus, et paradoxalement j'ai eu la vague impression que ça la déstabilisait un peu. C'est courant pour les gens qui recrutent (entre autres) des commerciaux, ils sont habitués à rencontrer tout ce que leur région compte de mégalos, d'escrocs en puissance et de branleurs qui truquent leurs rapports de visite, quand ils n'ont pas affaire à des dingos qui considèrent les clients et les autres d'une manière générale comme des merdes... Bon, on verra bien. Quoiqu'il arrive, les dés ont été jetés cet après-midi et ils vont mettre encore deux semaines à rouler, sans que je ne puisse plus influer sur quoique ce soit.
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