G20 : à Washington, Sarko la Flemme fait son jogging puis mondialise le yakafaukon

Les journalistes des chaînes info ne s'y sont pas trompés, du fait de la présence à Washington du président de son EuroFrance, personne ne pensait qu'il sortirait quoique ce soit du G20.

La rencontre entre fainéants a donc été éclipsée, avant même son commencement, par des journaleux qui, dès le vendredi puis ensuite pendant toute la journée de samedi, se sont beaucoup plus intéressés à l'éclatement du Parti socialiste retransmis en direct depuis Reims, qu'aux pitreries de Sarko la Flemme, faisant le beau devant une assemblée de sous homologues jamais responsables et encore moins coupables que lui (...).

Pire qu'en panne, l'économie mondiale serait terrassée ? Pas du tout ! Et la petite crise que nous traversons ne serait même pas due à un dévoiement du libéralisme, selon Bush ! Tout va si bien, en fait, qu'il conviendrait de ne surtout rien changer : il faut laisser les marchés s'auto-régul..., euuuh, pardon, faire leur travail, et ne surtout pas, ah ça non, ne surtout pas céder à la tentation du protectionnisme, même si la doctrine, qui n'a plus droit de cité dans un Bushland qui n'a juré que par l'extension de son empire à coups de missiles air-sol depuis septembre 2001, semble être la seule encore capable de sauver l'économie d'une majorité de participants au G20, qui sont plus que dans le rouge.

En d'autres termes, faire exploser des femmes et des gamins afghans (ou autres), pour George, ce serait un peu l'équivalent du "travailler plus pour gagner plus" de Sarkozy : tant qu'on parle des miroirs aux alouettes, tant qu'on répète à l'envi que la destruction de tout ce qui ressemble peu ou proue à des valeurs anciennes est un bien nécessaire, personne ne se concentre sur tout le reste. Les Français qui perdent leur boulot par milliers tous les mois, quand ils ne sont pas des dizaines de milliers ? Ils n'existent pas. Les Ricains qui se font jeter hors de maisons que personne ne veut ou ne peut acheter, vides et en si grand nombre que par endroits, on jurerait presque être dans des villes fantômes en plein Far-West (plus de police, plus trace d'un quelconque gouvernement, les détrousseurs et autres voleurs de pierre s'en donnent à coeur joie) ? Ils n'avaient qu'à mieux tenir leurs comptes. Ces Allemands qui bossent pour cinq euros de l'heure, dans des métiers de service qui n'en sont pas mais qui chez nous ont quand même été laminés par les politiques éducatives totalement erratiques conduites depuis plus de vingt-cinq ans ? Ils ont les moyens de bouffer au McDo ! Les octogénaires anglais qui ne déjeunent plus, se font sauter les dents pourries qui leur restent avec des pinces de bricolage, avant de retourner au boulot prendre la place d'un plus jeune qui crève comme les autres ? On s'en cogne.

Tout va bien, rien n'est grave et rien ne presse.

Problèmes pourtant, la flemme et les échanges de pommade entre dirigeants incapables n'ont jamais produit de résultats, quant aux missiles et aux multiples escroqueries intellectuelles qui ont fini par mettre toute l'Europe et l'Amérique à genoux, ils n'ont fait que des trous dans le sol et dans les gens pour les premiers, ou des trous dans les esprits pour les deuxièmes...

Pas grave.

Guère plus inspiré qu'un Bush pas loin d'être totalement dépourvu de pouvoirs, en l'absence de "l'aimant" Obama, pour amuser la galerie, Sarko la Flemme a tenté comme d'autres d'imposer l'idée qu'au G20, on avait accompli des pas de géants... Réalité quelque peu différente sur les écrans de TV : le temps d'entrer dans la salle de réu, de se congratuler en se caressant les épaules, de trinquer en fin de séance et de piquer un ou deux stylos pour les retardés qui ne savent pas allumer un PC, on a dû parler de "l'équilibre économique mondial" pendant une petite demi-heure. Sur une durée totale de deux jours !

Bilan du G20 côté français ? Nico la Flemme a fait un jog dans les rues de Washington le samedi matin, puis il est reparti de la ville exactement comme il y était arrivé, c'est-à-dire avec sa grande gueule, avec sa paire de talonnettes, et avec rien dans les mains ni dans les poches qui regarde des Français sur lesquels il vomira encore jusqu'à la fin de l'année, quand sous la pression des Allemands et des autres Européens, on lui demandera de rendre son trousseau de clés de président.

Prochaine "réunion" en mars. Jamais à court d'idées de fainéant, la Flemme a proposé qu'elle se déroule en Angleterre.

Le G20 se donne 4 mois pour renouer avec la croissance (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/11/16/le-g20-se-donne-4-mois-pour-renouer-avec-la-croissance_1119294_1101386.html

Comments

[Poliblog]

Le choix de l'image, c'était simplement une façon d'enfoncer le clou pour rappeler à quel genre de bulleur inétéré nous avons affaire, quand Nicolas Sarkozy se félicite d'avoir participé au montage d'un sommet dont il n'est absolument rien sorti...

;)

[Bonbon]

J'comprends pas la photo de la plage où on n'a pas enlevé les bourrelets et les plis au genou : quel rapport avec le G20 ? Y'a une partie qui s'est passée sur la plage ? Pourtant je crois bien qu'il neige à New York pendant qu'il fait 35° à Los Angeles (hors flammes). Y'a plus de climat !