Politique mise à part... Pas mal pour un lundi !
Bon, puisque vous me posez tous la question, mon entretien de recrutement de cet après-midi s'est bien déroulé (a priori). Tant mieux, car la journée avait particulièrement mal commencé, avec une attaque en règle d'Arnold puissance Arnold qui m'a réveillé à peu près à l'heure... où je me suis couché, et qui m'a fait passer une nuit d'enfer. Jolie consolation quand même, avec la chute de milliers de flocons qui dans la nuit ont recouvert tout le paysage d'un épais manteau blanc. Moins chouette par contre, le manteau immaculé avait déjà laissé la place, ce matin, à des espaces de terre humide, parsemés de brins d'herbe que j'entendais chouiner depuis ma fenêtre : "p'tain, on s'les gêle !".
Ensuite, lever habituel ou presque : obligé de m'agripper aux meubles pour aller me servir mon petit déj'. Il y avait de fortes chances que la journée se passe on ne peut plus mal... Heureusement, la magie des médocs a fait son effet. J'ai ingurgité à peu près tout ce qui pouvait me permettre d'être dans un état présentable pour quatorze heures, heure du rendez-vous que j'ai été à un demi-doigt d'annuler plusieurs fois dans la matinée, et quand j'ai quitté la maison, Madame Poliblog, qui était rentrée déjeuner, m'a dit que sur le plan de l'apparence au moins je faisais un candidat tout à fait acceptable : cool !
Rencontre, ensuite, dont je n'ai pas vraiment mesuré la durée avec une eurcruteuse, aux lunettes particulièrement bizarres, mais qui pour une fois n'avait pas l'air complètement à la masse. Une fois l'entretien terminé, mon petit doigt m'a dit que l'entrevue s'était bien passée mais qu'elle aurait peut-être pu mieux se passer encore (?) : pas évident (du tout) de se vendre quand on a un cv rempli de trous, avec des tas d'expériences différentes, souvent courtes, qu'on ne peut quasiment rien faire sans médocs et qu'on approche des cinq ans de chômdu...
Aucune idée de ce que tout ça va donner, je n'aurai pas de nouvelles avant deux semaines. Pour un poste de cadre pas franchement bien payé, mais qui me permettrait au moins de redevenir "quelqu'un" dans la vraie vie. C'est déjà pas mal par les temps qui courent, c'est même très bien. Pour une fois je suis fier de moi.
Oh j'oubliais... J'ai vu des copains des bonzes dans le métro, dont un avec un petit drapeau qui ressemblait fort aux drapeaux tibétains que j'ai vus à la TV ce matin. Il n'y avait pas de bleus dans le coin, donc personne ne lui est tombé sur le râble. En marchant d'un bon pas vers Saint-Lazare, d'ailleurs, j'ai eu la curieuse impression que personne n'avait rien à foutre du Tibet, ni des Tibétains, ni du yéti dont on ne sait toujours pas s'il vit là-bas où si les chinois l'ont jeté en prison dans les années cinquante...
Ca fait du retard à rattraper sur l'actu !