Nic' Sarkozy en route pour Beijing-sur-Alabama : hip-hip-hip...

C'est fait ! Après avoir entretenu un suspense qui n'aura vaguement intéressé que les gogos misant encore sur la présence d'une once de courage et de moralité dans le ventre du président de sa République Française, on sait aujourd'hui (ouf !) que Nicolas Sarkozy se rendra bien, ventre à terre, à Beijing-sur-Alabama, son voyage étant facilité par le fait qu'il n'est pas Noir et qu'il a multiplié récemment les déclarations passionnées à l'endroit des Chinois, un Grand peuple qui réalise de Grandes choses, et dont les dirigeants en ont une beaucoup plus Grande que celle du petit Nicolas !

Dans la courte période où au fond de certains asiles psychiatriques, on se demandait encore si Nick Sarkozee allait rencontrer le dalaï lama, le chauve en toge orange a finalement fait savoir qu'il ne rencontrerait pas l'insecte, ceci, élyséo-officiellement, dans le but de faciliter le maintien de rapports amicaux entre Nick et les Grands Chinois (même si d'autres sources affirment que l'impudent déplumé n'aurait pas demandé à sa Sainteté de la rencontrer, ce qui serait, convenons-en, un motif largement suffisant pour l'excommunier définitivement !).

Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles : muni d'une bénédiction tacite du collectionneur de draps qui avait tardé à venir, Nick va pouvoir copuler sans aucune retenue avec des partenaires (on peut même dire des chéris) qui contrairement aux Tibétains, ont les moyens de s'offrir autant d'EPR, de TGV et de frégates lance-missiles qu'ils veulent, ceci dans le but de faire un remake du 6 juin 44 où les Communistes bombarderaient depuis la mer Jaune leurs propres EPR, dans le but de dépeupler définitivement les verrues qui défigurent encore un pays qui n'a plus aucun besoin de ses bouseux !

Tout cela va être grandiose, mes amis : entièrement bouclés dans des TGV franchouillards qui sillonneront les vallées désertées de la Chine profonde, où les cadavres seront dévorés par des chiens à huit pattes, les Occidentaux friqués pourront admirer les formidables avancées du régime de Beijing-no-nigger-please, devenu pour longtemps le nouveau phare d'un Monde où le dépistage du gêne de la contestation permettra enfin aux glorieux survivants de mener "grand train" !

Face à un tel programme, on se sent porté par un enthousiasme nouveau et jamais connu auparavant, et on n'a envie de ne dire qu'une seule phrase : "Vive la petite France, vive la Grande Chine, mais avant tout... vive les Jeux !". Car c'est par là que tout va commencer.