Copé l'Embrouille à sec d'idées pour financer le cadeau proprement scandaleux fait par Sarkozy au parrain du p'tit Louis
Après plusieurs mois (voir lien n°1 pour la date officielle de l'annonce) d'un "travail" qui n'aura laissé aucun de ses membres sur les rotules, la commission Copé :
- du nom du maire de la ville de Meaux, qui ne le voit pas très souvent,
- du nom d'un député de Seine-et-Marne, dont à la longue on ne sait même plus où sont basés sa femme et son (ou ses) gosse(s),
- du nom du chef du groupe UMP à l'Assemblée Nationale le moins capable de tenir ses troupes depuis la création du parti,
- du nom, enfin, d'un avocat d'affaires (qui n'officierait que le vendredi) devenu baveux par la seule grâce d'une bien étrange "validation des acquis de l'expérience" de son parcours... politique (véridique !),
... la commission Copé, donc, a tenu ce mercredi son ultime réunion (AFP), rendant pour le financement futur de la télévision publique des propositions en tous points similaires à celles qui avaient déjà été émises au mois de janvier dernier, au nom de l'Elysée, on n'a jamais su exactement par qui (pas par Jean-François l'Embrouille en tout cas, qui n'a jamais été connu pour briller pour ses traits de génie, sauf bien sûr lorsqu'il est question d'occuper de façon abusive un appartement de fonction -voir lien n°2-).
Inutile de dire que Copé, bourreau de non-travail de son Etat et membre du club Le Siècle (voir lien n°3, mais on s'était bien douté que Jean-François faisait partie de quatorze ou quinze clubs...), n'a jamais été aussi épuisé qu'en ce moment, lui dont le faux boulot ne va pourtant s'arrêter qu'à une vulgaire resucée de préconisations émises par d'autres il y a cinq mois (on notera que dans l'intervalle, Christine Albanel, qui s'était fâchée tout rouge à un certain moment, a définitivement abandonné l'espoir que puisse un jour germer une véritable idée dans le bulbe de l'Embrouille, handicapé il est vrai par une plantation de baobabs dans chaque main)...
En effet, ce ne sont ni Jean-François l'Embrouille ni Christine Albanel qui a totalement éludé le sujet hier qui vont prendre le temps d'expliquer aux Français que demain, on va les faire passer un nombre incalculable de fois à la caisse sans jamais leur demander leur avis pour financer un cadeau personnel fait par le chef de l'Etat au parrain du p'tit Louis (témoin à son mariage aussi -Martin Bouygues-) qui ne leur coûtait auparavant qu'une redevance annuelle dont le montant était déjà exorbitant, l'ami Martin étant appelé à profiter plus que tout autre de la ruine organisée de France 2 et de ce qui apparaît comme un démantèlement pur et simple de France 3... Non ! La personne qui expliquera tout cela aux Français, ce sera... leur banquier. Quand il leur téléphonera, un par un, pour leur dire que "leur compte n'étant plus suffisamment approvisionné, et que cela fait un peu trop longtemps que ça dure, il va devoir à son grand regret les inviter à changer d'établissement dans-les-meilleurs-délais-merci".
Le sarkozisme, il faut dire, ça a toujours été bon pour le business. C'est le président lui-même qui l'assure, et même qui le démontre : "ça" a toujours mis de l'huile pour les transferts de pognon, je veux dire les Gros. Ceux qui ne regardent en rien des Franchouillards qui sans s'en douter le moins du monde financent jusqu'au pressing chargé de détacher les slips du petit Nicolas.
A lui seul, coûteux, le pressing... Très coûteux ! D'autant qu'à tous les coups, c'est encore Copé l'Embrouille qui doit recevoir les slips sales, les placer dans des machines, puis les sortir une fois qu'ils sont propres avant de les sécher, de les repasser, de les mettre sous plast..................... Enfin bref, tout ce qui rapporte et qui ne demande guère de réflexion, quoi.
AFP : "La commission Copé boucle son rapport, grève dans l'audiovisuel public"
http://afp.google.com/article/ALeqM5jQbqp8EOcwa5stMFvRWdOKt4a82A
(1) Conférence de presse de Nicolas Sarkozy devant 650 journalistes : entre couilles molles, on se comprend
http://poliblog.canalblog.com/archives/2008/01/10/7508942.html
(2) la bio de Jean-François Copé : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Cop%C3%A9
Où l'on apprend que le baveux récemment intronisé est aussi un amateur éclairé d'appartements de fonction occupés en toute... illégitimité.
(3) le club "Le Siècle" : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Si%C3%A8cle
Un club on ne peut plus mal fréquenté, puisqu'en-dehors du très vertueux PPDA qui serait en train de se faire acheter (?), on y trouve aussi la célèbre réformatrice de gauche Martine Aubry (fille de Jacques Delors), un autre seucialisse moribond connu pour son légendaire désintéressement en la personne de Dominique Strauss-Khan et même... l'une des pièces rapportées les plus exécrables de la Sarkozie la plus déjantée qui soit, en la personne de Rachida Dati, celle qui vire ou/et qui dégraisse plus vite que son ombre (entre deux séances photo pour être exact). Bref, des gens souvent incompatibles "face caméra", quand on y réfléchit, mais qui s'esclaffent en bouffant tous dans les mêmes assiettes dès la seconde où le gogo a le dos tourné.
Un extrait du texte du Poliblog du 10 janvier sur l'allocution de Nicolas Sarkozy devant 1.684.373.498 journalistes, pour ceux qui ne voudraient pas relire tout le sujet...
"Le compte-rendu ne serait pas complet si nous omettions de parler de la volonté du flasque d'interdire la publicité sur les chaînes de télévision publiques, décision qui si elle devait se transformer en action ferait évidemment la joie du copain de Nicolas Martin Bouygues, dont le groupe récupérerait une masse colossale de rentrées publicitaires tout en privant le service public d'une part essentielle de son financement (privant du même coup Martin de toute concurrence sérieuse).
En cas de suppression de la publicité sur les chaînes du groupe France Télévisions, le financement de la télévision publique serait toujours assuré par la redevance télé (qui risque donc d'exploser), par une part des recettes publicitaires engrangées par les chaînes privées, à titre de dédommagement (trop généreux de leur part), le financement restant étant assuré par l'Etat (donc une deuxième fois par ceux qui paient la redevance TV), mais aussi par une part "infinitésimale" du montant des abonnements à Internet et aux différents services de téléphonie mobile.
En relisant bien le paragraphe qui précède, on s'apercevra que le contribuable lambda qui aura la télé et qui disposera en même temps d'un abonnement à Internet et d'un téléphone mobile avec forfait paiera, au bas mot... quatre fois pour détruire la télévision publique et permettre du même coup à Martin Bouygues de s'en mettre plein les poches : une opération juteuse comme Sarkozy, le champion de la morale et le président du pouvoir d'achat les aime !"