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Poliblog indépendant
20 juin 2008

Jean Sarkozy : l'univers, c'est Moi (et je n'ai jamais eu de père) !

Jean_Sarkozy_3Rigolo : en ce moment, tout le monde veut absolument s'offrir une petite mèche des longs cheveux blonds du p'tit Jean ! Qui quand il ne drague pas les héritières avec succès, commence à faire preuve dans les Hauts-de-Seine d'une témérité qui doit déjà obliger papa à lui constituer de toutes pièces une garde rapprochée (Balkany est ton ami).

"Papa", pourtant, "connais pas" (!). C'est quasiment ce qu'a dit Jean Sarkozy hier, au cours de son passage dans le JT du soir sur iTélé, où le fils qui n'a très officiellement plus de père a été reçu par Nicolas Charbonneau et Priscilia de Selve.

Passage croustillant, d'ailleurs, pour ceux qui auront eu le temps de percevoir le grand écart opéré (c'est suffisamment exceptionnel pour mériter d'être mentionné) par le couple Charbonneau-de Selve : par moments, on s'est demandé si Priscilia n'était pas totalement bluffée par le p'tit Jeannot, à d'autres moments, on s'est demandé si elle n'avait pas envie de boxer un petit merdeux qui sait déjà tout faire pour éluder les questions qui le dérangent, quel que soit le sujet, et à d'autres moments encore, on s'est demandé si sans Charbonneau, le petit Sarkozy n'aurait pas fait tout simplement une unique bouchée de Priscilia ! Pas du tout équipée pour gérer ce genre d'oiseaux.

Heureusement qu'il était là, Nicolas. Pas celui dont le p'tit Jean ne voulait surtout pas entendre parler hier soir, le petit bonhomme qui marche en se cognant les genoux, et qui au même âge que lui devait monter sur des échasses et lever les bras au ciel pour qu'on le remarque, mais Nicolas Charbonneau, le vrai "pro" de la soirée, à peine plus âgé que moi mais nettement plus expérimenté que Priscilia, qui ne lui rend pourtant que trois ans et demi...

N'a pas marché dans "la combine à Jeannot". N'a pas laissé le petit dérouler sa langue de bois jusqu'à ce qu'elle traverse tout le studio. Et blablabla et blablabla, le soir, Jean ne se couche jamais sans avoir eu une dernière pensée pour les gens qu'il aime et qui croient encore en leurs élus, auxquels il doit de maîtriser ses dossiers... Et blablabla et blablabla, non, celui dont on ne doit plus prononcer le nom devant lui (tellement il fait figure de raté, à-côté de son prodige de lardon) n'est strictement pour rien dans dans l'irruption puis dans l'ascension éclair en politique de Jean, puisque si on lui laissait le choix, si on l'avait laissé développer surtout, Jean Sarkozy aurait peut-être dit qu'il préférerait s'appeler Mohamed Durand plutôt que de porter le nom d'un père auquel il ne doit... rien du tout (c'est sûr) !

Ca promet pour la suite...

Surtout quand on découvre avec effroi que Jean Sarkozy, c'est l'univers à Lui tout seul : encore plus déjanté que le vieux modèle, sur lequel il vomira peut-être un jour, suivant pour l'instant l'exemple de Nicolas, qui avait gravi presque tous les échelons en faisant, de façon ehontée, la promotion d'un certain Chirac, dont il parle maintenant comme s'il s'agissait d'un vieux singe qui avait déjà perdu la banane depuis bien longtemps quand il avait été élu pour la première fois "à sa place" en 1995 (ben oui, Nico père songeait déjà à devenir président quand il chiait dans ses couches en 1955...) !

Aucun doute à ce sujet, le fils est bien meilleur que le père. Ou bien pire, c'est selon. Notamment parce que le petit Jean ne fait jamais la promotion d'un autre individu que lui-même. Et parce qu'il fait, au lieu de faire la promotion des autres, la promotion d'un "système" rendu définitivement malade par le père (?), qui offre l'avantage de lui avoir permis de devenir ce qu'il est : une sorte de Dati en beaucoup plus jeune, qui n'a jamais eu à se battre (peu) ou à intriguer (sans arrêt) pour arriver. Reste un comique de 21 ans, bachelier seulement, qui n'est même pas foutu d'attacher son scooter dans la rue mais qui se retrouve quand même élu au Conseil général des Hauts-de-Seine et élu à la tête du groupe UMP du même conseil après avoir tué David Martinon comme on n'ose même pas saigner pas un poulet, de peur de soulever le coeur de ceux qui vous observeraient en lousdé...

Quand on lui a demandé de parler de ses premiers chevaux de bataille en tant qu'élu du Conseil général des Hauts-de-Seine, le p'tit Jeannot a immédiatement donné le sentiment qu'il n'avait pas du tout compris que le Conseil "ne lui appartenait pas" : il a dégainé le projet d'enfouissement de la RN13, cher au coeur des nantis de Neuilly qui, par commodité, sont toujours disposés à emprunter une route fréquentée par la plèbe (donc une route puante, même s'il n'y avait pas la circulation), mais qui sont fermement opposés dans le même temps aux nuisances provoquées par la même route...

Pas facile de gérer les contradictions d'un groupe de nababs qui représentent nib, à l'échelle d'une France qui serait plutôt celle d'en-bas, mais pour défendre un projet qu'il a déjà fait sien (!), le p'tit Jean fait beaucoup plus fort que papa, puisqu'à aucun moment ou presque il n'aura cité le nom d'un des nombreux politiques de l'UMP qui se sont cassés les dents (NDR : ça arrive souvent quand on marche les mains dans les poches) sur le dossier. Non, Jean n'a cité "que" la politique du gouvernement et les tendances actuelles, les tartes à la crême qui seules permettent encore de faire une petite distinction entre le NSDAP et l'UMP comme la diminution des nuisances en général, à chaque fois que c'est possible, pour les braves citoyens bien sûr... Le développement durable aussi, en parfaite conformité avec les principes énoncés pendant le Grenelle de l'Environnement. L'élimination enfin, ou enfouissement en l'occurrence de verrues qui défigurent un paysage qui devrait sentir l'herbe et l'eau claire, et qui en plus nuisent grandement à la productivité du département, à la productivité de la région, à la productivité de la France même (!) en empêchant les citoyens quotidiennement bloqués sur la N13 de rejoindre sereinement le premier pôle économique du pays (la Défense) !

Ah, heureusement qu'il pense aux citoyens, Jean ! Rien à voir avec Nicolas Sarkozy tout ça ! D'ailleurs c'est qui, Nicolas Sarkozy ? Certainement pas un mec qui à vingt-et-un ans aurait été capable de lever une des plus grosses héritières de France après un travail au corps de plusieurs années, lui qui avait lâchement volé la femme décérébrée d'un type auquel il disait être son ami pour la perdre plus tard dans les circonstances minables que l'on sait... Mais attention, hein, motus, tout ça, le p'tit Jeannot refuse d'en parler, ou plutôt il n'en parle pas puisqu'au fond, quand il fouille dans sa mémoire, il ne sait pas qui est Nicolas Sarkozy, "Lui" qui n'est guidé dans son action que par un amour brûlant de tous les citoyens et un désir ardent de toujours les servir !... Jusqu'à la mort, peut-être, comme pour son "ami" David Martinon ?

Charbonneau a remis de l'ordre dans tout ça (heureusement). Lancé tous les changements de sujet. Remis à la fois le p'tit Jean et sa consoeur sur les rails... : facile avec Priscilia, qui semble avoir fini par se faire à l'idée qu'il valait mieux qu'elle la boucle, moins facile avec le gommeux qui avait parfaitement appris toutes ses leçons, et qui armé de son vulgaire bacho parle et se comporte déjà comme s'il était en campagne pour 2012 !

Problème, pour l'instant et ça semble plutôt bien parti pour durer éternellement... Jean semble souffrir de la même affection que son père, congénitale peut-être. Disons quelque chose à mi-chemin entre la mégalomanie galopante et la sociopathie déguisée, avec rien d'autre à servir à ceux qui l'écoutent que le même panier, rempli des mêmes bonbons à la merde que le petit Nicolas avait jetés par poignées entières aux foules ébahies depuis le milieu de l'année 2006, pour être élu seulement en mai dernier à l'âge (pitoyable) de 53 ans !

On dirait bien que le petit Jean n'a pas du tout l'intention de devenir un perdant comme son père, défendant déjà pour l'enfouissement de la N13 des montages financiers plus qu'approximatifs et qui puent la magouille de très grande envergure à cent kilomètres, tout ça pour épargner les oreilles, le nez et dans le meilleur des cas pour améliorer le paysage de gens dont le confort vaudrait un investissement (selon Jean bien sûr) de seulement un milliard d'euros (une peccadille) !

Fin du show quand Nicolas Charbonneau a informé Jeannot la tchatche que c'était fini, provoquant sans doute une certaine frustration chez le petit qui aurait bien parlé de lui et des citoyens "qu'il aime" toute la nuit, mais qui a encore du mal à regarder ses interlocuteurs dans les yeux quand il leur monte un Queen Elizabeth comme papa...

Qu'est-ce que j'en pense ? Eh bien que depuis le mois de mai 2007, je m'étais souvent demandé qui aurait la peau du petit Nicolas, et qu'hier soir, je crois que j'ai enfin trouvé un candidat sérieux. Si sérieux, en fait, que le "vieux" aurait plutôt intérêt à se débarrasser de sa progéniture, sinon, pas de doute : c'est elle qui se débarrassera de lui.

Un article sur le boulot monstrueux abattu par Jean depuis son arrivée au Conseil général des Hauts-de-Seine

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Commentaires
P
J'irai lire ton texte sur les bobos demain, Oz. En même temps, je m'inquiète de cette nouvelle faculté que je suis en train de développer (malgré moi) de faire un nombre toujours plus impressionnant de promesses, sans parfois les tenir... Souvent j'ai l'impression d'être dans la peau d'un gars qui se promène toujours avec deux pieds bots, si tu vois de qui je veux parler (et c'est dur !). :(<br /> <br /> A-propos de la maîtrise des langues par les politiques, je ne suis pas particulièrement d'accord : primo, s'ils maitrisaient au moins le français, ce serait déjà le bout du monde compte tenu de ce qu'on entend régulièrement dans la bouche de Lagarde par exemple (pas mieux qu'Amara, simplement nulle dans un autre genre...), et deuzio, si tous perdaient cette vilaine habitude de parler en anglais de plus en plus souvent comme si le français était de la merde, on n'assisterait certainement pas au recul à vitesse grand V du français en tant que langue "internationale". Déjà des signes évidents d'effondrement à ce niveau-là, avec par exemple le concours de l'Eurovision où les notes étaient auparavant données en anglais et en français : aujourd'hui, non seulement on s'y fait ridiculiser pour nos prestations (avec cette année ce qu'on pourrait appeler un complot "gros comme trois maisons" de la part des pays de l'Est), mais le candidat français n'y chante même plus en français. Si ce n'est pas une putain de déconfiture... :(<br /> <br /> A part ça, heureux de voir que notre ami olaf s'intègre de mieux en mieux chez nos amis allemands : ils finiront par nous racheter, donc c'est bien d'être chez eux plutôt que chez nous, avant d'être comme tout le monde torpillés économiquement par la Chine et l'Inde (etc.), donc c'est bien aussi de toujours garder une valoche sous son plumard et un cinquième dico rempli de pictogrammes étranges pour ceux qui parlent déjà quatre langues. :(<br /> <br /> Heureux aussi que les festivités organisées de façon impromptue par les Turcs à l'occasion de leur dernière victoire à l'Euro se soient bien passées en Allemagne, tout au moins d'après les échos qu'on a eus : il reste là-bas un solide fond de pro-nazis qui aiment bien faire rôtir les Turcs jusqu'à ce qu'ils se mettent à suinter comme on le fait pour les merguez sur une grille de barbecue... Une situation qui risque de ne pas durer pas éternellement malheureusement, car les "fermetures" en nombre qui s'amorcent en Allemagne risquent de "bien" profiter aux mouvements d'extrême-droite (ou qui se prétendent tels) les plus déjantés. (double :( )
O
La langue de bois ça ils connaissent.
O
Concernant les langues, nos élites politiques, comme récemment un ministre des affaires étrangères qui ne parlait pas l'anglais, sont pas très au point.<br /> <br /> Alors qu'un peu plus bas, on hésite pas aux salariés à leur demander toutes sortes de diplômes ou compétences, y compris linguistique. J'en suis bientôt à presque à 3 langues étrangères, avec l'allemand qui commence à rentrer dans ma caboche.<br /> <br /> Un ancien collègue, dessinateur, donc pas le gratin de la société, en est à 4 langues étrangères courantes sans compter divers logiciels 3D ou autres à maitriser. Evidement, il a été obligé et a aussi compris que mieux vaut pouvoir élargir son marché de l'emploi à plusieurs pays. Après l'Allemagne, il était en Espagne, maintenant aux USA avec sa femme qui fait le même boulot.
O
Tu insistes à accorder à Sarkozy qui ne le mérite pas.... TOUTE TON ATTENTION !<br /> <br /> Tiens voilà un sujet qui va te plaire (lol): <br /> Les mauvais indicateurs économiques européens, et le net recul du baromètre allemand Ifo ne seront probablement pas suffisants pour dissuader la BCE et Trichet de relever ses taux d'intérêt en juillet. http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2008/06/les-mauvais-ind.html
O
Cela m'as toujours épaté qu'on puisse sortir d'une école de journaliste sans parler au moins Le Français (c'esr rarement le cas) et trois langues étrangères courrament !<br /> <br /> Le problème de nos "élites" auto-proclamées: c'est leur inculture crasse !
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