Impôt-plancher : quand l'économie sarkozyenne s'enfonce dans le parquet
Ceux qui ne l'avaient pas compris devront se faire à l'idée qu'il n'existe plus en France que trois catégories de citoyens depuis le 6 mai 2007 :
- première catégorie, celles des parasites qui ne travaillent pas : foetus, enfants, chômeurs, handicapés sévères, retraités et autres écornifleurs de tous poils,
- seconde catégorie, celle des parasites qui travaillent mais qui n'ont pour principal objectif, dans la vie, que de voler l'Etat en profitant honteusement d'abattements fiscaux que ledit Etat, dans sa grande bonté, leur a toujours accordés trop généreusement,
- troisième catégorie, les Français "dignes" de cette appellation (qui n'entrent donc dans aucune des deux premières catégories citées) : on les trouve surtout à l'Elysée, au gouvernement, dans les ministères, à l'UMP... Rares, mais ô combien précieux !
Or donc, les parasites des première et deuxième catégories passant leur temps à vouloir fuir l'impôt, contrairement aux "Français" qui ont le pouvoir de les remettre dans le droit chemin, il était temps que l'Etat tape du poing sur la table et instaure un nouvel impôt-plancher, qui permettra de limiter les exonérations dont, selon le fisc, 400 catégories de contribuables voyous bénéficiaient jusqu'à maintenant !
En termes de popularité, le pari est risqué pour Nicolas Sarkozy, qui selon les chiffres "officiels" susciterait toujours une irrépressible envie de le prendre dans leurs bras chez près de 70 % des citoyens, car les étreintes, c'est bien, mais l'argent, c'est mieux : les vrais Français n'aiment pas qu'on touche à leur portefeuille, surtout quand il est vide.
Dans les blogs plus sérieux, on vous expliquera que la première mesure qui promet d'être très impopulaire sur laquelle travaille actuellement le gouvernement Sarkozy est devenue une nécessité, après que l'apôtre de la rupture tranquille ait réussi l'exploit de vider les caisses de l'Etat en à peu près trois mois...
Ici, je ne l'écrirai pas, parce que ce n'est pas mon opinion : de mon point de vue, la vraie nécessité, pour la France, serait plutôt que Nicolas Sarkozy démissionne immédiatement avant de créer toujours plus de dégâts, notamment dans l'intérêt de tous ceux qui aimeraient bien travailler pour payer des impôts mais qui ne le peuvent toujours pas.
Un impôt-plancher à l'étude pour 2008
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/274973.FR.php
Bercy prépare un impôt-plancher pour 2008
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/economie/politique_eco/20070828.OBS2482/un_impot_minimumen_projet_pour_2008.html