Bons à rien seucialisses : les faiseurs de rififi mou en plein rififi mou
En prévision de l'élection au poste de Premier secrétaire qui sera gagnée sans trop de mal en novembre par Bertrand Delanoë, la campagne d'essayages continue chez nos amis seucialisses : c'est ce qui est bien avec le PS, on sait à l'avance qui va se faire élire pour de mauvaises raisons, et qui va se faire sortir pour de très bonnes raisons.
Concernant la touriste Royal, par exemple, qui n'a plus mis les escaprins en Poitou-Charentes depuis septembre 1953 (bon anniversaire au fait, Ségo), on sait depuis longtemps que sa participation toujours pas officielle à la course pour grimper sur le siège du gros François va se solder par une nouvelle talmouse. Suffisamment forte, sans doute, pour entamer l'émail des deuxièmes nouvelles dents de Ségolène, celles qui raient moins le parquet...
Ne craignant pourtant pas d'être éclaboussé au cours de l'opération, le rebondissant Julien Dray, qui d'habitude marchait toujours main dans la main avec son frère de sang chez les Bidibules François Hollande, a cette fois-ci décidé de faire mine de lâcher François au profit de Ségo, probablement parce que l'amateur de montres "non socialistement correctes" mise davantage sur un nouvel échec cuisant de Ségo en 2012 que tout le monde, les autres soutiens anecdotiques de Ségolène, qui dit ne plus être candidate à rien d'autre qu'à des voyages en-dehors du Poitou étant Jean-Louis Bianco, François Rebsamen (l'un des principaux artisans de la campagne totalement clownesque de la dingo), Jean-Jack Quéranne, Manuel Valls (ex jeune lion en peluche reconverti en chihuahua ségolénien pour quelque temps), Gérard Collomb et Jean-Noël Guérini, autant dire une ménagère entière de seconds couteaux qui tiennent à le rester.
Pas forcément mieux lotie que l'excursionniste Ségolène, Martine Aubry a elle aussi levé l'escarpin sur ses prétentions (délirantes), voyant dans une alliance avec le responsable mais non coupable Laurent Fabius un bon moyen de former un parapluie pour deux qui devrait protéger le nouveau couple des projections salissantes dues à l'explosion finale de Ségolène : pour cette dernière en effet, qui ne sera jamais Première secrétaire du Parti seucialisse, la ratatouille attendue fin novembre signera un retour définitif aux "vulgaires" mandats locaux, mandats qui n'ont jamais passionné l'ex copine de François, qui racontait déjà à Allègre qu'un jour elle commanderait au monde entier (...).
Refusant de soutenir Delanoë, qui il est vrai a transformé la mairie de Paris en annexe du cabaret Michou, se contentant d'ajouter un Vélib spécial sable par-ci et un tramway wi-fi par-là, Martine et Laurent ne veulent pas tremper dans une exécution publique qui pourrait un jour se retourner contre ceux qui ne vomissent sur les militants qu'en privé.
Jeune lion reconverti, comme Valls, dans le rognage de nonos prélevés sur la carcasse d'un Parti qui empeste déjà depuis une bonne trentaine d'années, Montebourg a lui aussi lâché Ségolène, probablement pour les mêmes raisons que ses nouveaux amis, et comme d'habitude, il ne se trouve personne au sein du PS pour remarquer qu'en matière de choix politiques, le "bel Arnaud" n'est qu'un Raffarin raté, qui ne mise jamais que sur des perdants... Restait juste à ajouter une couche de Mauroy pour faire "chuter" la moyenne d'âge de la fine équipe, et dès lors on a assez vite compris qu'on n'avait en réalité affaire à rien du tout (autre soutien anecdotique de la fausse équipe Aubry, Fabius, etc. : Cambadélis).
Bien mieux placé (depuis des mois) que ses anciennes concurrentes, surtout pour avoir su gagner la "sympathie" des plus grands spécialistes en pirouettes de vestes du Parti seucialisse (Hollande, Ayrault, Moscovici, etc.), l'actuel directeur de l'annexe de chez Michou ne devrait quant à lui rencontrer aucune difficulté pour prendre la tête du Parti en novembre, soutenu il est vrai par des restes de militants qui se sont résolus à enterrer Ségolène quand ils ont compris que son cerveau ne sortait jamais des bureaux de l'agence de voyages du Conseil régional de Poitou-Charentes.
Moralité, à quoi bon autant de bruit ?